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Journal d’un jeune incompris

Mercredi 3 avril

Un de mes professeurs s'est porté volontaire pour animer, dans le cadre des activités culturelles du lycée, le club D.I.H (droit humanitaire international). J'y ai adhéré. En effet, je m'y suis inscrit dans le but de mieux connaître un sujet évoqué, à maintes reprises mais incidemment et sans être approfondi, au journal télévisé. Cette envie s'inscrit aussi dans le droit fil de mes préoccupations qui ont toujours eu trait à la politique internationale.

Le professeur nous a montré que, dans l’attente (improbable) d’une communauté internationale sans guerre, il était nécessaire qu’une convention qui réglemente les hostilités entre belligérants et protège civils, blessés et prisonniers de guerre soit signée par tous les pays. Il nous a dit, par ailleurs, que la Croix-Rouge était dans la pensée de Jean Henri Dunant, à l'initiative duquel elle était née, un organisme neutre qui intervenait dans le souci d’apporter, en temps de guerre ou de sinistre naturel, une aide matérielle aux populations en difficulté et dans le dessein de contribuer au règlement des conflits par des voies pacifiques.

Le professeur nous a parlé aussi d’autres organisations humanitaires qui, dans le sillage de la Croix-Rouge, se sont donné comme mission de s'occuper des civils dans les régions en proie à des conflits armés. Nous avons débattu de l'histoire et des œuvres de M.S.F (Médecins sans frontières). J'ai personnellement soulevé la question des bénévoles qui font, dans l’ombre de leurs chefs, figures médiatisées à outrance, un travail formidable mais méconnu par le grand public. J'ai dit toute mon admiration pour ces gens qui vivent dans le voisinage des champs de batailles et mettent leurs vies en péril pour la plus noble des causes, celle de la sauvegarde de la dignité humaine.

Dans la foulée de cette discussion, nous avons décidé, mes camarades et moi, de faire un travail de recherche sur ces soldats anonymes dans l’intention de contribuer à mieux faire connaître le travail qu'ils font au quotidien.

Mohamed Néjib TAYEB