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Bien sûr, on va aussi retirer les panneaux existants annonçant la fin de l'autoroute à l'approche de Saint-Joseph et enfin retirer les barrières de béton pour enfin inaugurer ce nouveau segment tant attendu de la 73 qui se terminait à Saint-Joseph depuis près de 15 ans!

31 août 2007

Autoroute 73: Les travaux sont suspendus

L'Éclaireur-Progrès

(FP) Une requête émise par la Ferme Bertnor de Saint-Simon, propriété de Marc St-Hilaire et par Josée Bilodeau et Pascal Veilleux du rang Saint-Charles à Beauceville a été reçue au Tribunal du Québec (TAQ) le 13 août dernier. Cette requête qui conteste la décision de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) autorisant le prolongement de l'autoroute 73 entre Beauceville et Saint-Georges, vient suspendre le processus de prolongement de l'Autoroute 73.

Les motifs des requérants sont que la CPTAQ aurait «erré en droit et de façon déterminante en faits, en autorisant le tracé Est alors que le tracé Ouest occasionne des impacts bien moindres que la tracé Ouest», lit-on dans la requête déposée au Tribunal administratif du Québec (TAQ). Les requérants représentés par l'avocat André Lemay estiment ainsi que la CPTAQ a confondu son mandat, «qui vise à assurer la protection du territoire et des activités agricoles, avec la recherche d'un consensus quant aux impacts du tracé sur l'agriculture».

Rejointe au téléphone, Josée Bilodeau a tenu à rappeler que l'une des conditions préalables imposées par la CPTAQ au Ministère des Transports (MTQ) pour la poursuite des travaux, qui est la mise en place d'un comité de suivi formé de huit personnes, n'a pas été respectée. Elle ajoute que sa contestation ne vise que le tracé proposé pour le secteur de Beauceville.

D'après Denis Lacasse, directeur général de l'UPA de la Beauce, le MTQ est pressé politiquement pour un début rapide des travaux, ce qui lui fait «tourner les coins ronds». D'autre part, il a rappelé que certains propriétaires du tracé Ouest de Beauceville (qui a finalement été abandonné) n'ont jamais été dédommagés pour la coupe de bois effectuée sur leurs terres lors des travaux d'arpentage. Cela pourrait justifier selon lui les craintes de certains propriétaires du tracé Est.

Les travaux gelés

Au MTQ, Guillaume Lavoie a affirmé que les travaux d'arpentage sur les terres privées n'ont pas commencé. Une date de rencontre avec les propriétaires touchés devait être fixée sous peu, mais M. Lavoie a affirmé que le MTQ ne poursuivrait ni les travaux d'arpentage, ni les rencontres, ni la création du comité de suivi durant le processus judiciaire.

Le TAQ doit fixer une audience pour entendre les requérants et il dispose ensuite de 90 jours pour rendre sa décision, à savoir si oui ou non l'autorisation de la CPTAQ d'autoriser le tracé Est sera renversée.

19 SEPTEMBRE 2007

Prolongement de l'autoroute 73: La population s'impatiente

Radio-Canada

Malgré le mécontentement populaire, les deux propriétaires fonciers qui contestent le tracé de l'autoroute entre Beauceville et Saint-Georges ne baissent pas les bras.

Les résidents de la Beauce, qui attendent depuis longtemps le prolongement de l'autoroute 73, commencent à perdre patience. C'est que les travaux sont sans cesse ajournés, eu égard à deux propriétaires fonciers de la région de Beauceville, Marc Saint-Hilaire et Josée Bilodeau, qui contestent le tracé de l'autoroute parce qu'elle passe sur leurs terres.

Le premier, exploite une ferme à Saint-Simon et la seconde possède un boisé à Beauceville. L'un et l'autre ne s'expliquent pas pourquoi le ministère des Transports en a décidé ainsi, alors qu'un autre tracé, plus à l'ouest, faisait pourtant consensus depuis des années.

Les deux propriétaires ont donc porté l'affaire devant les tribunaux administratifs.

« Il n'y a rien dans les recommandations du BAPE qui ait été respecté par le ministère des Transports », critique Mme Bilodeau.

« Nous, ce qu'on veut c'est le tracé ouest. C'est le meilleur pour le monde agricole. C'est le meilleur tracé pour la ville de Beauceville », défend M. Saint-Hilaire.

En somme, malgré le mécontentement populaire, bien qu'ils aient été chahutés lors d'assemblées publiques et malmenés sur les ondes des radios locales, ces derniers n'entendent pas baisser les bras. Ils feront tout ce qu'il est possible de faire pour sauver leur lopin de terre.