- l'avenue de Bordeaux

 D'HIER   A AUJOURD'HUI 

LA ROUTE DE BORDEAUX

L'image qui suit est extraite du numéro 1852 de La Croix de la Corrèze daté du 17 mars 1929, et publiée sans commentaires, juste avec une courte légende.

(Doc. AD 19 - cote 68 Pr 26)

Cette longue voie de circulation serait restée non identifiée s'il n'y avait pas eu sur la droite cette construction isolée, parfaitement reconnaissable : la chapelle d'Estavel. Construite en 1913, ce n'est qu'en 1933 qu'elle deviendra le siège d'une paroisse indépendante et qu'on la qualifiera d'église. Elle n'a pas encore de cloche.

A part elle, c'est pratiquement le désert. Seules quelques maisons sont visibles dans le lointain, en direction du centre-ville. Pas de circulation. Les promeneurs sont rares.

La route est étroite et bordée de platanes, comme à l'époque les principales artères de la ville. Ceux de droite ont subi ce que l'on peut appeler une taille sévère.

Les trottoirs sont inexistants; les bas-cotés sont en terre et herbe.

Au même endroit, 89 ans plus tard, sur l'avenue Abbé Alvitre, le paysage qui s'offre à la vue est tout différent.

(Cliché JPC - 1°  janvier 2018)

Le photographe ayant, somme toute, un goût du risque assez limité, a pris son cliché le premier janvier. D'où l'absence de circulation sur cette voie où elle est habituellement particulièrement intense.

Le ciel est sombre pour cette première journée de l'année 2018, alors que la tempête Carmen balaie tout l'ouest du pays.

L'avenue a été élargie; elle est bordée de maisons sur toute sa longueur. Les platanes ont disparu; ils ont été remplacés par des arbres d'essence différente, beaucoup plus espacés et moins volumineux

L'église Notre Dame d'Estavel est maintenant coincée entre le super-marché Lidl  et "Le Comptoir à Burgers" qui la dissimule complètement. Seul le clocher est encore visible au-dessus du bâtiment. Il est désormais muni d'une petite cloche.

(1° février 2018)