Archives & Nouvelles sur l'Autoroute 73 en Beauce

20 JUILLET 2000

Un pas en avant

Radio-Canada LIEN

Le prolongement de l'autoroute 73 entre St-Joseph et Beauceville est un projet de 37 millions de dollars; un projet qui a été désigné comme étant prioritaire par les onze préfets de la région Chaudière-Appalaches en 1990.

Complétées depuis plusieurs mois, les études d'impact sur le futur tracé de cette voie rapide étaient sur les tablettes du ministère des Transports.Le maire de St-Georges de Beauce vient d'avoir l'assurance que le ministère de l'Environnement s'apprête à en faire l'étude. Pour Roger Carette, le prolongement de la 73 s'impose notamment en raison du nombre de décès survenus sur la route 173.

Il y a également des raisons économiques d'ajouter Roger Carette : avec la route 173, cela nécessite une trentaine de minutes de plus aux camionneurs pour se rendre à Québec. Et le maire de St-Georges affirme également qu'en raison de son mauvais réseau routier, la Beauce perd des étudiants qui préfèrent fréquenter les institutions de Lévis ou de Québec plutôt que celles de St-Georges.

19 JUIN 2001

Autoroute 73 : Qu'attend le ministre de l'Environnement?

Ville de Saint-Georges, le 19 juin 2001 - La députée de Beauce-Sud à l'Assemblée nationale, madame Diane Leblanc, et le député de Beauce-Nord, monsieur Normand Poulin, pressent le ministre de l'Environnement du Québec à émettre le certificat d'autorisation de réalisation, eu égard au prolongement de l'Autoroute 73 entre Saint-Joseph et Beauceville.

«Après la consultation publique, qui a pris fin le 8 juin dernier, nous précise madame Leblanc, le ministre des Transports peut, suite à l'émission du certificat d'autorisation, procéder à des appels d'offres pour les plans et devis, et par le fait même, donner le feu vert à l'étude d'impact pour le tronçon Beauceville/Saint-Georges».

Madame Leblanc et monsieur Poulin tiennent à souligner l'urgence de la situation. «Il est primordial d'agir rapidement afin de prévenir les accidents, car cette partie de route représente un réel handicap pour la sécurité des gens. De plus, le développement de la région est ralenti en l'absence de ces voies rapides», a déclaré madame Leblanc.

«J'espère que le ministre de l'Environnement prendra ses responsabilités et agira dans les meilleurs délais», a conclu le député de Beauce-Nord.

20 AOÛT 2001

Autoroute 73

Ville de Saint-Georges, le 20 août 2001 - La députée de Beauce-Sud à l'Assemblée nationale, madame Diane Leblanc, presse le gouvernement d'agir dans le dossier de l'Autoroute 73. Dans une lettre qu'elle adressait récemment au ministre de l'Environnement et au ministre des Transports, madame Leblanc a prié le ministre de l'Environnement, monsieur André Boisclair de donner une réponse à savoir, si oui ou non, il y aura audiences publiques.

Madame la députée nous précise que depuis la rencontre d'information de juin dernier, nous ne savons toujours pas quand débutera l'étape de la préparation des plans et devis. «Qu'attend le ministre?», demande madame Leblanc.

«La situation est loin de s'améliorer avec l'arrivée du train sur le territoire. Il devient de plus en plus urgent d'enclencher les travaux de prolongement de l'autoroute, car les risques d'accidents, déjà très élevés, vont aller en augmentant : tous les véhicules devront ralentir voire même s'immobiliser aux passages à niveau, donc plus de risques de collision, d'impatience au volant, de retard, de perte de temps et d'argent», rajoute la députée de Beauce-Sud.

En terminant, madame Leblanc souligne l'urgence de la situation pour les gens tant de Beauce-Sud que de Beauce-Nord qui ont droit à ce prolongement de l'Autoroute 73. Madame Leblanc rappelle au ministre que son comté est un pôle générateur de développement et d'emploi au Québec.

13 FÉVRIER 2002

L'autoroute Robert-Cliche jusqu'à Beauceville en 2005

Radio-Canada LIEN

Le gouvernement du Québec confirme le prolongement de l'autoroute 73 entre Saint-Joseph et Beauceville. Le nouveau tronçon de 10 Km sera terminé en 2005, au coût de 42 millions $. C'est plus de 4 millions $ le kilomètre, mais ce montant comprend le réaménagement de certaines intersections, la construction de structures et des travaux sur la route du golf.

Vers Saint-Georges

Le ministre délégué aux transports, Jacques Baril, pense à l'avenir. Les études d'impact environnemental seront faites immédiatement entre Beauceville et Saint-Georges, de façon à permettre de réaliser ce 2e tronçon dès la fin des travaux du premier.

Délai trop long

L'autoroute Robert-Cliche à 4 voies atteindrait Saint-Georges d'ici 2010. Le maire de cette ville, Roger Carette, croit qu'on pourrait gagner du temps en désignant la 73 pour qu'elle puisse bénéficier d'un programme fédéral. Des pressions seront faites en ce sens. Le maire croit que cette fois, les solidarités régionales tiendront le coup et que l'autoroute attendue depuis si longtemps deviendra enfin réalité.

13 FÉVRIER 2002

L'autoroute 73 sera prolongée jusqu'à Beauceville

TVA/LCN - 21h19 LIEN

Québec a donné le feu vert au prolongement de l'autoroute 73 jusqu'à Beauceville. Les travaux, estimés à 42 millions de dollars, seront effectués en deux phases d'ici l'année 2006.

