Le nombres des cambriolages augmentent l’été
L’été est la période idéale pour profiter de vacances bien méritées. Que vous soyez amateurs de camping, ou de voyages ou adepte de belles plages tropicales, rien n’est plus important que de partir en vacances le cœur léger. Et comme prévenir vaut mieux que guérir, pensez avant votre départ à mettre en sécurité les objets de valeur que vous comptez laisser chez vous (bijoux, ordinateurs portables et autres objets de valeurs…).
Une étude de l’IFOP montre que plus de 2 Français sur 3 (69%) sont inquiets à l’idée de laisser leur logement pour partir en vacances Il est donc important de prendre des mesures pour éviter un cambriolage pendant ses vacances. La préparation de son départ en vacances ne se fait pas à la dernière minute, il doit en être de même pour protéger sa maison ou son appartement. Pour ne pas se laisser surprendre par un éventuel cambriolage lors de ses vacances, il est important de prendre les devants.
En Occitanie, 5,4 cambriolages pour 1 000 logements
Les autorités ont dénombré 19 770 cambriolages en Occitanie, ce qui équivaut à un taux de 5,4 cambriolages pour 1 000 logements. La Lozère, l’Aveyron et le Lot, trois départements ruraux, font partie de ceux qui sont les plus épargnés de France. Pour ne pas se laisser surprendre par un éventuel cambriolage lors de ses vacances, il est important de prendre les devants. Les cambrioleurs recherchent pour la plupart de l’argent, des bijoux et des appareils électroniques. Il est très important de garder précieusement tout ce qui peut justifier la possession de ces objets, que ce soit des factures, des photographies ou encore des bons de garantie. Ce classement permettra à l’expert de votre assurance d’estimer avec la plus grande précision le montant d’une éventuelle indemnisation.
Pensez donc à recenser tous les objets de valeur dont vous êtes en possession et prenez des photos. Il suffit par exemple de prendre un papier ainsi qu’un crayon et de lister tous vos objets, à condition bien-sûr de ne pas perdre ce précieux papier. Il existe également des applications permettant de lister vos objets de valeur et qui peuvent vous faciliter la tâche en vous précisant notamment les informations à conserver : type de bien, marque, numéro de série, photo de l’objet. Ainsi tous vos objets seront recensés dans cette application et cela vous épargnera probablement une recherche laborieuse d’informations.
Pour éviter un cambriolage durant ses vacances
Il est donc important de prendre des mesures pour éviter un cambriolage pendant ses vacances. Voici quelques conseils pour vous aider à prévenir les cambriolages pendant l’été :
• Évitez aussi absolument les cachettes trop évidentes : dans les piles de vêtements, dans le réfrigérateur, sous le matelas, dans la salle de bains… L’idéal étant de les placer dans un coffre-fort bien dissimulé.
• Ne pas donner l’impression que le logement est inoccupé. Une maison inoccupée attire forcément les cambrioleurs qui font souvent des tours de repérage. Quelques astuces peuvent donner le change. Par exemple, des lampes équipées de minuteurs programmables qui s’allument par intermittence.
• Demandez à un voisin de venir relever régulièrement la boîte aux lettres ou demander à la Poste de mettre son courrier en instance.
• Ne pas laisser ses poubelles dehors et montrer qu’elles n’ont pas été utilisées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines…
• Faire appel à ses voisins. Vous avez de bons rapports avec vos voisins ? Vous pouvez leur demander de surveiller vos maisons, et temps à autre de faire un tour des lieux pour vérifier qu’il n’y ait pas d’intrusion. Voire de demander d’ouvrir et de fermer les volets de temps en temps en leur confiant vos clés.
• Installer un système d’alarme ? Les sociétés de protection proposent de nombreux services de protection de votre logement. Mais ça peut représenter un certain budget mensuel. Autre solution, installer soi-même des systèmes de protection connectés que l’on trouve dans le commerce et qui se pilotent à partir de son téléphone mobile.
• Profitez de l’opération tranquillité vacances. Proposée aussi bien par la police que par la gendarmerie, l’opération tranquillité vacances permet de bénéficier d’une surveillance de sa maison pendant ses absences, grâce à des patrouilles que les forces de l’ordre organisent autour des habitations. Leurs occupants doivent s’inscrire au préalable auprès de ce service. C’est simple et gratuit.
Entre la réservation d’un hébergement, l’organisation des documents de voyage et la liste de ce qu’il faut mettre dans ses valises, préparer un séjour ne s’improvise pas. C’est le moment également de penser à mettre ses affaires de valeur en sécurité. Malheureusement, les cambrioleurs, eux, connaissent bien toutes les cachettes où l’on met généralement les objets de valeur. De plus, comme vous n’êtes pas là, ils ont tout le loisir de fouiller votre maison à leur aise. Pour partir en vacances sereinement, mieux vaut déposer ses objets de valeur dans un coffre-fort hautement sécurisé et ne rien laisser chez soi.
