Il réunit en une seule unité qu’il appelle précisément morphème les segments morphèmique qui sont en distribution complémentaire , le morphème étant dans ces conditions « une classe d’un ou de plusieurs éléments morphèmiques complémentaire » Harris 1960 page 212-213
Exemple :
Récepteur - percepteur – concepteur – accepteur
Récepteur - Rédacteur- réflecteur - rétracteur – réducteur
Réception – réceptivité – réceptacle
Il n’est pas possible de leurs attribuer un signifié quelconque mais cela ne les empêchent pas de commuter et donc d’être des unités linguistique minimale (ré/cep/teur)
Manfred Girwit : « le morphème est défini simplement par sa place à l’intérieur de l’ensemble du modèle, et non par sa capacité d’avoir une signification propre »
Le morphème n’est plus dans ces conditions une unité objective, mais une « unité de théorie »
Chompsky appelle « Formant » (formater en anglais) les unités syntaxique minimales (générativiste )
Les unités syntaxique minimales se subdivisent en deux classes, les formants lexicaux, et les formants grammaticaux
La distinction de Chompsky permet de laisser au terme morphème une seule signification a savoir celle qui correspond a sa définition majoritaire d’une unité significative mais il est alors important de bien définir le morphème comme l’association d’un signifié e d’un signifiant et non pas seulement d’un sens et d’une forme phonique ou d’un contenu et de son expression, a moins de ne pas donner au mot sens uniquement l’acception de contenu sémantique correspondant a un concept logique ou a une réalité objective et d’admettre que l’on puisse aussi parler de sens grammatical. Car le signifié d’un morphème peut être ou sémantique ou grammatical
Martinet 1967 , page 16 : le monème : comme tout signe linguistique, est une unité a deux faces ,une face signifié , son sens ou sa valeur et une face signifiant qui la manifeste sous forme phonique et qui est composé de deuxième articulation
Mais attention, cela ne veut pas dire que toutes les catégories morphologico-sémantique de la grammaire traditionnelle correspondent forcément a une valeur , c’est à dire a insignifié le morphème , exemple : le présent et le singulier n’ont pas de morphème
Deux sortes de morphèmes:
là Martinet distingue entre les monème grammaticaux (morphèmes) et les monèmes lexicaux (lexèmes)
Certains utilisent la notions de grammemes
On définie généralement les lexèmes comme des morphèmes qui appartiennent a un inventaire illimité par contre les morphèmes grammaticaux sont des morphèmes qui font partie de paradigme dont les membres sont en nombre relativement réduit
2-La commutation :
Exemple : enseignement : voici une séquence syntagmatique
Analyse : deux unités significative
Enseigne/ment
Série paradigmatique
Enseign –er enseigne-ment
Etudi-er -ant
Chant-er -é
Mang-er