Quelques remarques

J'ai écrit ceci il y a trèèèès longtemps. Je n'ai pas encore relu, je le laisse en attendant de voir ce que j'en fais et si cette partie survit à la relecture des romans.

Attention : SPOILERS

Se tromper sur ce que les autres vont dire :

Très souvent, un personnage pense qu'un autre va dire telle ou telle autre chose. Mais en fait cette personne dit des choses totalement différentes.

Par exemple, on peut noter le fait que Simon connaisse bien mieux Helen que Thomas ne la connaît dans la mesure où Simon connaît les pensées d'Helen et ce qu'elle va faire ou dire, avant qu'elle-même en soit consciente. (Le lieu du crime)

A l'inverse, Thomas se trompe souvent sur ce qu'il pense qu'Helen va dire :

*Le lieu du crime :

"-Pour quelle raison a-t-il tué Gowan ? Plus que n'importe quoi d'autre, Tommy, ceci me parait dénué de sens.

Lynley se demanda comment il avait pu penser qu'Helen l'accueillerait avec les reproches qu'il avait tant mérités. Il s'était préparé à les entendre, à les admettre. Mais dans la confusion de ces derniers jours, il avait oublié ce qui était l'essentiel du caractère d'Helen, sa gentillesse et sa bonté fondamentales."

*Egalement dans "le visage de l'ennemi", quand Thomas et Helen parlent du mariage.

*Et, je crois, à la fin de "Un goût de cendres".

Helen se trompe sur ce que Thomas va dire dans "Le visage de l'ennemi", au début, quand ils se voient pour la première fois : au lieu de lui dire qu'il ne la croit pas, il s'excuse de la "bousculer".

Mais c'est surtout flagrant dans "le visage de l'ennemi" entre Eve Bowen et Alexander Stone. Plusieurs fois, dans leur dernière conversation au restaurant, Eve pense qu'Alex va dire une chose, et il dit tout l'inverse.

Occasionnellement, certaines phrases n'ont pas vraiment de sens dans la conversation.

Par exemple, dans "Cérémonies Barbares", Lynley va chez Simon. Il parle avec Déborah. Elle lui dit "Pourquoi as-tu peur de regarder les choses en face ?". Ce à quoi il répond : "Et toi, de quoi as-tu peur ?".

J'ai trouvé que ces remarques n'étaient pas vraiment ajustées à la conversation. C'était surtout pour permettre Thomas de faire une remarque sur la tension des relations entre Deb et Simon.

Traducteurs :

Les 9 premiers livres publiés ont eu 3 traducteurs différents :

-Hélène Amalric pour Le lieu du crime ;

-Phillipe Loubat-Delranc pour Le meurtre de la falaise ;

-Dominique Wattwiller pour tous les autres.

Je préfère les traductions de Dominique Wattwiller.

Ce qui m'a le plus frappé dans Le meurtre de la falaise, c'est le changement de vocabulaire. Il était étrange d'entendre les expressions favorites de Barbara dans la bouche d'autres personnes, et les siennes disparaître.

J'ai également été surprise de constater que dans de nouvelles éditions des livres, la traduction est différente. J'ai pu constater cela pour les livres Enquête dans le brouillard, Le lieu du crime, Cérémonies barbares, et Une douce vengeance. La version France loisirs, et celle des éditions Omnibus n'est pas exactement la même. (pourquoi ???)

Note sur "Une patience d'Ange" : Dominique Wattwiller semble jouer un rôle plus important qu'auparavant, vu que elle ne se contente pas seulement de traduire les livres d'EG (elle s'est d'ailleurs fait aider pour la traduction de ce livre), mais elle a également fournit des renseignements complémentaires à EG pour l'écriture de ce livre (voir les remerciements d'EG).

Incohérence (selon moi) : dans Une douce vengeance :

Quand Trenarrow sort son revolver, Lynley émet dans sa tête tout un tas d'hypothèses sur la provenance de l'arme. Il me semble qu'étant donné qu'il est policier, il aurait du se faire une idée au premier regard. Et de toutes manières, n'importe qui peut différencier une vieille arme (il emploie le terme "antiquité") d'une arme récente, non ?

Malgré le fait que la situation puisse le troubler grandement, je trouve ce genre de pensée incorrect.