Propriétés du boitier

1. Caractéristiques du boitier actif

Vous trouverez dans cette zone les caractéristiques du boitier actif, à savoir :

  • La taille du capteur

  • Le facteur de conversion (Crop factor)

  • La valeur du cercle de confusion

  • La taille de l'image en pixel

  • La plage d'ISO

  • La plage de vitesse

  • Le nombre de stops que compense le système de stabilisation du boitier

  • Affichage de la focale réelle ou équivalente 35 mm

  • Les paliers pour les plages : ISO, vitesse d'obturation et ouverture

Vous avez la possibilité d'éditer certaines caractéristiques en cliquant sur l'icône en forme de crayon ou de supprimer un modèle ajouté par vous en cliquant sur l'icône en forme de poubelle.

2. Paramètres globaux aux boitiers

Vous trouverez dans cette zone les paramètres qui s'appliqueront à l'ensemble des boitiers, à savoir :

  • La présence ou non d'un multiplicateur/réducteur de focale et sa valeur

Un multiplicateur de focale est un accessoire que l'on intercale entre l'objectif et le boîtier et qui permet d'obtenir le cadrage que l'on obtiendrait avec un objectif de focale plus longue que celui utilisé. C'est une solution économique qui permet de s'équiper plus légèrement.Par contre, en multipliant les dimensions de la partie centrale de l'image, on multiplie au carré sa surface et sa luminosité est divisée dans les mêmes proportions.Exemple :
  • Avec un multiplicateur par 1,4 la luminosité est encore divisée par 2. On perd donc 1 diaphragme.
  • Avec un doubleur de focale, la luminosité est divisée par 4. On perd donc 2 diaphragmes.
  • Avec un tripleur de focale, la luminosité est divisée par 9. On perd donc plus de 3 diaphragmes.
Une autre conséquence concerne l'autofocus. Si l'on double la focale d'un objectif ouvert à f/2,8, on obtient un autre objectif mais ouvert à f/5,6 soit la limite maximale pour la plupart des autofocus.Si vous possédez un tel accessoire, il vous suffit de saisir la valeur de son multiplicateur. Vous pouvez l'activer ou non avec le bouton On/Off.
  • Si l'unité de la vitesse d'obturation est toujours afficher en s (90 s -> 1 min 30 s)

3. Gestion des favoris (uniquement avec la version Pro)

Il est possible de définir des boitiers comme favori (pas de limite de nombre) pour faciliter le passage d'un à l'autre lorsqu'on dispose de plusieurs boitiers.

L'ajout d'un boitier dans les favoris, se fait en choisissant le boitier désiré puis en cliquant sur l'icône en forme de cœur (devient rouge).

La sélection d'un boitier dans les favoris se fait simplement en faisant un clic dessus.

Pour supprimer un boitier des favoris, il suffit de cliquer sur l'icône en forme de cœur (devient gris).

4. Référentiel des boitiers

La sélection d'un boitier dans le référentiel se fait simplement en faisant un clic dessus ou en procédant à une recherche (icône en forme de loupe). Le boitier sélectionné devient le boitier actif pour les différents outils.

Si votre boitier ne figure pas dans la liste, pas de panique, vous pouvez l'ajouter vous même en cliquant sur l'icône en forme de plus, puis en saisissant ses caractéristiques.

Si vous ne connaissez pas les caractéristiques de votre boitier, vous pouvez les retrouver sur le site : Digital camera database

Raccourci de changement de boitier (uniquement avec la version Pro)

En bas à gauche de chaque écran, on peut accéder au choix des boitiers en faisant un clic sur l’icône de l'appareil photo.

Ajouter/Modifier un boitier

L'ajout d'un boitier se fait en cliquant sur l'icône en forme de plus et la modification du boitier actif en cliquant sur l'icône en forme de crayon.

Si le boitier fait partie de la bibliothèque de l'application (n'a pas été créé par l'utilisateur), il ne sera pas possible de changer le nom de la compagnie et le nom du modèle.