Que ne faut-il jamais prendre ?
Pour vos vacances, n’emportez que l’essentiel ! Au risque de les perdre ou de vous les faire voler, évitez d’emporter vos objets de valeur lorsque ce n’est pas indispensable. Parce qu’ils ont de la valeur et sont faciles à revendre, les bijoux font d’ailleurs partie des objets les plus fréquemment volés pendant les vacances. Il est donc judicieux de les mettre en sécurité dans un coffre-fort. Les appareils électroniques, l’argent liquide et les passeports sont également souvent la cible des voleurs. En choisissant de laisser votre ordinateur portable ou les bijoux que vous ne portez pas quotidiennement dans un coffre, vous profitez de vos vacances en toute tranquillité.
Les forces de l'ordre ont de quoi rassurer les Français avec de nombreuses actions. La police propose un dispositif gratuit Opération tranquillité vacances ; pendant la période estivale "des services de police et de gendarmerie vous proposent de veiller sur votre logement pendant votre absence et de vous prévenir en cas d'anomalie". Les habitants d'un même quartier peuvent également rejoindre le dispositif Voisins vigilants. Le but ? Faire des rondes dans les rues et joindre les forces de l'ordre rapidement en cas de besoin.
Si le cambriolage a eu lieu avec effraction, il est également essentiel de faire constater les dégradations commises telles qu'une porte fracturée ou des traces d'escalade.
Contactez les forces de l’ordre pour qu’ils viennent constater le vol. En attendant leur arrivée, ne touchez à rien. Ne tentez pas de ramasser les objets cassés, il est important que les forces de l’ordre voient votre domicile en l’état. Prenez cependant des photos qui pourront prouver l’effraction et faciliter vos démarches d’indemnisation. Attention également aux délais de déclarations de sinistres imposés par votre assurance.
Surtout, pas de stress, ce sont les vacances alors profitez !
Bonnes vacances à tous.
Le nombres des cambriolages augmentent l’été
L’été est la période idéale pour profiter de vacances bien méritées. Que vous soyez amateurs de camping, ou de voyages ou adepte de belles plages tropicales, rien n’est plus important que de partir en vacances le cœur léger. Et comme prévenir vaut mieux que guérir, pensez avant votre départ à mettre en sécurité les objets de valeur que vous comptez laisser chez vous (bijoux, ordinateurs portables et autres objets de valeurs…).
Une étude de l’IFOP montre que plus de 2 Français sur 3 (69%) sont inquiets à l’idée de laisser leur logement pour partir en vacances Il est donc important de prendre des mesures pour éviter un cambriolage pendant ses vacances. La préparation de son départ en vacances ne se fait pas à la dernière minute, il doit en être de même pour protéger sa maison ou son appartement. Pour ne pas se laisser surprendre par un éventuel cambriolage lors de ses vacances, il est important de prendre les devants.
En Occitanie, 5,4 cambriolages pour 1 000 logements
Les autorités ont dénombré 19 770 cambriolages en Occitanie, ce qui équivaut à un taux de 5,4 cambriolages pour 1 000 logements. La Lozère, l’Aveyron et le Lot, trois départements ruraux, font partie de ceux qui sont les plus épargnés de France. Pour ne pas se laisser surprendre par un éventuel cambriolage lors de ses vacances, il est important de prendre les devants. Les cambrioleurs recherchent pour la plupart de l’argent, des bijoux et des appareils électroniques. Il est très important de garder précieusement tout ce qui peut justifier la possession de ces objets, que ce soit des factures, des photographies ou encore des bons de garantie. Ce classement permettra à l’expert de votre assurance d’estimer avec la plus grande précision le montant d’une éventuelle indemnisation.
Pensez donc à recenser tous les objets de valeur dont vous êtes en possession et prenez des photos. Il suffit par exemple de prendre un papier ainsi qu’un crayon et de lister tous vos objets, à condition bien sûr de ne pas perdre ce précieux papier. Il existe également des applications permettant de lister vos objets de valeur et qui peuvent vous faciliter la tâche en vous précisant notamment les informations à conserver : type de bien, marque, numéro de série, photo de l’objet. Ainsi tous vos objets seront recensés dans cette application et cela vous épargnera probablement une recherche laborieuse d’informations.
Pour éviter un cambriolage durant ses vacances
Il est donc important de prendre des mesures pour éviter un cambriolage pendant ses vacances. Voici quelques conseils pour vous aider à prévenir les cambriolages pendant l’été :
• Évitez aussi absolument les cachettes trop évidentes : dans les piles de vêtements, dans le réfrigérateur, sous le matelas, dans la salle de bains… L’idéal étant de les placer dans un coffre-fort bien dissimulé.
