Gestion de la pollution sonore


Gestion de la pollution sonore

Il est important pour le collectif d'avoir une bonne gestion de la pollution sonore.

Via cette page nous présenterons des exemples avant de faire nos propres propositions.

Définition de la pollution sonore

La notion de pollution sonore regroupe généralement des nuisances sonores, et des pollutions induites par le son devenu dans certaines circonstances un altéragène physique. Elles peuvent être provoquées par diverses sources et les conséquences peuvent aller d'une gêne passagère à des répercussions graves sur la santé (notion de nuisance qui affecte plus ou moins la santé humaine) et la qualité de vie chez l'homme (notion de pollution sonore qui affecte le bien-être de l'homme), mais également à une altération du fonctionnement des écosystèmes, pouvant aller jusqu'à tuer des animaux, ou empêcher leur reproduction.

Selon l'OMS, un Européen sur cinq est régulièrement exposé à des niveaux de bruits nocturnes dépassant la limite d'exposition annuelle moyenne en 2009 à cause du bruit des transports routiers, ferroviaires et aériens. Selon le docteur Srdan Matic, « Le bruit s’est imposé comme la principale nuisance environnementale en Europe, et la population se plaint de plus en plus souvent d’un bruit excessif ».

Du proche ultrason à l'infrason, une large gamme de longueurs d'ondes peut être source de stress ou de conséquences pathologiques, selon l'intensité, la durée d'exposition et la sensibilité de la personne ou de l'animal exposé.

source wikipedia

La pollution sonore, un problème de santé publique

La nuit, des bruits comme celui d'un avion volant dans le ciel ou de la circulation dans la rue, peuvent augmenter la pression sanguine d'un dormeur, même sans l'éveiller. Telle est la conclusion d'une nouvelle étude conduite dans le cadre du projet HYENA («hypertension et exposition au bruit près des aéroports»), qui vient d'être publiée par l'European Heart Journal. Les résultats soulignent la nécessité de réduire le bruit des avions afin de préserver la santé des riverains.

L'organisation mondiale de la santé définit une pression sanguine élevée (soit l'hypertension) à partir de 140/90 mmHg. L'hypertension augmente le risque de maladies cardiaques, d'accidents cérébro-vasculaires, de maladies des reins et de démence.

Parmi tous les bruits auxquels nous expose l'environnement, les perturbations sonores pendant le sommeil sont reconnues comme ayant les effets les plus nuisibles. D'après des études conduites dans des laboratoires du sommeil, les bruits peuvent affecter la pression sanguine et le rythme cardiaque. Mais jusqu'à présent, peu d'études ont été effectuées sur les effets en dehors du laboratoire.

Dans le cadre de cette dernière étude, les scientifiques ont suivi la pression sanguine de 140 volontaires, dans leurs domiciles, situés à proximité de quatre grands aéroports d'Europe : Londres Heathrow (Royaume-Uni), Malpensa (Milan, Italie), Athènes (Grèce) et Arlanda (Stockholm, Suède). La mesure du niveau sonore dans la chambre a été faite de façon numérique et la pression sanguine du volontaire était relevée automatiquement toutes les 15 minutes.

Les mesures révèlent que la pression sanguine augmente notablement après un «évènement sonore» de plus de 35 décibels, même si la personne reste endormie et n'est donc pas consciemment perturbée. En moyenne, le passage d'un avion augmente la pression artérielle systolique (lorsque le cœur se contracte) de 6,2 mmHg et de 7,4 mmHg la pression diastolique (lorsque le cœur se relaxe).

L'augmentation de la pression sanguine est proportionnelle à la force du bruit : pour une augmentation de 5 décibels du bruit de l'avion, la pression sanguine augmente en moyenne de 0,66 mmHg.

Des réactions similaires ont été observées pour d'autres sources de bruit telles que la circulation routière; autrement dit, l'effet ne dépend pas de l'origine du bruit mais de son niveau sonore.

source(s) :

bruit-et-operations-d-amenagement-urbain.pdf

La pollution sonore, un problème de santé pour nos enfants et un facteur d'inégalité

Des informations concernant le niveau du bruit résultant non seulement des avions mais également du trafic routier ont été collectées à l'aide de cartes de contours existantes et de mesures prises dans les écoles, puis analysées à l'aide de modèles sonores. Des tests standardisés ont ensuite été conduits pour mesurer la capacité des enfants à retenir les informations dispensés en classe (mémoire épisodique, de travail et prospective), leur attention soutenue et leur compréhension écrite. Près de 3000 enfants de quelques 90 écoles ont participé à RANCH.