Il est possible de saisir un boitier argentique en mettant à Off le sélecteur "Boitier numérique". Dans ce cas la taille du capteur et la résolution ne seront pas à saisir.

Il faut saisir les caractéristiques de votre boitier, à savoir :

  • La taille du capteur (Largeur x Hauteur)

  • La taille de l'image (Largeur x Hauteur) en pixel

  • La plage d'ISO

  • La plage de vitesse

Pour les sauvegarder, il vous suffit de cliquer sur la disquette (en haut à droite).

Et voila, le boitier est maintenant disponible !

Cercle de confusion

Le cercle de confusion est un terme que l'on découvre avec la profondeur de champ. C'est une réalité physiologique (acuité visuelle) qui permet d’exprimer l’impression de netteté d’une photographie.

En photographie, les rayons qui traversent l’objectif en provenance d’un point minuscule situé sur le plan de netteté, ne converge pas vers un point unique idéal, mais forment une tache plus ou moins grande, car les optiques ne sont pas parfaites et la mise au point peut être plus ou moins précise. On appelle ces taches des cercles de confusion, car lorsqu’elles deviennent trop floues, deux points juxtaposés semblent fusionner.

Le cercle de confusion représente le diamètre minimum du flou, au niveau du capteur, pour qu'il soit visible à l'œil nu. A partir de cette valeur les détails semblent mélangés, ils sont confus.

Le cercle de confusion, appliqué à un capteur, est le plus petit détail qu'il est capable de saisir pour une ouverture donnée, sachant que le capteur est composé de photosites de taille bien définie qu'un filtre anti moiré ainsi qu'une reconstruction des couleurs (dématriçage) va artificiellement élargir ce plus petit détail. On ne s'intéresse pas ici aux conséquences du visionnage sur un écran ou sur un tirage papier qui ferait intervenir la taille de l'écran ou du tirage et la distance entre l'image et l'observateur (et son éventuelle acuité visuelle défaillante ou non).

La taille du cercle de confusion se calcul simplement en divisant la diagonale du capteur par une constante :

  • 1440 utilise un critère moins sévère, c'est la constante la plus souvent utilisée

  • 1730 est la constante qui colle le plus à la réalité physiologique

  • 3000 utilise un critère plus sévère

La tache d'Airy (uniquement avec la version Pro)

Pour une ouverture donnée, une source ponctuelle de lumière s'étalera sur le capteur dans un disque appelé tache d'Airy dont le diamètre est proportionnel à l'ouverture de l'objectif. Impossible de voir un détail plus fin, la physique l'interdit. Ensuite, cette tache est étalée légèrement par le filtre anti moiré et le dématriçage. Au final, le diamètre le plus petit visible sur le capteur est égal au diamètre de la tache d'Airy augmenté d'une largeur de pixels environ. Suivant ce raisonnement, on voit qu'on ne fait à aucun moment intervenir la taille du capteur, mais uniquement la dimension de ses photosites.

Valeur personnalisée (uniquement avec la version Pro)

En cliquant sur l'icône représentant un crayon et un œil, vous pouvez définir une valeur personnalisée du cercle de confusion.

Paliers

Ici, on définit les échelles normalisées d’exposition correspondant aux réglages du boitier qui serviront dans les autres menus.

Pour chacun des 3 paramètres d’exposition (sensibilité, temps de pose et ouverture), il existe une échelle de valeurs normalisées. Le passage d’une valeur standard à la suivante ou à la précédente équivaut à modifier l’indice d’exposition de 1 (+ 1 ou -1 IL). Autrement dit, à multiplier ou diviser par deux la quantité de lumière (temps de pose et ouverture) ou la sensibilité à la lumière du capteur (sensibilité).

Il existe plusieurs termes pour définir l’indice d’exposition (en tous cas, ils sont utilisés comme des synonymes). Retenez que les plus courants et les moins sujets à mauvaises interprétations sont :

  • IL pour « Indice de Lumination » (et non de « luminosité ») : c’est le terme que nous devrions privilégier en français.