• Ne pas donner l’impression que le logement est inoccupé. Une maison inoccupée attire forcément les cambrioleurs qui font souvent des tours de repérage. Quelques astuces peuvent donner le change. Par exemple, des lampes équipées de minuteurs programmables qui s’allument par intermittence.
• Demandez à un voisin de venir relever régulièrement la boîte aux lettres ou demander à la Poste de mettre son courrier en instance.
• Ne pas laisser ses poubelles dehors et montrer qu’elles n’ont pas été utilisées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines…• Faire appel à ses voisins. Vous avez de bons rapports avec vos voisins ? Vous pouvez leur demander de surveiller vos maisons, et temps à autre de faire un tour des lieux pour vérifier qu’il n’y ait pas d’intrusion. Voire de demander d’ouvrir et de fermer les volets de temps en temps en leur confiant vos clés.
• Installer un système d’alarme ? Les sociétés de protection proposent de nombreux services de protection de votre logement. Mais ça peut représenter un certain budget mensuel. Autre solution, installer soi-même des systèmes de protection connectés que l’on trouve dans le commerce et qui se pilotent à partir de son téléphone mobile.
• Profitez de l’opération tranquillité vacances. Proposée aussi bien par la police que par la gendarmerie, l’opération tranquillité vacances permet de bénéficier d’une surveillance de sa maison pendant ses absences, grâce à des patrouilles que les forces de l’ordre organisent autour des habitations. Leurs occupants doivent s’inscrire au préalable auprès de ce service. C’est simple et gratuit.
Entre la réservation d’un hébergement, l’organisation des documents de voyage et la liste de ce qu’il faut mettre dans ses valises, préparer un séjour ne s’improvise pas. C’est le moment également de penser à mettre ses affaires de valeur en sécurité. Malheureusement, les cambrioleurs, eux, connaissent bien toutes les cachettes où l’on met généralement les objets de valeur. De plus, comme vous n’êtes pas là, ils ont tout le loisir de fouiller votre maison à leur aise. Pour partir en vacances sereinement, mieux vaut déposer ses objets de valeur dans un coffre-fort hautement sécurisé et ne rien laisser chez soi.
Que ne faut-il jamais prendre ?
Pour vos vacances, n’emportez que l’essentiel ! Au risque de les perdre ou de vous les faire voler, évitez d’emporter vos objets de valeur lorsque ce n’est pas indispensable. Parce qu’ils ont de la valeur et sont faciles à revendre, les bijoux font d’ailleurs partie des objets les plus fréquemment volés pendant les vacances. Il est donc judicieux de les mettre en sécurité dans un coffre-fort. Les appareils électroniques, l’argent liquide et les passeports sont également souvent la cible des voleurs. En choisissant de laisser votre ordinateur portable ou les bijoux que vous ne portez pas quotidiennement dans un coffre, vous profitez de vos vacances en toute tranquillité.
Les forces de l'ordre ont de quoi rassurer les Français avec de nombreuses actions. La police propose un dispositif gratuit Opération tranquillité vacances ; pendant la période estivale "des services de police et de gendarmerie vous proposent de veiller sur votre logement pendant votre absence et de vous prévenir en cas d'anomalie". Les habitants d'un même quartier peuvent également rejoindre le dispositif Voisins vigilants. Le but ? Faire des rondes dans les rues et joindre les forces de l'ordre rapidement en cas de besoin.
Si le cambriolage a eu lieu avec effraction, il est également essentiel de faire constater les dégradations commises telles qu'une porte fracturée ou des traces d'escalade.
Contactez les forces de l’ordre pour qu’ils viennent constater le vol. En attendant leur arrivée, ne touchez à rien. Ne tentez pas de ramasser les objets cassés, il est important que les forces de l’ordre voient votre domicile en l’état. Prenez cependant des photos qui pourront prouver l’effraction et faciliter vos démarches d’indemnisation. Attention également aux délais de déclarations de sinistres imposés par votre assurance.
Surtout, pas de stress, ce sont les vacances alors profitez !
Bonnes vacances à tous.
24 juillet 2023 Logement Logement social Communiqué de presse
Le logement est au cœur des inquiétudes des Français. Non, le marché ne réglera pas la crise du logement ! Nous, associations de locataires, appelons le gouvernement pour le budget 2024 à tirer les conséquences de la « bombe sociale », selon les propos du ministre du Logement, liée au « choc de l’offre » insuffisant depuis 7 ans par rapport aux besoins des Français.
Depuis le début de l’année, la crise s’intensifie pour les locataires. Les impayés de loyers sont en hausse, et les consultations auprès de la Banque de France bondissent de plus de 30%, y compris pour les personnes en emploi ou retraitées, depuis le début de l’année. 42% des Français modestes sautent un repas, notamment chez les jeunes. Nous constatons que lors des récentes émeutes urbaines, il y a eu de nombreux pillages de magasins d’alimentation, phénomène inédit à analyser en cette période d’inflation.
