Le droit de frapper un enfant

Le droit de frapper un enfant

Les enfants sont aujourd'hui, dans presque tous les pays, la seule catégorie d'êtres humains qu'il soit permis de frapper légalement, alors qu'ils sont aussi les plus fragiles, les plus vulnérables, et ceux sur qui la violence a les effets les plus graves. Ces coups subis à l'âge où le cerveau des enfants est en plein développement ne sont jamais anodins, ils apprennent notamment aux enfants à régler les conflits par la violence. Vivre à Chalon

"Aux États-Unis, 19 États permettent encore le châtiment corporel dans les écoles, bien que la plupart d'entre elles demandent maintenant le consentement des parents pour y avoir recours. Grâce à cette nouvelle preuve que cette pratique pourrait en fait nuire aux habiletés cognitives des enfants qui sont nécessaires au contrôle de soi et à l'apprentissage, les parents et les décideurs peuvent être mieux informés", a déclaré la professeure Stephanie M. Carlson. Techno-Science

Un père de famille s’est vu imposer une peine d’emprisonnement à être purgée de façon discontinue, hier, pour avoir frappé son bébé d’un mois en juin 2008. Le Journal de Québec

Ce matin-là, la plus jeune a reçu un coup de couteau dans le dos, arme lancé par sa génitrice, ivre de colère. Une réaction ultra-violente d'une maman qui ne supporte pas la rébellion au sein de sa famille. L'Union

Il brûle les mains de ses neveux pour les punir. Les Nouvelles Calédoniennes

Enfant battu à Cohade, la belle-mère sera fixée sur son sort le 10 mai. Le Progrès

Un enfant battu pendant onze ans. 7sur7

À Lille, une mère a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa fille de 9 ans. Une sanction inhabituelle qui fait débat. Psycho enfants

L'enfant frappé parce qu'il a oublié sa casquette à l'école ! La Voix du Nord

Alors que l'on célèbre samedi l'anniversaire de la signature de la convention internationale des droits de l'enfant, le docteur Antier estime que la France n'est pas à jour en matière de protection de l'enfance. Sur recommandation du Conseil de l'Europe, une vingtaine de pays européens prohibent les châtiments corporels. Aussi propose-t-elle d'inscrire une loi dans le Code civil (et non dans le Code pénal) pour préciser que «les titulaires de l'autorité parentale n'ont pas le droit d'user de violences physiques, d'infliger des souffrances morales ni de recourir à aucune autre forme d'humiliation de l'enfant». Le Figaro

Ce n’est pas aux enfants de changer. C’est aux adultes de faire le constat d’échec de leurs réalisations et de se remettre en question face aux générations futures. Éduquer un enfant ce n’est pas lui démontrer notre toute-puissance et notre infaillibilité et le forcer à obéir. Le Monde

Tous les coups ne sont pas permis. C’est le code pénal qui le dit : personne (encore moins les enseignants chargés d’une mission publique à leur égard) n’a le droit de maltraiter des enfants. Mais aucun texte ne situe réellement la frontière entre la maltraitance et la remontrance non répréhensible. « Tout contact physique doit être évité, mais il n’existe pas de liste exhaustive des gestes à ne pas commettre », indique le vice-rectorat. C’est en fait la justice qui tranche, par une interprétation au cas par cas, sachant que « le droit de correction est reconnu uniquement aux parents », précise la procureure de Nouméa. Pour qualifier des violences volontaires, trois éléments doivent être réunis : l’intention, l’infraction à la loi et la preuve matérielle. « Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’au bleu. Secouer un élève un peu violemment peut être punissable pénalement », affirme la procureure. Les Nouvelles calédoniennes

Ce qui donne une idée du nombre d'enfants violentés en silence ou encore celui des victimes de la maltraitance «ordinaire». Dans un pays où le bâton à l'école fait partie des outils pédagogiques, ou personne n'imagine que des tiers - police et justice comprises - viennent lui contester son «droit d'éduquer ses enfants comme il l'entend», l'appel de la commissaire Messaoudène a quelque chose de pathétique. Le Temps d'Algérie

Le bâton et l’injure sont devenus deux instruments qu’utilise l’enseignant pour maintenir sa position de force vis-à vis de l’élève. Pourquoi en est-on arrivés là ? Les châtiments corporels et verbaux sont-ils propres aux Algériens ? L'Expression