Les effets du bruit des avions et des véhicules ont été analysés séparément puis ensemble. Cette approche a contribué à mettre en lumière l'interaction entre les deux sources principales de pollution sonore dans les zones urbaines. Par exemple, le bruit provenant du trafic routier affectait la mémoire épisodique alors que le bruit des avions non. D'autre part, les participants au projet RANCH ont montré que le bruit des avions retardait l'âge de l'apprentissage de la lecture. Un effet combiné a été constaté dans le cas de la compréhension écrite.

Le système d'évaluation neurocomportementale (NES) a permis aux chercheurs d'évaluer l'impact du bruit sur toute une gamme de paramètres cognitifs. Bien qu'aucun trouble des fonctions motrices et de la perception n'ait été constatés, les deux types de bruit avaient un impact négatif sur l'attention et la réaction. En fait, un mécanisme complexe de rétroaction entre le bruit généré par les avions et celui du trafic routier a été découvert.

Globalement, les découvertes du projet RANCH confirment que la pollution sonore porte atteinte au développement cognitif normal des enfants.

source CORDIS

Le bruit à Toulouse

source Toulouse métropole

Légende de la carte d'environnement sonore de Toulouse métropole

PPBE_TM_mai2017_bd.pdf
carte_des_5_classes_de_voies_bruyantes.pdf
carte_des_secteurs_affectes_par_le_bruit.pdf
secteurs_affectes_bruit_train.pdf

Protection de la trame blanche

La Trame Blanche est la capacité à restaurer des systèmes où il n’y a pas trop de perturbations sonores

source(s) :

2020-03-11 - Rapport - Bruit et biodiversité.pdf
golfe_morbihan_trame_blanche_0.pdf

Solution anti-bruit

Route anti-bruit

A travers toute la France des revêtements anti-bruit pour chaussée sont testés comme à Paris.

L’IDRRIM (Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité) qui fédère l’ensemble des acteurs publics et privés de la communauté des infrastructures a constaté que les prescripteurs routiers (maîtres d’ouvrage, gestionnaires, etc.) restent encore peu informés sur les revêtements de chaussées peu bruyants et très peu d’entre eux introduisent des critères de performance acoustique dans les marchés. C'est pour cela que l’IDRRIM a produit un guide qui vise donc à combler ce manque en dressant un état de la connaissance et de la pratique sur les méthodes de mesure du bruit de roulement, les performances acoustiques des revêtements de chaussée et leur évolution dans le temps. Il donne quelques exemples de prescriptions et des recommandations.

Le guide s’adresse aux acteurs de la construction routière, entreprises, maîtres d’œuvre ou maîtres d’ouvrage, aux gestionnaires de réseaux routiers ou de voirie urbaine, aux ingénieurs et techniciens des services techniques ou de bureaux d’études en charge de la problématique du bruit.

Le présent guide a été rédigé par le GNCDS dans le cadre des travaux du comité opérationnel Gestion de Patrimoine d'Infrastructures de l'IDRRIM.


source(s):

7535-IDRRIM_Guide-bruit-de-roulement.pdf

solution anti-bruit, société Metabsorber

METABSORBER transforme n’importe quel matériau en parfait absorbant sonore, garantissant l’alliance du Style et de la Praticité. C’est l’art de structurer des matériaux pour façonner et améliorer la qualité de l’environnement sonore de notre quotidien grâce à l’ingénierie des métamatériaux acoustique et sa capacité inédite à dépasser les limites des matériaux conventionnels.


source(s):

metabsorber-FEMTO-eco-technologie.mp4

Projet HOSANNA, utilisation de défenses vertes contre le bruit

La pollution sonore, particulièrement de la circulation, devient un problème important au sein de l'UE, une majorité étant exposée à un niveau sonore extérieur supérieur aux normes émises par l'OMS. Même si le bruit intérieur peut être partiellement atténué, le contrôle du bruit extérieur est plus difficile mais peut être atteint dans les zones urbaines vertes.

Pour apporter des solutions, l'UE a financé un projet de 13 membres HOSANNA sur 2,5 ans jusqu'en avril 2013. Les objectifs généraux étaient de développer, tester, vérifier et diffuser de nouvelles méthodes de réduction de bruit en utilisant des moyens naturels et artificiels. Le travail était réalisé selon quatre thèmes: barrières de matériaux naturels et recyclés, ceintures vertes, traitement du sol et façades vertes sur les toits. En outre, le projet visait à modéliser et tester différentes combinaisons de méthodes, à comparer les coûts et les avantages et à diffuser les résultats.