Nous, associations de locataires, présentes sur l’ensemble des territoires et en contact direct avec les habitants, adressons quatre propositions d’urgence face aux crises récentes avant la présentation du budget.
Face à la hausse des loyers et des charges, nous appelons le gouvernement à revaloriser les APL
Les loyers progresseront encore de 3,5%, soit une hausse historique depuis plus de 25 ans. À ce jour, le gouvernement refuse de compenser cette hausse des loyers pour les plus fragiles par une hausse suffisante des APL. La grande majorité des locataires est exclue des APL, et sera donc sans aide face à cette augmentation. Ils seront également expulsables sans la moindre solution et beaucoup plus rapidement du fait de la loi Kasbarian, avec des recours réduits à la portion congrue. Nous sommes très loin de la promesse de 2017 qu’aucune personne ne dormira dans la rue d’ici 2018, vu la hausse exponentielle des expulsions.
Nous constatons malheureusement aussi une forte hausse des charges locatives chez plusieurs bailleurs sociaux et privés, avec des provisions en hausse de 40% à 70% par mois.
Il est essentiel de revaloriser urgemment les APL et son forfait charges pour soutenir les ménages face à ces hausses, après une stagnation de ce dernier depuis plus de 12 ans. Des moyens humains pour l’accompagnement des ménages en cas d’impayés et la mise à disposition des logements vacants depuis plus d’un an sont aussi vitaux.
Face au taux d’effort trop important des locataires, atteignant jusqu’à 50% des revenus des ménages dans le parc privé, il est important de mettre en place un gel des loyers avec compensation pour les bailleurs du parc social.
Face à la crise énergétique, nous appelons le gouvernement à maintenir le bouclier tarifaire et revaloriser le chèque énergie
Alors que les prix de l’énergie se sont envolés en 2022, beaucoup de nos concitoyens tombent dans la précarité. L’annonce le 18 juillet par le gouvernement d’une nouvelle hausse de 10% des prix de l’électricité (après une première hausse en février de 15%), sans la moindre concertation et en dépit des multiples engagements pris depuis janvier, est un coup de poignard dans le dos des habitants que nous ne pouvons tolérer. Nous appelons le gouvernement à revenir sur cette décision et à maintenir le bouclier tarifaire compte tenu de la forte volatilité du marché.
De plus, il est nécessaire que le chèque énergie soit accessible pour les classes moyennes et permette réellement d’aider au paiement des charges d’électricité et de chauffage face à ces multiples hausses.
Nous recommandons un chèque allant de 200 à 600 euros pour les personnes ayant des revenus inférieurs à 2000 euros par mois. À ce jour, une personne au SMIC ne peut pas prétendre à cette aide nécessaire, alors que l’électricité a augmenté de plus de 30% en un an, et que les prix du gaz ont doublé en habitat collectif. Le chèque devra également s’adapter à l’évolution des prix de l’énergie, pour ne pas fragiliser davantage les locataires et propriétaires occupants.
Le renforcement ou la création des outils nécessaires à la rénovation énergétique (création d’une vraie Prime Rénov’ HLM, emprunt collectif en copropriété, prêts à taux zéro renforcés) s’imposent.
À plus long terme, nous soutenons les démarches vers un vrai service public de l’énergie, avec le retour du tarif réglementé de vente sur le gaz et d’un monopole d’État pour contenir la volatilité des cours.
Face au risque de ghettoïsation, nous appelons le gouvernement à défendre le principe de mixité sociale dans les HLM
Face à cette situation, le Conseil national de la refondation qui devait trouver des solutions pérennes, semble enterré, comme le fut le plan Borloo pour les banlieues en 2018. Le gouvernement a indiqué à plusieurs bailleurs son souhait d’augmenter le supplément de loyer de solidarité (SLS) dans les HLM pour les ménages des classes moyennes. Ceux dépassant, même temporairement, les plafonds en vigueur ne pourront plus rester en HLM et ne pourront pas trouver de solution dans le parc privé. Nous défendons le principe d’un logement abordable pour tous, et non restreints aux plus pauvres. Nous ne pouvons accepter une politique faisant fuir les classes moyennes et aggravant la paupérisation de nos quartiers.
Face à la crise du logement, nous appelons le gouvernement à reprendre le financement des constructions de logements
Le ministre du Logement indiquait récemment que le logement est une « bombe sociale ». Les faits lui donnent malheureusement raison. Les premiers échos du budget 2024, ainsi que la convention entre l’État et Action Logement, confirment que le logement n’est pas jugé prioritaire dans l’action publique. La disparition du financement du Fonds national d’aide à la pierre (FNAP) et la baisse des constructions ne sont pas tolérables alors que nous manquons cruellement de logements. Rien qu’en Île-de-France, les agréments HLM 2022 se sont limités à 21 800 logements (contre un objectif de 37 000 logements), alors que 780 000 ménages franciliens sont demandeurs d’un logement social.
