Le dernier chapitre est une conclusion, il ne s'agit pas de refermer une boucle: Candide ne retourne pas à son point de départ, il s'installe non pas dans un château (oisiveté/noblesse), mais dans une métairie ( travail/ "petite compagnie). Le lieu est symbolique "le jardin", il se situe à Constantinople, l'Orient, ici, tranche avec la philosophie occidentale et développe, notamment à travers les personnages du derviche et du vieil homme une autre forme de sagesse qui s'accommode moins de paroles et prône davantage d'actions à la mesure de l'homme. Il ne s'agit plus d'un jardin d'Eden, d'une sorte de paradis comme il a pu être parodié dans le premier chapitre, mais d'un jardin à la fois intérieur, que l'on cultive par la pensée, et d'une terre, au sens concret du terme, que l'on cultive et entretient par le travail afin d'en obtenir les fruits. Dans ce dernier lieu symbolique Candide parvient à exprimer sa propre philosophie "Il faut cultiver son jardin".
Une nouvelle sagesse
- le refus du parler pour ne rien dire
- le refus d'un savoir sans intelligence
- l'apologie du travail
L'évolution des personnages
- Candide
-Pangloss
- la petite compagnie