  • EV pour « Exposure Value », terme anglais également utilisé fréquemment.

Sensibilité

La sensibilité du capteur s’exprime en ISO (International Standard Organisation).

Si la sensibilité du capteur est doublée, une même exposition nécessitera deux fois moins de lumière (une valeur de 400 ISO est deux fois plus sensible qu’une valeur de 200 ISO, elle-même deux fois plus sensible que 100 ISO).

Inversement, chaque fois que la sensibilité du capteur est réduite de moitié, obtenir une même exposition nécessite un apport de deux fois plus de lumière.

Sensibilités normalisées (en ISO) :

501002004008001 6003 2006 40012 80025 60051 200102 400

En allant vers la droite, nous augmentons la sensibilité, c’est comme si nous ajoutions des IL. En effet, si nous amplifions la sensibilité sans bouger l’ouverture et le temps de pose, cela équivaut à surexposer la photo. Nous obtenons le même résultat que si nous avions doublé la quantité de lumière.

Exemples :

  • Passer de 100 à 200 ISO : + 1 IL

  • Passer de 100 à 400 ISO : + 2 IL

  • Passer de 800 à 400 ISO : – 1 IL

Temps de pose

Le temps de pose (également appelé vitesse d’obturation) correspond à la durée (exprimée en secondes ou fractions de secondes) pendant laquelle l’obturateur est ouvert pour laisser passer la lumière jusqu’au capteur.

Vitesses d’obturation normalisées (ou temps de pose en secondes) :

30 s15 s8 s4 s2 s1 s1/2 s1/4 s1/8 s1/15 s1/30 s1/60 s1/125 s1/250 s1/500 s1/1000 s1/2000 s1/4000 s1/8000 s

Plus la durée est longue (vitesse lente), plus la lumière aura le temps de passer. Le passage d’une valeur standard à une autre équivaut à deux fois plus de lumière (vers la gauche) ou deux fois moins de lumière (vers la droite).

Exemples :

  • Passer de 1 s à 2 s : + 1 IL

  • Passer de 1/15 s à 1/30 s: -1 IL

  • Passer de 1/500 s à 1/125 s : + 2 IL

Ouverture

Grace au diaphragme de l’objectif, le diamètre de l’ouverture par laquelle passe la lumière peut varier. Selon sa taille, cette ouverture laissera passer plus ou moins de lumière pendant un même laps de temps.

Ouvertures relatives normalisées :

1.01.42.02.84.05.68.011.016.022.032.045.064.090.0128.0

Attention, avec cette échelle, une grande ouverture de diaphragme correspond à un petit chiffre (4, 2.8, 1.4, …) et une petite ouverture est représentée par un grand chiffre (11.0, 16.0, 22.0, …).

L’ouverture est généralement noté « f/ » ou « f: » soit, par exemple, pour une ouverture de 4 : f/4 ou f:4.

En allant vers la gauche, nous ajoutons des IL : Plus l’ouverture est grande (petit chiffre), plus la quantité de lumière atteignant le capteur sera importante. Comme avec le temps de pose, le passage d’une valeur standard à une autre équivaut à deux fois plus de lumière (vers la gauche) ou deux fois moins de lumière (vers la droite).

Exemples :

  • Passer de f/4 à f/2,8 : + 1 IL

  • Passer de f/8 à f/4 : +2 IL

  • Passer de f/8 à f/11 : – 1 IL

En résumé, il est possible d’augmenter d’une valeur l’indice d’exposition (+ 1 IL) :

  • en multipliant le temps de pose par deux (passer par exemple de 1 à 2 secondes, de 1/500 s à 1/250 s, …),

  • en augmentant l’ouverture du diaphragme d’une valeur, c.-à-d. en choisissant un chiffre plus petit (par exemple en passant de f/5.6 à f/4),

  • en doublant la sensibilité (par exemple en passant de 100 à 200 ISO).