Nous appelons le gouvernement à sanctuariser et augmenter le budget du logement et de la politique de la ville pour mener une politique ambitieuse sur l’ensemble du territoire et remplir enfin les objectifs de constructions utiles aux habitants. Le secteur du logement reste extrêmement profitable pour l’État par rapport à ses dépenses, et il nous semble déraisonnable de considérer des acteurs clés dans la cohésion des territoires comme des vaches à lait (réduction de loyer de solidarité, ponctions annuelles chez les bailleurs sociaux).
Le retour à une TVA réduite à 5,5% pour l’ensemble des constructions de logements sociaux est une nécessité absolue. Nous appelons le gouvernement à rétablir un financement direct du FNAP par l’État.
L’accession sociale à la propriété est un marqueur important de l’ascenseur social. À ce titre, le maintien des prêts à taux zéro (PTZ), y compris dans les villes moyennes et les zones rurales, répond à cette aspiration des ménages.
Nous ne tolérerons pas que les locataires se saignent (baisse des APL, flambée des loyers et de l’énergie, manque d’accompagnement en cas de difficulté, baisse de l’entretien et de la maintenance du parc), tandis que le gouvernement semble envisager de plus en plus un abandon et une privatisation complète du logement social.
Face à l’urgence sociale que traversent nos concitoyens, nous ne pouvons perdre de temps. L’AFOC, la CGL, la CLCV, la CNL, et la CSF appellent le gouvernement et l’ensemble des groupes politiques de l’Assemblée nationale à soutenir ces propositions.
23 juin 2023 Logement Logement social
Le gouvernement a annoncé récemment un plan pour répondre à la crise du logement en France. Près de 15 millions de personnes sont en effet concernées par ce problème de société.
Ce plan fait suite aux travaux du Conseil national de la refondation (CNR) au sein duquel, depuis fin novembre 2022, des concertations ont été organisées, avec l'ensemble des acteurs du secteur (État, collectivités, promoteurs, bailleurs sociaux, entreprises du bâtiment…) pour apporter des réponses à l’urgence de la crise du logement (baisse des constructions dans le neuf, augmentation du nombre de demandeurs de logements sociaux et de personnes sans domicile fixe...).
Plusieurs mesures visent à améliorer l'accès au logement, en particulier dans les zones où l'offre est insuffisante :
pour faciliter l'accession à la propriété, le prêt à taux zéro (PTZ), qui devait s’arrêter fin 2023, pourrait être prolongé jusqu'en 2027. Mais il sera recentré sur l'achat de logements neufs collectifs en zones tendues et de logements anciens sous conditions de ressources.
le "bail réel solidaire" serait élargi à un plus grand nombre de ménages pour leur permettre d'acheter un logement neuf sans être propriétaire du foncier à un prix abordable.
Pour favoriser l'accès à la location, notamment pour les classes moyennes, le gouvernement souhaite mettre fin en 2024 au dispositif Pinel, jugé "inefficace", et mettre l’accent sur les logements dits "intermédiaires" qui bénéficient de loyers plafonnés, inférieurs aux prix du marché.
D’autre part, la caution publique pour les locataires, dite "garantie Visale", serait étendue pour toucher davantage de ménages (objectif de 2 millions de bénéficiaires).
Par ailleurs, la fiscalité locative devrait être revue pour favoriser les locations de longue durée plutôt que les locations meublées touristiques de courte durée.
Plusieurs mesures concernent la production et la rénovation de logement, notamment du parc social.
Tout d’abord, le gouvernement souhaite renforcer le soutien à l’investissement dans le logement social pour que les bailleurs sociaux puissent rénover leur parc tout en augmentant la production de nouveaux logements.
Ainsi, la Caisse des dépôts et Action logement pourraient racheter près 50 000 logements neufs aux promoteurs qui n'ont pas réussi à les vendre. Des concertations devraient également être engagées avec les collectivités territoriales dans les zones tendues pour identifier les blocages et permettre la délivrance de davantage de permis de construire.
Enfin, pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, le plan logement prévoit de simplifier le dispositif "Ma Prime Rénov" pour viser 200 000 rénovations performantes dès 2024.
Pour l’Afoc, ces mesures, à prendre au conditionnel, sont bien insuffisantes pour résoudre rapidement la crise du logement, notamment social. Actuellement, près de 2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social. L’Afoc regrette que le gouvernement ne souhaite pas accélérer la construction de logements sociaux, en mettant en avant l’objectif « zéro artificialisation nette » des sols et ses conséquences sur le prix du foncier, mais aussi la pression subséquente sur le financement public, en grande partie attribuée à la rénovation thermique des bâtiments. Or, si la loi Climat et résilience d'août 2021 fixe bien un objectif de zéro artificialisation nette des sols, l’échéance est prévue à l'horizon 2050, ce qui laisse aux responsables publics le temps d'arbitrer entre l’urgence sociale et l’urgence écologique.