C’est le 21e anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant. Qu’en est-il de la situation en Algérie ? Encore du pain sur la planche. Si certains pays commémorent cette date dans la satisfaction et l’espoir, il s’agit pour notre pays, d’une mise en garde contre les dangers qui guettent ces enfants. Fragile et fragilisée, cette frange est victime d’abus sexuels, de rapt et de séquestration. Plus grave encore, cette violence s’étend à l’école. Censé assurer le rôle de parents, l’enseignant fait preuve d’une agressivité sans précédent. L'Expression

Cependant du côté des parents, on apprend que les châtiments corporels sont, au sein des établissements scolaires, devenus monnaie courante malgré une circulaire ministérielle qui en interdit formellement cette pratique. «Le prof qui touchera mon fils va payer», a déclaré l’un d’eux. D’autres ont avoué n’être plus capables de maîtriser ou de contrôler leurs enfants, à cause de tout ce que leurs enfants voient et vivent dans la société, en se déclarant compréhensifs par rapport aux difficultés rencontrées par les enseignants pour faire assimiler un cour dans une classe surchargée et composée d’un groupe d’élèves indisciplinés. Cependant, les éducateurs pensent que battre physiquement un élève est plus qu’effroyable, surtout si l’auteur de ces punitions est un enseignant astreint à la pédagogie voire à la douceur envers des enfants sans défense. La Tribune d'Algérie

C’est ainsi que, dans les écoles aussi bien que dans les familles, ce droit de l’enfant doit être accompagné, voire précédé, du respect et de la garantie d’autres droits tout aussi fondamentaux sinon primordiaux : le droit à l’intégrité physique et le respect de l’intégrité morale.Or, ce n’est pas le cas dans certains établissements scolaires, qu’ils soient écoles, collèges ou lycées, dans la wilaya de Tlemcen, à l’instar d’autres villes algériennes. Plusieurs enfants sont malheureusement victimes de cette violence qui parfois dépasse le seuil de l’acceptable, si tant est qu’on puisse accepter de voir frapper son enfant. D’ailleurs, bon nombre de parents ont assigné en justice des enseignants qui ont dépassé la mesure de la punition et ont blessé leurs enfants. Mais c’est une minorité. En effet, de nombreux pères estiment que le châtiment est un moyen de se faire respecter par l’élève et d’imposer la discipline, ce qui amènera l’enfant à préparer ses leçons, faire tous ses devoirs et réviser, de peur d’être puni, donc à surmonter ses difficultés et avoir de bons résultats scolaires.Ainsi, ces pères s’accommodent de cette violence. La Tribune

Un éducateur vaudois lutte contre la bastonnade des enfants au Cameroun, à l’origine de la banalisation de la violence, selon lui. Il a créé avec un psychologue camerounais, l’organisation EMIDA pour sensibiliser parents et enseignants. Swissinfo

Malgré l’interdiction du châtiment corporel dans les établissements scolaires, les enseignants n’hésitent pas à faire recours à la chicotte. Quotidien mutations _ Quotidien mutations _ Quotidien mutations

La chicotte a de moins en moins bonne presse à l’école. Sous l’aiguillon de structures de défense des droits des enfants, les enseignants fouettards sont sur la sellette. Mais, dans l’opinion publique, l’unanimité sur la question est loin d’être faite. Et nombreux sont ceux qui considèrent que c’est une erreur "pédagogique" de retirer totalement le bâton de l’école. Le Podcast Journal

Des membres du Sénat canadien cherchent encore une fois à ce que la fessée soit déclarée illégale au pays. Canoë

Une fille âgée de 14 ans, prénommée Sarah, élève d’une école primaire située à 16 Kms de Mbombokonda dans le secteur de Ntombinzale au Bandundu est décédée dernièrement, des suites des coups de fouet lui administrés par son enseignant à l’école, a appris l’ACP jeudi, d’une source familiale. MediaCongo _ Agence Congolaise de Presse

Selon le document, de nouvelles études sur la problématique en Afrique de l’Ouest ont également été menées en Guinée, au Mali, au Niger et en Sierra Leone par Plan International et certains de ses partenaires. Ces enquêtes dans ces 4 pays susmentionnés ont révélé que le châtiment corporel et la violence sexuelle sont non seulement répandus en Afrique de l’Ouest mais qu’ils prennent également de l’ampleur avec comme corollaires l’école buissonnière, les mauvais résultats scolaires et le taux élevé d’abandon scolaire. Le Soleil

