La commutation : c’est un test, un changement provoqué par les linguistes dans un énoncé pour observer le comportement d’un fragment de l’énoncé,dans un premier temps on segmente, découpe une partie de la chaîne et on regarde ensuite si l’on peux substituer a cette partie d’autres parties :
Le nouvel énoncé appartient a la langue
Le sens de l’énoncé
Si le test s’avère positif c’est que les unités commutant ainsi ont une fonction distinctive (pertinente) et constituent donc des unités de la langue.
Si l’on entend aboutir aux unités distinctives minimales il faut s‘assurer qu’un fragment de la partie de la chaîne qu’on viens de faire commuter ne peut pas entrer dans un autre test.
Exemple : si on segmente dans l’énoncé « la tête est belle », le segment « tête » ainsi : t-ête, on peut substituer le « t » avec d’autre segments comme « cr », « f », « b » / crête – fête – bête/ les segments ainsi nouvellement obtenu appartiennent au français et donnent un sens différent a l’énoncé, pourtant « cr » n’est pas une unité minimal de la langue car on peux appliquer le test de commutation a un fragment de « cr » a savoir c ou r, ainsi « brique et crique » permettent d’opposer b et c, en revanche , on ne peut pas analyser plus b et c qui sont donc des unités minimales, il faut opérer d’une manière systématique avec le test de commutation si l’on veut dégager :
Des unités minimales
Toutes les unités minimales
Par ce moyen, on vise a établir un inventaire des unités distinctive de la langue, on peut les répartir selon leurs niveau respectif.
Le concept de chaîne parlée a l’inconvénient de donner l’impression que les éléments de la langue sont tous sur le même plan, alors qu’en réalité, la langue se présente comme une hiérarchie de constituants a des niveaux différents.
Le phonème :
Le mot « saison » est découpé en quatre unités minimales s-ai-s-on, ces unités sont minimales parce qu’elle ne peuvent être analysé plus par l’emploi de test de commutation, ce niveau ultime de l’analyse est appelé phonématique , les unités pertinente qui le constitue et s’oppose, porte le nom de phonème.
En se combinant, les phonèmes, qui n’ont pas de signifié, constituent des unités de niveau supérieurs dotée, elle, d’un signifié et d’un signifiant qu’on appelle « mot »
En réalité, la linguistique se méfie de la notion traditionnelle de « mot » car le mot ne constitue pas l’unité minimale douée d’un signifiant d’un signifié, ainsi le mot charmeur et en faite analysable en deux unités minimales douées de sens : charm et eur
Le suffixe « eur » ayant pour signifiant « agent » cette décomposition se fait aussi a l’aide de test de commutation : on découpe charmeur en charm et eur, et non en cha/rmeur ou ch/armeur, parce que l’on peut opposer charm/eur à charm/ant à charm/er .....ect ,en revanche, on ne peut pas construire des paradigme comparable pour cha/rmeur ou char/meur.
Les morphèmes :
Les deux unités constituant « charmeur » à savoir « charm » et « eur » n’ont as le même statut linguistique, « eur » est un élément grammatical au signifié très pauvre, alors que « charm » appartient au lexique d’une langue dont le signifié peut être très riche . le premier type d’unité est nommé Morphème grammatical ou grammème, le deuxième morphème lexicale ou lexèmes, ainsi, « le serrurier » se compose de deux morphème grammatical « le » et « ier », et un morphème lexical « serrur »
Syntagme et la phrase :
A un niveau d’analyse supérieur, on pourrais envisager cette unité linguistique qui est la phrase. Enfaîte les linguistes posent l’existence d’une unité intermédiaire entre mot et phrase, le syntagme.