Découvrez le prix des loyers pratiqués dans une commune 20 mars 2023gement
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) et le Groupe SeLoger et leboncoin ont mis au point une « carte des loyers », permettant utilement de trouver le loyer d’un appartement ou d’une maison dans une commune donnée.
Attention toutefois, les indicateurs présentés sont des loyers d'annonce. Exprimés charges comprises, et au mètre carré, ils correspondent actuellement à des biens types mis en location au 3ème trimestre 2022 dans le secteur privé.
On pourra constater une différence énorme, y compris dans la même commune, entre les loyers pratiqués, raison de plus pour prospecter avant de contracter.
Sans surprise, les loyers sont plus chers dans les grandes villes qu’en zones rurales et pour les maisons que pour les appartements. En France, le loyer mensuel est d'en moyenne 8,20 euros au mètre carré pour une maison, contre 9,38 euros pour un appartement.
L’AFOC rappelle à ses adhérents que le site du réseau des observatoires des loyers propose également différents outils accessibles à tous sur les niveaux de loyers pratiqués en France.
Ces outils permettent d’observer au mieux les marchés locatifs locaux et d’informer en toute transparence les citoyens, les acteurs publics ou privés du secteur locatif et les associations de locataires.
Pour obtenir un logement social, mieux vaut déposer sa demande auprès des guichets des bailleurs 27 mars 2023t
L’ANCOLS (agence nationale de contrôle du logement social), établissement public placé sous la tutelle de l’État, a publié récemment une étude sur la dématérialisation de l’enregistrement des demandes de logements sociaux.
Conclusion : la probabilité de se voir attribuer un logement est 28 % plus faible pour les ménages ayant déposé leur demande sur internet, par rapport à ceux l’ayant fait auprès d’un guichet…
On mesure toute l’ironie de cette conclusion quand l’on sait que la voie dématérialisée est censée faciliter la vie des personnes en recherche de logement sociaux et que le Défenseur des droits en 2019 y voyait « un puissant levier d’amélioration de l’accès de tous et de toutes à ses droits ». La dématérialisation est d’ailleurs de plus en plus pratiquée (44 % des demandes en 2020 contre 9 % en 2015) ; malheureusement donc.
Espérons que cette conclusion ne soit pas transposable par ailleurs aux autres services publics où la dématérialisation des échanges est de plus en plus proposée, parfois même sans alternatives.
Quant aux logements sociaux, l‘étude pointe toutefois que les ménages ayant déposé leur demande en ligne sont plus jeunes (moins de 30 ans) et ont des niveaux de ressources plus élevés et envisagent moins le parc social comme une solution résidentielle exclusive. Mais selon l’étude, cette différence de caractéristiques n’explique qu’une infime partie (1%) de la différence de traitement avec ceux ayant eu recours aux guichets.
D’autres explications sont avancées : les dossiers de demandes déposées auprès d’un guichet enregistreur disposeraient de davantage de pièces justificatives que celles déposées en ligne, favorisant la meilleure connaissance des dossiers par les bailleurs. Pourquoi pas ? Selon les données de l’observatoire de la qualité des démarches en ligne, il s’agit de la première difficulté rencontrée par les ménages ayant donné leur avis à l’issue de leur dépôt de demande de logement social sur le portail grand public. Une autre explication plus prosaïque nous convainc davantage : les bailleurs sociaux privilégient leur outil interne de traitement des demandes et les demandes enregistrées en ligne ne sont pas automatiquement déversées dans l’ensemble des systèmes d’information internes des bailleurs. La connaissance par les bailleurs des demandes dématérialisées n’est ainsi pas garantie.
Aussi, si vous voulez maximiser vos chances d’obtenir un logement social, faites-le auprès des guichets des bailleurs.
Pour en savoir plus :
- ANCOLS
- Observatoire de la qualité des démarches en ligne
L’ANCOLS (agence nationale de contrôle du logement social), établissement public placé sous la tutelle de l’État, a publié au début de l’année, pour la deuxième fois, un baromètre sur la satisfaction des locataires du parc social vis-à-vis de leur habitat et de leur cadre de vie.
Conclusion : si les ménages du parc social sont à 80 % satisfaits de leur cadre de vie comme en 2021, en revanche, un tiers des ménages interrogés ne l’est pas quant à l’état des parties communes de leur immeuble. Par ailleurs, un tiers des locataires de plus de 65 ans considère que leur logement n’est pas adapté à leur âge.
