Un syntagme est une séquence de « mots» formant une unité syntaxique, centrée essentiellement sur le nom ou le verbe, qui ne suffit pas a former une phrase a lui seul .
Les syntagmes sont les constituants de la phrase, qui est donc formée d’unités linguistiques de niveau inférieur, mais n’est pas un constituant d’une unité plus vaste.
Il y a bien l’énoncé ,c’est à dire tout discours écrit ou oral, tenu par une personne entre deux silence, mais le structuraliste, en règle générale, ne lui accorde pas de statut linguistique. De fait, si les unités de niveau inférieur peuvent entrer dans des classes paradigmatique avec les unités de même niveau qu’elle, les phrases ne peuvent commuter entre elles : imprévisible, infini, de longueur variable, elles sont constituées de la combinaison des unités en nombre fini des niveaux inférieur.
En résumé, il existe une relation d’opposition entre unités de niveau différent, la phrase est composée de syntagme, le syntagme de morphèmes, le morphème de phonèmes, chaque unité sauf la phrase s’oppose paradigmatiquement au unités du même niveau, et est composée d’unité de niveau inférieur
Cette analyse porte le nom d’analyse en constituant immédiat en ce sens que chaque unité est décomposée de manière a faire apparaître des constituants de niveau immédiatement inférieur par exemple, les phonèmes sont les constituants immédiat des morphèmes
La double articulation du langage: on ne considérera pas de la même manière ces divers niveaux, en effet, une coupure fondamentale sépare le niveau phonématique de celui des morphèmes. André Martinet parle a ce sujet de double articulation du langage, et il y voit un trait spécifique, le plus important, du langage humain. Si le langage est articulé, c’est à dire construit sur un système d’oppositions et de combinaison d’unité discrète, il l’est doublement : la première articulation est celle des unités ayant un signifiant et un signifié indissoluble, ces unités sont extrêmement nombreuses et en renouvellement permanent selon les besoins de chaque communauté linguistique : elle forme le lexique d’une langue donnée, mais toutes ces unités significatives sont décomposables en unité de deuxième articulation, les phonèmes, qui n’ont pas de signifiés et ne possèdent qu’une fonction distinctive , c’est là ce qui fait l’extraordinaire, l’efficacité du langage humain (son économie) : avec un nombre très restreint de phonèmes, une trentaine par exemple, on peut construire un nombre considérable de morphèmes
II- l’analyse distributionnelle (structuralisme américain):
Les principes et la méthodologie de l’analyse distributionnelle, apparue vers 1930 aux USA, sous l’impulsion de Léonard Bloomfield, ont connu un développement à partir de 1945. Cette méthodologie visait a décrire une langue, considérée comme un « stock d’énoncés matériels» (le corpus) sans prendre en considération la signification des énoncés ou la situation de communication ;il s’agissait seulement de repérer des régularités et de construire des classes paradigmatique a partir de cela
Les classes distributionnelle :
La langue est un système de signes arbitraire et linéairement ordonnés, cette linéarité est cause du fait que tout signes occupe une certaine étendu matérielle et que la chaîne parlée peut être segmentée en unités discrète.
Cependant, toutes les combinaisons d’unités ne constituent pas des séquences grammaticales de la langue. N’importe quel suite de phonèmes ne donnent pas nécessairement un mot acceptable en français, n’importe quelle séquence de mots ne constituent pas une phrase française.
Ainsi *TFNA est un mot impossible en français , de même que *poutre chat sur la est n’est qu’un tas de mots (l’astérisque indique qu’il s’agit d’une séquence agrammaticale).
Il est bien évident que si toutes les combinaisons étaient possible, s’il n'y avait aucune contrainte sur les séquences, il n'y aurait ni règles, ni grammaire. L’analyse distributionnelle vise a définir les unités