Définition : mettre en œuvre la commutation pour identifier des unités significatives « consiste a comparer des pairs ou des groupes d’énoncés qui présentent une opposition partielle à la fois dans l’expression et dans le contenu ; si l’opposition n’est pas partielle (s’il n y a pas une identité manifeste à un endroit ou a un autre des énonces ) et si cette opposition n’existe pas a la fois dans l’expression et dans le contenu , la comparaison est sans intérêt » pour l’analyse en morphème – Gleason 1969 page 56.
Par contre s’il y a une différence partielle et au niveau de la forme et au niveau du sens , il est raisonnable de supposer que la différence partielle de forme est le support de la différence partielle de sens , qu’elle est associable à la différence du sens, et donc que ces deux différences partielles sont les deux faces d’un signe linguistique, lequel ne sera un morphème que s’il est minimal, c’est à dire s’il n’est pas lui-même décomposable en association de différences partielles de forme et de différences partielles de sens plus petites
Particularité de cette commutation : les linguistes structuralistes utilisent beaucoup la procédure de la commutation pour justifier leurs analyses
C’est à l’aide de la commutation qu’ils isolent les phonèmes d’une langue. Et c’est aussi à l’aide de la commutation que les linguistes américains au moins identifient les constituants immédiat d’une construction syntaxique ou montrent que des unités significatives entre directement dans une construction. Mais il importe de bien voir qu’on emploi pas cette procédure de la même façon suivant que l’on veux obtenir des unités de la première articulation comme les morphèmes ou des unités de deuxième articulations comme les phonèmes, exemple : je vois une tête – je vois une fille
C-Remarques sur la commutation :
la commutation qui permet d’identifier les morphèmes n’est pas une procédure artificielle. C’est « la procédure même par laquelle le petit enfant qui apprend à parler acquiert la délimitation exacte des unités qu’il cherche à manier, par essai et erreur » Monin 1968 P64
exemple : père : tu as vue le p’tit âne
enfant : Oh l’beau tane
exemple 2 : nous avions chanté
es-ce-que cette théorie est infaillible ?
Si on se place au point de vue de la forme , c’est à dire point de vue morphologique , le découpage en éléments morphologique est vérifiable en principe pour tous les éléments choisi comme morphèmes. Certains suffixes comme le « i » et le radical « chant » sont associable a un élément de signification et correspondent donc a des signifiants de morphèmes
3-Le Mot :
En linguistique, un mot est une unité sémantique du langage
Définition de Meillet : un mot résulte de l’association d’un sens donné à un ensemble de sons donnés susceptible d’un emploi grammatical donné
« Le mot est l’unité lexicale constituée de trois éléments : une forme, un sens et une catégorie grammaticale »
Définition du Littré : le mot est un segment graphique doté de sons monosyllabique ou polysyllabique, composé de plusieurs articulations, qui a un sens
Dictionnaire de Linguistique : un mot est un élément linguistique significative composé d’un ou de plusieurs phonèmes , cette séquence est susceptible d’un transcription écrite (idéogrammmatique, syllabaire ou alphabétique ) comprise entre deux blancs
Définition de vendryès : la variété des procédés morphologique fait que la définition du mot varie suivant les langues « le mot ne comporte donc pas de définition générale applicable à toutes les langues, si ce n’est celle qu’à proposer Meillet et qui laisse précisément indécise de façon dont s’exprime l’emploi grammatical
Conclusion : le mot est une unité significative plus ou moins assimilable au morphème .