L’étude pointe plus particulièrement les effets des hausses de prix sur la situation des ménages. Sans surprise, les résultats montrent que la situation financière des ménages du parc social s’est dégradée.
S’agissant de la hausse de l’inflation et en particulier de la hausse des prix de l’essence et de l’énergie, 70 % des locataires ont déclaré rencontrer des difficultés financières pour boucler leur budget, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2021. De façon plus pointue, l’enquête souligne que les locataires ont dû arbitrer entre leurs dépenses et ce sont les budgets dédiés aux loisirs et l’habillement qui ont diminué. Plus d’un tiers des locataires a baissé la température du chauffage l’hiver pour faire face à la hausse du coût de l’énergie. On remarquera également que la voiture thermique reste le moyen de transport le plus utilisé pour aller travailler y compris lorsque le temps de trajet moyen du logement au lieu de travail est inférieur à 20 mn.
L’une des catégories sociales les plus exposées à la précarisation est celle des parents de familles monoparentales : de façon déclaratoire, 20 % des ménages interrogés déclarent ne pas avoir pris de repas sur une journée pour des raisons financières. Cette proportion monte à 30% pour les parents isolés... Ces chiffres sont confortés par l’enquête récente réalisée pour 60 millions de consommateurs qui pointe que 30 % des 18-25 ans ne déjeunent pas tous les jours.
L’AFOC rappelle également que selon une enquête de l’INSEE parue fin janvier 2023, 50 % des ménages français se partagent 92 % du patrimoine. L’autre moitié ne possède donc que 8 % des avoirs. C’est le patrimoine immobilier qui est le plus répandu dans la population : 62 % du patrimoine brut de l’ensemble. Près de six ménages français sur dix sont propriétaires, leur patrimoine brut moyen est 8,6 fois plus élevé que celui des locataires.
Pour aller plus loin : enquête annuelle sur les ménages du parc HLM en 2022
Après plusieurs tentatives avortées dans le passé (la loi de Transition énergétique de 2015 avait créé un carnet numérique d’information, de suivi et d’entretien du logement, finalement déclaré inconstitutionnel), le carnet d’information du logement (CIL) est entré en vigueur le 1er janvier. Il permet de conserver les informations utiles sur les caractéristiques du logement et sur les travaux passés, dont la connaissance est indispensable à l’évaluation de la performance énergétique et à la programmation d’opérations de maintenance et de rénovation sur le bâti et les systèmes énergétiques.
Quels sont les logements concernés ?
Le carnet est obligatoire depuis le 1er janvier 2023 et concerne les constructions neuves (maisons individuelles, logements collectifs, etc. ) et pour l’ancien “les travaux de rénovation ayant une incidence significative sur leur performance énergétique”. Tous les locaux destinés à l'habitation et leurs annexes sont concernés, y compris les logements-foyers, logements de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial et les locaux meublés donnés en location à des fins de résidence principale ou de logement étudiant.
Les travaux de rénovation d’un logement existant ayant une incidence significative sur sa performance énergétique donnant lieu à la création du CIL (CCH, art. R. 126-33, I, créé par D. n° 2022-1674, 27 déc. 2022) sont ceux qui relèvent des catégories suivantes :
Isolation thermique des toitures ;
Isolation thermique des murs donnant sur l'extérieur ;
Isolation thermique des parois vitrées et portes donnant sur l'extérieur ;
Isolation thermique des planchers bas ;
Installation, de régulation ou de remplacement de systèmes de chauffage ou de refroidissement, en y incluant les systèmes de ventilation économiques et performants qui y sont, le cas échéant, associés, ou de production d'eau chaude sanitaire ;
Installation d'équipements de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable.
A qui incombe l’obligation d’établir un carnet ?
Le carnet est créé et mis à jour par le propriétaire du logement ; il est transmis au nouvel acquéreur lors de la mutation du bien. Les personnes réputées constructeurs transmettent au propriétaire du logement, chacune en ce qui la concerne, les éléments que doit comporter le carnet d'information au plus tard à la réception des travaux de construction ou de rénovation.
Lorsque des travaux de rénovation sont effectués, l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) et les guichets d'accompagnement à la rénovation énergétique, ainsi que les opérateurs agréés, transmettent au propriétaire du logement les éléments, sous réserve de leur non-transmission par les personnes qui ont la qualité de constructeur.
Quel est le contenu du carnet ?
