Le Morphème :
Définition
Le monème de Martinet
Le courant Harrissien et Chompskyen
Les deux sortes de morphèmes
La commutation
Définition : le morphème est un signe linguistique minimal , le signe linguistique étant défini depuis Saussure comme l’association d’un signifié et d’un signifiant.
Saussure : « le signe linguistique , uni non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique
Les morphèmes sont donc d’une part des unités a deux faces, c’est à dire des unités qui conjoignent un sens et une forme phonique, ou des unités « douées d’un contenu sémantique et d’une expression phonique », Martinet
Et d’autre part des unités minimales , c’est à dire des unités significatives qui ne peuvent pas etre segmentées en unité à deux face plus petites
La première partie de la définition indique qu’il s’agit de forme mais la seconde partie précise que cette forme joue un rôle grammatical . il s’agit donc de quelque chose de plus qu’un simple élément formel
Définition de Dubois : le terme de morphème désigne le plus petit élément significatif individualisé dans un énoncé, que l’on peut diviser en unités plus petite sans passer au niveau phonologique. C’est donc l’unité minimale de la première articulation, la première unité porteuse de sens , a ce titre , il s’oppose au phonème , unité minimale de la deuxième articulation
Le monème de Martinet : monème, unité significative minimale, Martinet distingue deux sortes de monème, à savoir les monème grammaticaux ou morphèmes qui relève de la grammaire, et les monèmes lexicaux ou lexèmes qui trouvent leurs place dans le lexique et non dans la grammaire
Bloomfield : Langage : « forme linguistique » toute forme phonétique qui a un sens , c’est à dire aussi bien une phrase , un syntagme ou un mot.
La forme linguistique pour bloomfield correspond a signe linguistique pour Saussure
Morphème est une forme linguistique qui ne possède pas de ressemblance phonétique et sémantique partielle avec une autre forme, et une forme est une forme simple ou un morphème . des morphèmes peuvent présenter des ressemblances phonétique partielles comme le font par exemple : le homonyme : air, aire, ère
Mais cette ressemblance est purement phonétique et non sémantique (bloomfield)
Le morphème est donc , dés les origines de la linguistique modernes américaine, plus qu’une pure forme ; c’est une forme linguistique ,c’est à dire finalement une forme qui signifie quelque chose
Le courant Harrissien et Chompskyen :
Le morphème est défini dans l’école américaine sans la moindre référence à la signification (position d’Harris )