a. Incidences
La biodiversité (locale) : ensemble des êtres vivants présents dans un milieu donné.
Document 1: Science avenir, la vallée de l'arve.
Les 160 000 habitants de la vallée de l’Arve étouffent dans des émissions chargées de particules fines et d’oxydes d’azote qui sont bloquées au sol lors d’épisodes anticycloniques.
"La vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, connaît d’intenses pics de pollution de l’air. En cause, le trafic routier et le chauffage au bois. Il ne fait toujours pas bon vivre au pied du mont Blanc où l'atmosphère excède les normes de salubrité plus de 35 jours par an. À l'instar de Paris, Lyon ou Marseille, cette région touristique ne parvient pas à répondre aux exigences des directives européennes. En cause notamment : l’intense trafic routier, avec plus de 600 000 camions partant chaque année à l’assaut du tunnel du Mont-Blanc. L'ensemble du trafic routier est d'ailleurs responsables de 70 % des émissions d’oxydes d’azote sur l'ensemble du département. Et le chauffage au bois dans 18.000 cheminées à foyer ouvert, responsable de 57 % des émissions de particules fines l’hiver. Des conditions aggravées par la situation géographique de la vallée qui subit lors d’épisodes anticycloniques un phénomène d’"inversion thermique".
Alors que les couches supérieures de l’atmosphère sont réchauffées par le soleil, les plus basses restent à une température inférieure, bloquant au sol les émissions polluantes. « Non seulement la vallée de l’Arve est encaissée, mais en plus la couche d’inversion thermique se fait à 50 mètres du sol quand elle est à 300 mètres au-dessus d’une ville comme Paris », précise Jean- Luc Jaffrezo, directeur-adjoint de l’Institut des géosciences de l’environnement (IGE, Grenoble)".
b. Compensations
"Une zone de plus de 3 000 hectares sur les pentes du Mont-Blanc sera protégée par un arrêté de protection d'habitats naturels qui interdit certaines activités humaines. Le texte doit être signé par la secrétaire d'Etat à la Biodiversité à la préfecture d'Annecy ce jeudi 1er octobre....
....C'est un arrêté qui ambitionne de ramener un peu de calme et une certaine protection de la nature sur les pentes du Mont-Blanc où défilent chaque année des milliers d'alpinistes en quête du plus haut sommet d'Europe occidentale. La secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, Bérangère Abba, se déplace en Haute-Savoie ce jeudi 1er octobre pour constater l'effet du réchauffement climatique sur la faune et la flore en altitude au plan de l'aiguille à 2317 mètres dans le massif du Mont-Blanc. Mais le point fort de la visite de la secrétaire d'Etat sera la signature dans la foulée en préfecture d'Annecy d'un arrêté portant sur la création d’une zone de protection d’habitats naturels du Mont-Blanc. Une mesure qui vise à mieux réglementer les activités humaines sur les pentes du sommet culminant à 4 809 mètres où des milliers d'alpinistes et de randonneurs affluent chaque été...
...C'est quoi un arrêté de protection habitat naturel ? Les arrêtés de protection habitats naturels (APPHN) sont une nouvelle réglementation créée par le ministère de la Transition écologique. Il s'agit d'un arrêté préfectoral qui vise "à protéger spécifiquement des habitats naturels en tant que tels, indépendamment de la présence d’espèces protégées via des mesures réglementaires. Ils permettront ainsi d’assurer une protection efficace de certains milieux rares qui jusqu’à présent ne bénéficiaient pas d’un outil législatif adapté" ....
...La montée de la voie normale du Mont-Blanc, au-dessus du glacier de Tête-Rousse est située en zone centrale. Il y sera interdit d'y faire du camping, mais aussi de se promener avec un chien. Les alpinistes qui veulent passer une nuit en altitude doivent réserver une place dans un des deux refuges de la voie normale du Mont-Blanc. D’autres règles sont prévues, à l'image de ce qui se fait dans des réserves naturelles ou des parcs nationaux : interdiction de cueillir des plantes, de faire du feu ou d’abandonner des déchets. "
Photo A: Ancolie
Photo B: Bouquetin
Photo C: Lotus corniculatus
Photo D: Gypaete barbu
Etude documentaire sur l'impact des activités humaines locales sur la biodiversité.
Doc. 1: Des bateaux de pêche sur une mer de sable
En 1960, la mer d’Aral était le quatrième plus grand lac de la planète. Aujourd’hui, à cause des activités humaines, le niveau de la mer d’Aral a fortement diminué. Sa salinité et les taux de pesticides ont augmenté, rendant le milieu impropre à la vie pour de nombreuses espèces qui la peuplaient.
Doc.2: Des images satellite de la Mer d'Aral en 1989 et 2008
Doc. 3: Un champ de coton en Ouzbékistan
"En 1960, les Soviétiques ont décidé de cultiver les vastes steppes désertiques du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan pour les transformer en champs de coton. Ils ont détourné les deux principaux cours d’eau qui alimentaient alors la mer d’Aral pour irriguer leurs cultures. En 1970, la surface de la mer d’Aral avait été divisée par dix.
Il faut 10 000 L d’eau pour fabriquer un jean et 10 000 L pour un t-shirt car la culture et l’industrie du coton sont très gourmandes en eau.
D’autre part, la culture du coton représente seulement 2 à 3 % des terres cultivées, mais elle consomme 24 % des pesticides mondiaux, dont certains classés par l’OMS comme « hautement ou extrêmement dangereux ». "
Identifiez les causes des variations du volume de la mer d'Aral.
Expliquez les responsabilité de chacun en matière de préservation des ressources de la planète comme la mer d'Aral.
Doc.4: Les variations du niveau de la petite mer d'Aral depuis 1992
La mer d'Aral, un espoir qui renaît: