Résumé
Londres. A l'arrière d'un bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa soeur et son frère roulent vers leur destin.
Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit.
Tout est en place pour une rencontre. Inexorablement fatale. Car, même s'il l'ignore, Joel est une arme vivante. Le détonateur, c'est son histoire, le chaos qu'on lui a donné pour tout bagage. L'explosif ? C'est son quartier, écrasé par la misère et la violence qu'elle génère. Jusqu'au dernier moment, Joel pense qu'il pourra choisir. Mais d'autres ont peut-être déjà choisi pour lui...
Précisions
Extrait du message d'Elizabeth George à ses lecteurs dont la version complète est ici :
Dans Anatomie d'un crime, je voulais m'éloigner de la mort d'Helen et la voir d'une perspective totalement différente. En créant ce roman, je savais que je pourrai créer une controverse chez mes lecteurs car j'excluais totalement du livre les principaux personnages, pour ne laisser qu'une brève apparition à Winston NKata et Barbara Havers dans les dernières scènes. Mais je voulais accomplir deux objectifs. Je voulais revenir en arrière dans le temps et tourner le prisme de la mort d'Helen pour permettre au lecteur de voir les évènement qui ont amené à cela, mettre le lecteur dans la position de tout connaître de ce crime, plus que la police ne le saura jamais. Je voulais également forcer le lecteur à se préoccuper de Joël Campbell autant qu'il se préoccupait d'Helen Clyde, bien qu'il ait participé à sa mort.
A l'origine, l'histoire de Joël faisait partie du roman précédent, Sans l'ombre d'un témoin, et mon intention était de créer cette histoire [as part of an hour-glass plot structure]. Mais tandis que je la rédigeais, j'ai commencé à réaliser qu'il s'agissait d'une histoire plus importante que ce qui pouvait être mis en histoire secondaire dans un livre. J'ai vu tout l'aspect social, culturel, émotionnel, familial, et psychologique avec lesquels Joël devait faire, ne pouvaient être correctement traités sans que Sans l'ombre d'un témoin fasse plus de 1500 pages. Cela me semblait trop long, obligeant le lecteur à se souvenir de plus d'une trentaine de personnages. Alors j'ai supprimé tout ce sujet et quand il a été temps d'écrire le roman suivant Sans l'ombre d'un témoin, l'histoire de Joël était ce que je voulais écrire.
J'ai été largement satisfaite de la réaction à ce roman. Dès qu'un écrivain dévie de la norme - la norme étant ce qu'il écrit habituellement - c'est quelque chose d'effrayant. Il ne sait pas comment les vendeurs, les lecteurs, les éditeurs et les critiques vont réagir. Le fait que certains lecteurs aient choisi de ne pas le lire parce qu'il n'est pas à propos de Lynley et Havers m'attriste, c'est vrai. Mais j'ai été autrement excitée par la façon dont le roman a été encensé par mes autres lecteurs, mes éditeurs, mes collègues et les critiques. Le voir apparaître dans la liste des meilleurs romans de 2006... Ca a été une expérience magnifique qui m'a montré que le risque en valait la peine.
Lynley revient dans le roman suivant, Le rouge du péché, qui, je l'espère, sera apprécié des lecteurs. Cela se passe quelques semaines après la mort d'Helen, il est en Cornouailles, ou il essaie de se remettre. En allant en Cornouailles, son intention était de ne jamais être un policier à nouveau. Mais les choses ne se passent pas comme il l'entendait. Comme c’est souvent le cas dans la vie en général.
Whidbey Island, Washington
14 Février 2007
Dans la Presse
Sera complété quand j'aurai lu le livre
Mon avis
Sera complété quand j'aurai lu le livre... si je le lis un jour