En mai 2019, nous avions parcouru l’ouest de la Crète qui nous avait enchantés, entraînant un vif désir d’y retourner. Entre-temps, il y a d’abord eu la crise sanitaire avec la volonté de rester sur le territoire français (Pyrénées, Jura, Corse, Ardèche, Alpes). Puis d’autres destinations qui nous sont chères également sont aussi venues concurrencer la Crète (Canaries, Guadeloupe). Mais ça y est, en cette fin d’été 2022, après d’autres crêtes, celles des Vosges en juillet😉, c’est le bon moment pour un retour sur cette île grecque, car nous tenions aussi à la découvrir à une saison différente de la fois précédente.
Nous visons cette fois tout naturellement l’Est. Si en 2019 nous avions privilégié le road-trip sous la forme de cinq étapes, en passant dans chacune entre deux et quatre nuits, cette année nous préférons limiter le nombre de points de chute pour nous poser et rayonner davantage. Pour une quinzaine de jours un maximum de deux lieux nous semble un bon compromis.
Nous repérons rapidement un premier port d’attache près d’Agios Nikolaos et retenons un bel hébergement avec piscine (privée) à débordement offrant une vue plongeante sur la baie d’Istron et sur tout le golfe de Mirabello. Nous sommes tellement séduits qu’Hervé y passerait bien toutes les vacances. Je lui explique que si l’emplacement est parfait pour la première moitié de notre séjour, il est néanmoins trop éloigné de l’extrême Est de l’île que nous souhaitons aussi explorer. Par conséquent, pour cette partie Est, nous finissons par trouver une grande villa, également avec piscine privée. Pas de vue plongeante sur la grande bleue, même si l’on y aperçoit la mer. Son emplacement non loin de Sitia devrait toutefois être parfait pour sillonner les environs.
Récapitulons ! Pour ce séjour de 16 nuits très exactement, nous passerons donc 9 nuits près d’Agios Nikolaos, puis 7 nuits près de Sitia et ce, du 11 au 27 septembre 2022.
Les vols sont réservés, comme pour la plupart de nos voyages en Europe, auprès de la compagnie Transavia avec un départ de Paris-Orly, très pratique pour nous. Nous réservons aussi une petite voiture pour l’ensemble du séjour.
A ce stade, le voyage commence à prendre une forme concrète. Il ne reste plus qu’à étudier les différentes possibilités de randonnée, car cette activité figure toujours comme incontournable dans nos voyages. Comme en 2019, le guide Rother me facilite la tâche, du moins en partie. Dans cet ouvrage, je retiens quatre itinéraires faisables à partir de notre premier point de chute et six depuis notre deuxième base. D’autres sources sur Internet serviront à compléter ma sélection.
Nous ne souhaitons pas seulement randonner, mais aussi profiter de la température de la mer, bien plus élevée en septembre que lors de notre séjour précédent en mai, pour nous baigner et faire un peu de snorkeling. Hervé ne compte pas plonger (les fonds sous-marins crétois ne sont pas assez intéressants) mais nous emportons nos palmes, masque et tuba pour contempler les fonds depuis la surface.
Comme à chaque fois que c’est possible, nous aimons combiner les plaisirs de la montagne avec ceux de la mer. Manifestement la Crète, surtout à cette saison, a l’air de bien s’y prêter !
Pour finir, je prépare un planning (théorique) de randonnées et de baignades, auquel je ne manque pas d’ajouter ici ou là un monastère, un site archéologique ou une curiosité à visiter, un plan que nous pourrons aisément modifier et inverser en fonction de la météo, de notre forme physique ou d’impératifs locaux.
Voilà, il n’y a plus qu’à confronter la théorie à la réalité et à vérifier sur le terrain la pertinence de nos choix ! Oui, mais d’abord il faut traverser la Méditerranée, alors à très vite, il n’y en a que pour trois heures et demie.