Et inversement, -1 IL équivaut à diviser le temps de pose ou la sensibilité par deux ou à diminuer d’une valeur standard l’ouverture du diaphragme (passer à un chiffre plus élevé).

Les paliers de réglage

Attention, sur les appareils, il est rare que les réglages se fassent par valeur entière d’IL. Généralement, lorsque l’on tourne d’un cran une molette de réglage, cela modifie le paramètre d’1/2 ou d’1/3 d’IL.

Les paliers de réglage pourront être différents d’un paramètre d’exposition à l’autre (vitesse, ouverture, sensibilité), d’un appareil à l’autre et même d’un utilisateur à l’autre, pour un même appareil (l’incrément peut être personnalisé).

Exemples de valeurs intermédiaires

En réglant votre appareil, vous allez donc retrouver les valeurs normalisées présentées dans la partie précédente, mais aussi des valeurs intermédiaires.

Exemples pour les ouvertures entre f/2,8 et f/22 sur un appareil Canon.

• Réglage par 1 d’IL :

2.84.05.68.011.016.022.0

• Réglage par 1/2 d’IL :

2.8 – 3.5 – 4.0 – 4.5 – 5.6 – 6.7 – 8.0 – 9.5 – 11.0 – 13.0 – 16.0 – 19.0 – 22.0

• Réglage par 1/3 d’IL :

2.8 – 3.2 – 3.5 – 4.0 – 4.5 – 5.0 – 5.6 – 6.3 – 7.1 – 8.0 – 9.0 – 10.0 – 11.0 – 13.0 – 14.0 – 16.0 – 18.0 – 20.0 – 22.0

• Réglage par 1/10 d’IL :

2.8 - 2.9 - 3.0 - 3.1 - 3.3 - 3.4 - 3.5 - 3.6 - 3.7 - 3.9 - 4.0 - 4.1 - 4.3 - 4.4 - 4.6 - 4.8 - 4.9 - 5.1 - 5.3 - 5.5 - 5.6 - 5.9 - 6.1 - 6.3 - 6.5 - 6.7 - 7.0 - 7.2 - 7.5 - 7.7 - 8.0 - 8.3 - 8.6 - 8.9 - 9.2 - 9.5 - 9.9 - 10.2 - 10.6 - 11.0 - 11.3 - 11.7 - 12.1 - 12.6 - 13.0 - 13.5 - 13.9 - 14.4 - 14.9 - 15.5 - 16.0 - 16.6 - 17.1 - 17.8 - 18.4 - 19.0 - 19.7 - 20.4 - 21.1 - 22.0

Exemples pour les vitesses d’obturation entre 1 s et 1/250 s sur un appareil Canon

• Réglage par 1/2 d’IL :

1 s – 0.7 s – 1/2 s – 0.3 s – 1/4 s – 1/6 s – 1/8 s – 1/10 s – 1/15 s – 1/20 s – 1/30 s – 1/45 s – 1/60 s – 1/90 s – 1/125 s – 1/180 s – 1/250 s

• Réglage par 1/3 d’IL :

1 s – 0.8 s – 0.6 s – 1/2 s – 0.4 s – 0.3 s – 1/4 s – 1/5 s – 1/6 s – 1/8 s – 1/10 s – 1/13 s – 1/15 s – 1/20 s – 1/25 s – 1/30 s – 1/40 s – 1/50 s – 1/60 s – 1/80 s – 1/100 s – 1/125 s – 1/160 s – 1/200 s – 1/250 s

Valeurs de focale

Permet de définir si la valeur de focale qui sera renseignée dans les différents outils est la valeur réelle ou l'équivalence 35 mm.

Stabilisation stops

Valeur en stop que le système de stabilisation du boitier permet de compenser. Cette valeur est utilisée pour le calcul de la vitesse limite pour les prises de vue à la main (sans trépied).