on distingue plusieurs type d'intonèmes liés au différentes fonctions de l'intonation. Ces fonctions sont au nombre de trois .
Fonction appellative ou impréssive : l'intonation permet de distinguer les différentes modalités ( assertive, interrogative, exclamative ou injonctive) par exemple , l'interrogation : il pleut ? Se distingue de l'assertion : il pleut . Par l'intonation montante
Fonction syntaxique : la phrase peut se décrire comme une succession, comme une suite des unités d'intonation (intonème), dans la dernière est généralement descendante. La représentation des intonèmes montre que l'intonation a une fonction démarquative, dans la mesure ou elle permet de délimiter les syntagmes : « le fils du voisin qui n'a pas cinq ans , sait déjà écrire » peut etre représenté de la façon suivante / / \.
Fonction expressive : associé a l'expression des émotions et du caractère .
On remarque que les fonctions ne sont pas exclusives puisqu'elle opèrent sur des plans distincts .
La quantité est également appelé la durée ou encore la longueur, contrairement à l'approche phonétique , ce n'est plus une notion constructive mais relative , sur un plan phonologique, on s’intéresse a la quantité , mesure ou une différence de durée peut entraîner une différence de signification. Prenons la paire minimale:<faite> ~<Fête>
la neutralisation et l'archiphonème :
la fameuse terminaison en « -isme » qui comme vous le savez peut se prononcer indifféremment avec une sifflante sourde « isme » ou une sonorisé ou l'on pourrait aussi transcrire « -izme » sans que cela entraîne un changement dans l’interprétation de la forme du signifiant d'un seul mot. Or, nous savons tous très bien qu'en opposition initiale, en opposition intervocalique, opposition finale, la paire [s], [z] peut former des paires minimales et correspond bel et bien à deux phonèmes différents par exemple, saut et zoo, en opposition intervocalique:poisson , poison, en position finale : vice (visse) et vise
devant une consonne , toute fois, il est pratiquement impossible de trouver en français une paire minimale qui reposerait sur l'opposition phonologique [s] vs [z], ce n'est pas seulement vrai devant le [m] mais aussi devant d'autres consonnes : il est vrai qu'il est hautement improbable qu'un francophone prononce un mot comme <aspect> avec une sifflante sonore, dans l'immense majorité des cas, ce mot se prononcera [aspé] et non *[azpé], en raison du caractère sourd du [p] qui suit. Mais c'est justement cette quasi-impossibilité qui fait que l'opposition sourde vs sonore dans ce contexte phonétique n'est pas vraiment viable . D'autres exemple de [s] devant consonne sourde [asfalt] (la variante *[azfalt] est impossible , [espwar] , la variante *[ezpwar] est presque impossible a prononcer , [inversement] un mot dans lequel le [s] précède une consonne sonore est très susceptible de se sonorisé sans que cela change le sens du mot.
Considérons les exemples suivants : Sbire peut se prononcer ne l'on pourrais même le transcrire
Svelte peut se prononcer zvelte , esbroufe peut se prononcer ezbroufe
Interprétation phonologique de l'archiphonème :
l'opposition phonologique entre les phonèmes [s] et [z] est neutralisé ; dans cette position,il ne nous reste qu'une entité abstraite définie par un nombre de traits distinctifs nécessairement inférieurs a celui qui caractérise chacun des phonèmes neutralisés, concrètement, dans ce cas , les traits sonores et sourds cessent d’être pertinent, nous avons affaire à ce que l'on appelle par convention un « archiphonème » des deux phonèmes neutralisés