Le noyau fluide de la Terre et d'autres planètes est une gigantesque dynamo magnétohydrdynamique qui génère le champ magnétique terrestre (géomagnétisme). Ce phénomène est dû aux mouvements de convection du noyau externe métallique et aux courants électriques induits
Terre agit comme un dipôle magnétique, attirant les particules chargées issues du Soleil. Les charges positives (protons) sont attirées vers la partie éclairée de la Terre, plus exactement sur le point du terminateur où le Soleil se lève, tandis que les particules chargées négativement (électrons) se retrouvent dans la partie crépusculaire. Ce processus transforme la Terre en un véritable générateur magnétohydrodynamique.
La magnétohydrodynamique
La magnétohydrdynamique (MHD) est une discipline scientifique qui décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant électrique (liquide ou gaz ionisé appelé plasma) en présence de champs électromagnétiques.
C'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément mécanique des fluides, définie par les équations de Navier-Stokes) couplée à l'électromagnétisme (équations de Maxwell). Entre la mécanique des fluides « classique » et la magnétohydrodynamique, se situe l'électrohydrodynamiqueou mécanique des fluides ionisés en présence de champs électriques(électrostatique), mais sans champ magnétique.
Le physicien suédois Hannes Alfvén fut le premier à employer le termemagnétohydrodynamique, en 19421. Il reçut le prix Nobel de physique en 1970pour ses travaux sur le sujet.
La MHD idéale, dite aussi à fort nombre de Reynolds magnétique (Rm ≫ 1), est la forme la plus simple de la MHD. Le fluide, fortement magnétisé, est traité comme ayant peu ou pas de résistance électrique, et on l'assimile à un conducteur parfait. La loi de Lenz s'applique de telle sorte que fluide et lignes de champ magnétique sont intimement liés : on dit que les lignes de champ sont "gelées" (frozen in) dans le plasma (on peut également dire que le plasma est gelé dans le champ magnétique). On dit que le théorème du gel est satisfait. Une analogie consiste à comparer le fluide à un peigne et les lignes de champ aux cheveux : le mouvement des cheveux suit exactement ceux du peigne. Cette MHD idéale est étudiée dans les plasmas chauds, tels les plasmas astrophysiques et thermonucléairesd'origine naturelle (étoiles) ou artificielle (tokamaks).
http://iopscience.iop.org/nsearch?terms=mhd&searchType=yourSearch&navsubmit=Search
http://www.astrosurf.com/luxorion/aurore3.htm