Gestion de la pollution de l'eau
Gestion de la pollution de l'eau
Il est important pour le collectif d'avoir une bonne gestion de la pollution de l'eau.
Via cette page nous présenterons des exemples avant de faire nos propres propositions.
Définition de la pollution de l'eau
Les pollutions de l'eau peuvent se présenter sous différentes formes notamment chimiques, mais aussi bactériologiques, pollution thermique, et les eaux ou masses d'eaux concernées peuvent être douces, saumâtres ou salées, souterraines ou de surface. Il peut même s'agir de la pluie ou des rosées, de neige ou des glaces polaires.
L'Hers un cour d'eau souvent pollué
source(s) :
Des Fossés souillés à Paleficat
L'eau est très présente à Grand Selve et Paleficat
9.5 Cartographie remontée de nappes - donnees BRGM.pdf9.8 Etude hydraulique - mai 2015.pdfFaciliter l'épuration de l'eau
Projet REMEB, société française IMECA et autres sociétés du consortium REMEB
Des essais sur les membranes développées par le projet REMEB, financé par l’UE, ont montré la manière dont les installations municipales peuvent filtrer et recycler les eaux usées de façon rentable pour des applications variées, notamment le nettoyage des rues et même l’irrigation agricole. L’innovation pourrait également permettre aux industries de recycler leurs propres eaux usées et, par conséquent, réduire les coûts et leur impact environnemental.
«Les membranes ont fait l’objet de tests à l’usine de traitement des eaux usées municipales d’Aledo, à Murcie, en Espagne», explique Elena Zuriaga de FACSA en Espagne, coordinatrice du projet REMEB. «Après leur succès, notre intention est de continuer à travailler sur l’amélioration des membranes céramiques et d’apporter des solutions à l’environnement industriel.».
source : CORDIS
VW_poster_REMEB_841X1189mm_en.pdfProjet de membrane NEOPHIL, société française Polymem
La société Polymem réalise des essais pilotes avec l’Usine de production d’eau potable de Tournefeuille pour l’utilisation d’une membrane d’ultrafiltration. Cette technologie membranaire permet de traiter les eaux en une seule étape et sans ajout de produits chimiques.
Cette membrane d’ultrafiltration dénommée Neophil® permet d’affiner le traitement des eaux et de réduire les coûts de production. Elle a été développée par la société Polymem installée en banlieue toulousaine et spécialisée dans la fabrication des membranes fibres creuses pour le traitement de l’eau et des fluides.
La membrane Neophil® prend la forme d’une fibre creuse de moins d'un millimètre de diamètre, à l'intérieur de laquelle l'eau filtrée peut circuler.
Fabriquée à partir de nouveaux matériaux polymères (développés conjointement avec la société Arkema) elle possède une surface poreuse qui permet de laisser passer l’eau et les sels minéraux, et de retenir à l'extérieur de la membrane l’ensemble des matières en suspension, bactéries et virus, ainsi que les microplastiques et nanoplastiques.
La filtration de l'eau s'effectue à la surface de la membrane par ce procédé physique de séparation des éléments.
Cette expérimentation a été lancée par la Direction du Cycle de l’eau de Toulouse Métropole en mai 2018 pour une durée de 18 mois, sur une ressource destinée à la production d’eau potable.
Elle fait suite à une première expérimentation réalisée avec la société Polymem pour la réutilisation d’eau en irrigation sur la station de dépollution de Ginestous en 2016-2017 :
2016-2017, expérimentation n°1 membrane Neophil® : réutilisation d'eau en irrigation
2018-2019, expérimentation n°2 membrane Neophil® : production d'eau potable
Cette nouvelle expérimentation va être reconduite pour une seconde phase de 18 mois. Les tests réalisés lors de la première phase sont très satisfaisants, mais il convient désormais de tester le comportement de cette membrane dans le temps, pour montrer sa « durabilité ».
source(s) :
Valorisation des produits de l'épuration de l'eau
Projet POWERSTEP, consortium allemand POWERSTEP (VEOLIA DE et autre)
Tandis que la majorité de l’industrie européenne du traitement des eaux usées, à l’aide d’améliorations en matière d’efficacité énergétique, entend atteindre la neutralité énergétique (où le traitement génère la même quantité d’énergie qu’il n’en consomme), les chercheurs indiquent que les ambitions pourraient être plus élevées.
Des études mettent en évidence le fait que le traitement des eaux résiduaires dans les usines de traitement pourrait déjà offrir une nouvelle source d’énergie renouvelable sans compromettre les performances. D’ailleurs, selon les calculs, l’énergie chimique potentielle contenue dans les eaux usées municipales en Europe est d’environ 87 500 GWh par an.
Le projet POWERSTEP (Full scale demonstration of energy positive sewage treatment plant concepts towards market penetration), financé par l’UE, entend montrer qu’il est possible d’établir des usines de traitement des eaux usées à énergie positive sans l’utilisation d’autres sources d’énergie renouvelables externes, uniquement avec l’énergie des eaux résiduaires.
source(s) :
Méthanisation des boues
Station de Ginestous à Toulouse
Production de biogaz de source agricole (Mortagne-sur-Sèvre)
CP-SUEZ-Contrat-Pau-Bearn-Pyrenees-2021-08-30-FR.pdf