Malgré les progrès obtenus ces dernières années, les taux de fréquentation scolaire au Mali sont toujours plus bas que la moyenne régionale, surtout pour les filles. En 2008, le taux net de scolarisation en primaire était de 78% pour les garçons et 65% pour les filles, alors que la moyenne régionale était de 78% et 74% respectivement. Dans le secondaire, seuls 35% des garçons et 22% des filles étaient scolarisés la même année. La violence en milieu scolaire est devenue l’un des facteurs reconnus d’abandon et d’échec scolaire. En ce sens, la violence faite aux enfants en milieu scolaire est un déni du droit d’accès à l’éducation, à une éducation de qualité et au respect de la personne et à la non-discrimination dans le système éducatif. Plan international

Les résultats d’une enquête réalisée dans 60 écoles de la banlieue ont indiqué que plus de 50% des élèves de l’élémentaire sont frappés par leurs enseignants. Ces derniers pensent que la cravache reste le moyen le plus efficace pour pousser les élèves à apprendre leurs leçons. Le Soleil

Selon le griot, tout enfant a besoin "d’un encadrement, d’une autorité forte pour le mettre dans le droit de chemin", aussi bien dans la maison qu’à l’école. "Je ne suis pas pour l’autoritarisme aveugle, ni pour les châtiments corporels à tout bout de champ, mais l’enfant a besoin de repères, de modèle et non de certains droits qui ne contribuent qu’à des déviances et des contre-valeurs", a assuré Mamadou Mar. Il a soutenu que la société traditionnelle respectait plus les droits des enfants dans la mesure où ils avaient "droit au chapitre, ils étaient associés très tôt aux prises de décision et assistaient à certaines assemblées pour être capables demain de remplacer les vieux". Agence de Presse Sénégalaise

Ce rapport énumère les problèmes et les priorités sur la réalité de la violence à l'égard des enfants dans le monde arabe. À ce propos, il démontre la persistance de plusieurs formes de violences, notamment le châtiment corporel, la violence psychologique, la discrimination, la négligence et les mauvais traitements, allant aux abus sexuels subis au foyer, l'humiliation à l'école, ou encore l'infanticide ou ce qu'on appelle crime d'honneur. Le Matin

Ce n’était pas un accident. Le petit Lucas, 4 ans, est mort à Lyon mardi dernier, d’un coup de pied au ventre. Le Journal de Saône-et-Loire _ Le Progrès _ Le Journal de Saône-et-Loire

Son fils a été retrouvé avec un œil au beurre noir, la lèvre éclatée et présentant des contusions et des traces de coups anciens, le tout parce qu'il ne travaillerait pas bien à l'école. Midi Libre

Les premiers pans du dossier laissent filtrer ce que la JLD a qualifié de « climat de terreur dans la famille ». Avec un père qui punissait ses rejetons « pour tout et n’importe quoi », dixit la magistrate. Et qui n’envoyait pas les enfants à l’école lorsque ceux-ci étaient couverts d’hématomes. Est Républicain

Ma fille s'est pris des baffes, des coups de poing. J'ai décidé de ne pas l'envoyer à l'école. Vous me voyez aller devant le directeur pour me justifier de la marque sur l'arcade de ma fille ? C'était à cause de la tranche d'aspirateur. J'avais perdu toute lucidité. Je ne me voyais plus. Je ne parlais de rien à personne, j'avais honte de ne pas pouvoir amener un équilibre à mes enfants. L'Union

La punition corporelle à l'école fait débat. L’éducation. Ce mot, c’est la raison de vivre des parents coréens. Rien n’est plus important que l’éducation de leurs enfants. Cours en classe, cours du soir, cours en institut, cours à la maison, cours privé. La vie des jeunes peut paraître parfois difficile. Mais un nouveau débat fait rage dans ce milieu parfois si mystérieux pour les parents. Un professeur a été filmé par le téléphone d’un jeune étudiant alors qu’il battait violemment un écolier, le lançant au sol, l’assenant de coups de pieds et lui lançant la tête contre le mur. Bienvenue en Corée du Sud

Deux enseignantes filmées en flagrant délit de maltraitance. Le Figaro _ Famili