Aurores boréales

Qu'est-ce qu'une aurore polaire ?

Elles sont appelées aurores boréales dans l’hémisphère nord et aurores australes dans l’hémisphère sud, mais elles résultent du même phénomène. Les particules solaires s’électromagnétisent et la libération de cette énergie crée ce phénomène coloré. Si les aurores sont généralement vertes, c’est tout simplement parce qu’il s’agit de la couleur dégagée par l’oxygène, l’élément dominant dans les particules solaires. Toutefois, selon l’altitude et les composants des particules, on peut également observer des aurores polaires violettes, bleues ou rouges.

La puissance de l’aurore dépend de phénomènes strictement physiques qu’on sait mesurer. Ce qui veut dire qu’on est aussi capable de les prévoir un minimum !

Où observer les aurores polaires ?

Pour admirer les aurores, il faut se rapprocher des Pôles. De manière générale, il faut entrer dans le cercle polaire arctique ou antarctique, pour avoir de bonnes chances d’en voir !

Quand peut-on les observer ?

Pour voir une aurore polaire, il faut qu’il fasse nuit, donc la meilleure période se situe entre septembre et avril.

Il faut éviter les semaines de pleine lune (s'applique à toutes les photos de nuit en général) car celle-ci génère beaucoup de lumière parasite.

Pour savoir s’il sera possible de voir une aurore polaire, il y a deux données à prendre en compte : la météo et l’indice Kp.

Elles se produisent à haute altitude, bien au dessus des nuages : il faut donc un ciel dégagé pour avoir la chance de les observer. L’indice Kp nous indique les probabilités d’aurores. Ce n’est pas une donnée fiable à 100%, mais c’est un bon indice.

Il existe quelques sites et applications donnant des prévisions.

Le matériel

Il faut un trépied et un appareil photo, c’est faisable avec n’importe quel appareil photo qui a un mode manuel et avec lequel on peut régler les ISO manuellement, même si les meilleurs résultats seront obtenus avec un reflex.

Choisir un grand angle lumineux, pour prendre en photo un peu de paysage aussi.

Prévoir aussi une lampe frontale et de quoi se réchauffer, car près des pôles, la nuit, les températures sont très négatives.


Une télécommande ou un retardateur

Si vous avez une télécommande de déclenchement à distance, alors sortez-là, c’est le bon moment.

Si vous n’en disposez pas, il vous suffit de régler votre appareil sur retardateur. Par exemple à 5 ou 10 secondes. De cette manière, votre appareil aura quelques secondes pour se stabiliser entre le moment où vous appuierez sur le bouton (ce qui provoque un petit séisme dans le boîtier) et le déclenchement de la prise de vue.


La technique de prise de vue

Passez votre objectif en mise au point manuelle (désactiver l'autofocus) et réglez l’ouverture sur le plus petit chiffre que votre objectif vous permettra d’obtenir (l'idéal est d'avoir une ouverture inférieure ou égale à f/2.8).

Choisissez une valeur d'ISO entre 800 et 3200 (1600 est une bonne valeur pour débuter). Plus vous l’augmenterez, plus vous aurez ce qu’on appelle du « bruit », c’est-à-dire que vos photos ne seront pas totalement nettes, vous aurez comme des grains dessus. Il faut trouver, l’ISO le plus bas, en fonction de l’ouverture et du temps de pose.

Les aurores peuvent avoir des intensités lumineuses différentes (de très brillantes à peu brillantes) et elles peuvent être soit lentes ou soit rapides. Cela implique des temps d’expositions à utiliser qui varient fortement. De 2s pour éviter une surexposition à plus de 20s si l'aurore n'est pas très lumineuse.

L'indice de lumination des aurores est comprise entre -6 EV (peu lumineuses) et -3 EV (très lumineuses). Leur intensité lumineuse jouera sur le temps d'exposition. Le réglage se fait dans l'application avec la réglette.

L’idée principale est de réussir à figer l’aurore pour bien révéler ses draperies sans avoir trop de bruit.

mettez votre appareil photo en :

  • mode manuel,
  • enregistrement RAW,
  • retardateur (2s, 5s ou 10s),
  • balance des blancs auto