Les résultats indiquent que des barrières acoustiques d'environ 1 mètre (m) réduisent le bruit de la circulation de 8 dBA à 1,5 m et de 6 dBA à 4 m. Avec l'ajout de barrières, le bruit de la route et du tram peut être réduit de plus de 10 dBA. En outre, une ceinture de 15 m d'arbres réduit les niveaux sonores de 3 dBA ; des réductions similaires ont été obtenues à l'aide de couvertures vertes classiques. D'autres appareils (y compris les éléments de durcissement sur sol lisse et des murs parallèles bas) ont également apporté une amélioration. La modélisation a prédit qu'un toit vert réduirait le bruit dans une cour intérieure de 3 à 8 dBA.

Une barrière végétale basse a été construite à côté d'une route à Lyon, en France. L'effet a été évalué à l'aide de mesures en conjonction avec des réponses à des questionnaires. D'autres appareils ont également été testés sur d'autres sites européens.

Les résultats du projet ont été diffusés dans un manuel de 10 chapitres et des accords avec l'éditeur ont été signés. Un résumé de 48 pages supplémentaire a été imprimé en janvier 2013 et distribué lors d'un atelier sur le projet.

Le projet HOSANNA a utilisé de nombreuses méthodes et combinaisons de méthodes pour contrôler le bruit de la circulation urbaine. Il en résulte une diminution de l'exposition et une amélioration de la santé des européens.


source: CORDIS

synthese_hosanna_2012.pdf

Projet PHOMETAPAN societé Phononic Vibes, structures acoustiques qui contribuent à réduire le bruit

Les technologies d’insonorisation actuelles sont basées sur des propriétés ou des microstructures de matériaux spécifiques, comme la mousse amortissante. Habituellement, ils doivent être fabriqués à partir de matériaux haute densité et peuvent être très coûteux.

Les métamatériaux acoustiques sont des matériaux conçus pour contrôler, diriger et manipuler les ondes sonores, et sont un candidat prometteur pour une utilisation dans les technologies de contrôle du son. Plutôt que de dépendre de matériaux spécifiques, leur succès repose sur des caractéristiques spécifiques de la forme de leur structure.

«Les métamatériaux comprennent tous les matériaux qui, grâce à une conception appropriée et à une fonctionnalisation de la topologie, atteignent des caractéristiques physiques spécifiques et des performances supérieures à celles des matières premières disponibles dans la nature. Ces propriétés ne dépendent donc pas de la nature microscopique et moléculaire des matériaux constitutifs mais uniquement de la géométrie et de la topologie finales», explique Giovanni Capellari, co-fondateur de Phononic Vibes.

Le projet PHOMETAPAN, financé par l’UE et hébergé par Phononic Vibes, a développé une nouvelle technologie basée sur des métamatériaux acoustiques. Le système absorbe et isole les vibrations sonores indésirables pour contrôler le niveau sonore qui le traverse. D’une largeur de seulement 5 cm, les nouveaux panneaux innovants de PHOMETAPAN peuvent être jusqu’à deux fois plus efficace pour réduire le bruit que les produits d’insonorisation concurrents.


source(s) :

Sanction anti-bruit

Radar méduse, radar anti-bruit

Le radar anti-bruit, aussi appelé "radar méduse", est équipé de quatre micros, qui enregistrent plusieurs fois par seconde les bruits environnants, notamment ceux des motos. Contrairement aux radars "classiques", le radar méduse ne sert pas à réguler la vitesse des utilisateurs. "Il mesure non seulement les décibels, mais aussi la provenance du bruit : l'innovation est de pouvoir repérer la trace acoustique d'un engin qui passe sur la voie"

Ce radar peut être utilisé dans différents contextes : selon sa créatrice, il est déjà exploité dans certains quartiers animés de Paris, pour comprendre la contribution de chaque établissement dans les nuisances sonores. Il peut également être utilisé sur les chantiers, afin d'améliorer l'information des riverains. Selon franceinfo, la France est le troisième pays, derrière les États-Unis et l'Italie, où les habitants souffrent le plus du bruit. Paris serait même la deuxième ville du classement, juste après Naples, en Italie.

source : L'EXPRESS