Par ailleurs, le ministère des Transports va commander une étude d'impact environnemental sur le tronçon qui reliera Beauceville à Saint-Georges. Ce tronçon pourrait être complété pour 2008. La nouvelle était attendue depuis longtemps en Beauce. L'autoroute va permettre de désengorger les autres routes du trafic lourd qui les encombre actuellement.

15 AVRIL 2004

L'autoroute de la Beauce sera prolongée dès cette année

Radio-Canada LIEN & VIDEO

La ministre provinciale déléguée aux Transports, Julie Boulet, était en Beauce jeudi matin pour annoncer une nouvelle attendue depuis plus de 30 ans : la relance du projet de prolongement de l'autoroute 73, entre Saint-Joseph-de-Beauce et Beauceville.

Quelque 12 millions de dollars seront investis, au cours des deux prochaines années, pour réaliser la première des trois phases du projet, un tronçon de route entre Saint-Joseph et la rivière Calway qui ne sera complété qu'à l'automne 2005. Mais les automobilistes ne pourront pas y circuler. Il faudra attendre les phases deux et trois du projet pour compléter le tronçon jusqu'à Beauceville. Aucun échéancier n'a été fixé, mais la ministre Boulet s'est défendue d'investir 12 millions dans un cul de sac. (suite)

16 AVRIL 2004

On rouvre le chantier de l’autoroute

Pour la première fois depuis 1992, on travaillera ce printemps à la construction de l’autoroute 73, qui sera prolongée jusqu’à la rivière Callway sur une période de deux ans. Mais pas question pour les automobilistes d’emprunter ce nouveau tronçon, puisqu’il s’agira d’un cul-de-sac tant que la route ne se rendra pas jusqu’à Beauceville, où une sortie sera aménagée.

Déboisement

Le ministère des Transports investira 12 M $ en deux ans pour prolonger jusqu’à l’approche de la rivière Callway, soit sur une distance de 5,2 kilomètres. Le déboisement commencera «dès la semaine du 19 avril», affirme-t-on. Suivront ensuite l’appel d’offres pour les travaux en mai, puis à compter de juillet, la réalisation des travaux: élargissement de la structure qui enjambe la 276 à Saint-Joseph, éclairage de cet échangeur et construction de la route elle-même. Le tout doit être complété pour l’automne 2005.

Pour la réalisation des phases II (enjamber la rivière et la route Callway) et III (de la Callway à la route du Golf de Beauceville), la ministre a mentionné qu’on progresserait au rythme des disponibilités financières. Les trois phases du tronçon Saint-Joseph/Beauceville coûteront 54 M $, incluant les frais connexes. Bien qu’elle se refuse à faire des promesses formelles, la ministre a tout de même soutenu que «on n’investit pas 12 M $ dans une route pour la laisser finir dans le champ». Elle fera donc son «gros possible» pour que le dossier avance vite.

La députée de Beauce-Sud Diane Leblanc maintient quant à elle son objectif d’amener l’autoroute à Saint-Georges «entre 2008 et 2010», et elle interpelle le député fédéral Claude Drouin pour obtenir une aide fédérale dans ce dossier. M. Drouin, qui était présent à la conférence de presse, a laissé entendre que le dossier cheminait très bien en ce qui concerne l’amélioration de la route de Saint-Georges à la frontière (infrastructures frontalières). Il a aussi promis tout son soutien pour tenter d’obtenir de l’argent du fédéral pour l’autoroute Robert-Cliche.

Plusieurs intervenants ont souligné leur satisfaction de voir les travaux reprendre sur l’autoroute, dont le président des Amis de l’autoroute M. Hervé Pomerleau, qui a insisté sur la nécessité d’améliorer le lien routier avec les États-Unis. «Le Maine vraiment ils nous attendent», dit-il, insistant aussi sur le fait que la région doit être unie dans ce dossier.

Le Maine ne veut plus être vu comme un cul-de-sac

Par Jacques Légaré

Souvent considéré comme un cul-de sac aux États-Unis, le Maine entend développer ses échanges et ses liens routiers avec le Québec.

C’est ce que nous a affirmé en entrevue le Commissaire du Maine Department of Transportation, M. David Cole, qui était en visite à Saint-Georges le 12 février dernier, en compagnie d’une délégation du Maine. Il était l’invité du ministère du Développement économique et régional, en collaboration avec le Conseil économique de Beauce.

M. Cole nous a précisé que le Maine vise tout particulièrement à tisser des liens avec la Beauce, Québec et Montréal. «Nos avenirs sont interreliés», avait-il affirmé quelques minutes plus tôt, alors qu’il prononçait une conférence au Georgesville devant des représentants de la communauté d’affaires. «Il y a de plus en plus d’échanges internationaux», a-t-il insisté.

Travaux routiers

Il nous a par ailleurs affirmé que des travaux ont été réalisés pour environ 20 M $ au cours des deux dernières années sur la route 201, le prolongement américain de la 173. D’autre travaux importants sont prévus, notamment un nouveau pont à Skowhegan. M. Cole souhaite bien sûr que du côté canadien, l’amélioration de la route se poursuive le plus vite possible.

Mme Diane Leblanc, députée de Beauce-Sud, et M. Claude Drouin, député fédéral de Beauce, avaient aussi abordé la question de l’autoroute lors de leurs brèves interventions lors du dîner. Quant à Michel Cazeault du Conseil économique de Lévis et Chaudière-Appalaches, il s’est appliqué à tracer le portrait économique de notre région.

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