A—différence d’avec le morphème :
On ne peux pas identifier même approximativement en considérant par exemple que le morphème est le prototype du mot, ce qui revient à peu près au même en admettant d’une part que « le mot prototypique est un mot simple »et d’autre part que les mots simple « correspondent enfaîte à des morphèmes »
Exemple : il recommencerait volontiers
Il = commutable avec je, tu, elle ...... etc
Re= commutable avec l’ensemble vide
Commence= commutable avec d’autre verbes
R= commutable avec l’ensemble vide
Ait= commutable avec d’autres désinences du même temps et d’autre personnes
Volontiers := commutable avec « avec plaisir »
Exemple : segmentez la locution suivante : au fur et à mesure
Le canard enchaîné a écrit une fois : au fur de la chose , selon le fur du processus
Nous avons parlé
B- Rejet du mot : A. Martinet dit : « puisqu’il n y a pas moyen de définir simplement le terme « mot », de
façon a faire concorder cette définition avec l’usage ordinaire que l’on en fait , les structuralistes font de ce terme un usage aussi restreint que possible ... et sont enclin a refuser de définir une unité linguistique universellement valable qui se situerais entre le monème et la phrase » 1969 P110
Notre conclusion est , évidement, que ce terme « mot » est inutilisable, aussi bien dans une recherche syntaxique sérieuse que dans la présentation de ses résultats » 1965 p84
Maurice Pernier : « si le « mot » orthographique ne fait pas partie des unités retenus par les linguistes dans leur théories et dans leurs méthodologies explicites, ils en ai par contre fort peu qui s’en passent dans leurs pratiques implicites, même s’ils sont opposés à la reconnaissance de l’existence du mot » 1986 Page 16
Des linguistes qui ont exploré des domaines nouveaux comme la sociolinguistique l’oralité ou l’interaction ne se sont guère soucié du conflit théorique entre le morphème et le mot et en sont assez spontanément revenu au mot .
Tesniere : l’ordre des mots est le plus souvent ce qui indique les fonctions syntaxique, postulait deux sortes d’organisations des unités de la phrase qu’il appelait « l’ordre structural » «et l’ordre linéaire »
«XXXXX » : il appelait ordre linéaire celui d’après lequel les mots viennent se ranger sur la chaîne parlée, c’est à dire l’ordre ou a cause du caractère vocal et par conséquent linéaire du langage, les éléments se succèdent forcément les uns au autres. Page 2
Il est dans ces conditions possible de postuler que les morphèmes sont certes des unités minimales de l’ordre structural ou syntaxique, mais que les mots sont des unités minimal de l’ordre linéaire ou syntagmatique qui se caractérisent par leurs déplaçabilité et leur séparabilité dans la chaîne, c’est à dire par leur autonomie non pas syntaxique mais linéaire.