29 septembre 2018
La semaine de Pierre de Jade
Citation de la semaine
" Rien de plus efficace que de jouer avec les mots pour déjouer les maux."
Revue de presse
Les journées La REM se déroulent ce week-end dans toute la France. Pour beaucoup elles risquent de se transformer en journées de l'amer.
Marcel Campion, forain propriétaire de la grande roue des Tuileries, a annoncé sa candidature à la Mairie de Paris pour les Municipales de 2020. Son slogan de campagne est déjà trouvé "Un pour tous, tous forains !"
Le conseil municipal de Levallois a voté une augmentation de 56% de l'indemnité de Patrick Balkany. Il savait que Levallois paierait une nouvelle fois.
Emmanuel Macron a été désigné champion de la Terre à New-York lors du One Planet Summit. Yannick Noah s’est aussitôt empressé de le sélectionner pour jouer la finale de la Coupe Davis qui aura lieu à Lille sur terre battue.
Sept enfants sans bras ou sans main ont vu le jour entre 2009 et 2014 autour de Druillat un village de l’Ain. Les médecins n’ont pas trouvé d’explication, un mystère supplémentaire après les bras cassés au boulot.
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Boutades à l'ancienne
Si vous ne faites pas preuve d'empathie envers l'autre, c'est l'autre qui en pâtit.
Il y a des gens qu'on ne peut pas voir en peinture et d'autres qu'on ne peut pas encadrer, et sans vouloir noircir le tableau ce ne sont pas toujours les mêmes.
L'engrenage de la malchance finit toujours par nous mettre à cran.
Depuis le temps que je dresse la table, non seulement elle n'est toujours pas capable de mettre le couvert mais en plus elle demande une rallonge.
La nouvelle de la semaine
ça commence à chauffer !
Il n’est pas loin le temps où les lanceurs d’alerte sur le réchauffement climatique échauffaient les oreilles de ceux, nombreux, qui les faisaient passer pour des illuminés empêcheurs de polluer en rond.
Depuis les certitudes de leurs opposants qui pourtant ne manquaient pas d’air ont vacillé sous la force des ouragans, tornades et autres typhons au point de les conduire à une prise de conscience qui s’est traduite dans un premier temps par une limitation drastique à deux barbecues par semaine, ou trois si le voisin apporte le pastis.
Car outre ces emballements éoliens et la baisse sensible en Normandie de la fréquence des averses estivales entre les périodes de pluie, d’autres phénomènes climatiques ont marqué les esprits ces dernières années.
La banquise fond à la vitesse du pouvoir d’achat des retraités et on trouvera bientôt plus de glace dans un congélateur équatorien qu’au Pôle Nord.
Les fleuves et les rivières sortent de leur lit plus rapidement qu’un troufion retardataire sous les hurlements d’un sergent-chef. Le niveau des mers s’élève inéluctablement alors que le niveau des belles-mères reste très terre-à-terre malgré quelques débordements.
Les forêts s’enflamment plus vite qu’un électeur crédule face aux promesses de son candidat, les forêts comme la cote du candidat et les espoirs de l’électeur finissant dans tous les cas par des cendres.
Bref ça devient chaud et j’ai bien peur que deux barbecues par semaine, ça ne suffise pas.