S’agissant de son contenu, le carnet d'information du logement comporte :
Pour les éléments communs aux constructions neuves et aux travaux de rénovation :
La liste et les caractéristiques des matériaux utilisés lors de la construction ou des travaux de rénovation, lorsque ces matériaux ont une incidence directe sur la performance énergétique du logement ;
Les notices de fonctionnement, de maintenance et d'entretien des équipements, qui sont installés lors de la construction ou des travaux de rénovation, lorsqu'ils ont une incidence directe sur la performance énergétique du logement ;
Les documents permettant d'attester la performance énergétique du logement et de connaître les moyens de l'améliorer prévus par les dispositions législatives et réglementaires, lorsqu'ils ont été établis :
Le diagnostic de performance énergétique du logement (DPE) ;
Le document établi par le maître d'ouvrage attestant la prise en compte de la réglementation thermique, lorsqu'il a été exigé lors de la construction.
Le document établi par le maître d'ouvrage attestant la prise en compte des exigences de performance énergétique et environnementale, lorsqu'il a été exigé lors de la construction
Les attestations de délivrance de labels ou de certifications mettant en exergue les qualités du bâtiment en matière de performance énergétique, lorsqu'il en a fait l'objet ;
Tout audit énergétique du logement.
Peuvent être joints au carnet d'information du logement les documents qui attestent la réalisation des opérations d'entretien permettant de conserver la performance énergétique des systèmes de chauffage.
Pour les constructions neuves, le carnet d'information comporte également :
Les plans de surface et les coupes du logement ;
Les plans, schémas et descriptifs des réseaux d'eau, d'électricité, de gaz et d'aération du logement ;
Les notices de fonctionnement, de maintenance et d'entretien des ouvrages ayant une incidence directe sur la performance énergétique du logement.
Il est indiqué pour chaque plan, schéma et descriptif s'il correspond à la conception ou à l'exécution.
Pour les travaux de rénovation énergétique : les dates et la description des travaux ainsi réalisés.
Références réglementaires
CCH articles L126-35-2 à L -126-35-11 instaurés par la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite "Climat-résilience"
Arrêté du 27 décembre 2022 relatif au carnet d'information du logement
Le Mouvement Hlm et quatre Associations de locataires unis pour protéger les locataires Hlm face à la crise énergétique.
Inquiets de l’absence de prise en compte par les pouvoirs publics des difficultés des locataires Hlm face à la crise énergétique, Associations de locataires1 et Mouvement Hlm proposent 14 mesures indispensables au respect de leurs conditions de vie et de leur dignité.
Même si la qualité thermique du patrimoine Hlm est supérieure à celle du reste du parc immobilier (7 % contre 17 % de « passoires thermiques ») et que le secteur intervient de manière volontariste contre la précarité énergétique, les locataires Hlm sont touchés de plein fouet par la crise énergétique. Au-delà de la guerre en Ukraine, la transformation structurelle du marché de l’énergie depuis plusieurs années se traduit par une instabilité des prix qui pénalise tous nos concitoyens et fragilise encore davantage ceux dont les revenus sont les plus modestes. Le désinvestissement de l’Etat en matière de financement des politiques du logement, estimé à 15 milliards au cours des 6 dernières années et les prélèvements financiers effectués sur les bailleurs sociaux ne permettent pas au secteur Hlm de soutenir les locataires à la hauteur des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Cette situation va durablement peser sur le pouvoir d’achat des locataires Hlm.
Les signataires s’engagent à mettre en place des actions visant à protéger les locataires. A ce titre, les organismes Hlm n’entameront pas de procédure contre les locataires rencontrant des difficultés de paiement en lien avec la crise énergétique. Ils s’efforceront de limiter l’impact des hausses des charges, en visant un lissage des variations anticipées des coûts des énergies. Les associations de locataires et les organismes Hlm engageront un dialogue renforcé afin de lutter contre les effets de la crise énergétique sur les locataires. Les signataires adressent 7 demandes aux pouvoirs publics Parmi ces demandes, la revalorisation de 25 % du forfait charges ; le prolongement et l’élargissement du bouclier tarifaire et du chèque énergie ; l’application d’un taux de TVA à 5,5 % sur le gaz et l’électricité ; un abondement du budget des FSL par l’Etat et par les énergéticiens ; le renforcement du plan de rénovation énergétique.
Enfin, les signataires appellent à une prise de conscience par les pouvoirs publics de la situation très inquiétante des structures de logements spécifiques et accompagnés (Foyers de travailleurs migrants, Foyers de jeunes travailleurs, pensions de famille…).
Contact presse AFOC :
18 juillet 2022 Logement Logement privé
3 millions de Français déménagent chaque année, 50 % des déménagements ont lieu entre juin et septembre.
Pour rappel, avant de pouvoir quitter le logement loué, il est obligatoire de le signaler au propriétaire ou à l’agence immobilière qui gère le bien. Pour cela, il convient de donner congé et de respecter le délai de préavis prévu dans le contrat de bail (entre 1 et 3 mois selon la localisation du logement et s'il se situe ou non en zone tendue). Ainsi, la réception du préavis permet de déterminer la date officielle de départ du locataire.
Afin de faciliter cette démarche, un modèle de préavis est mis à votre disposition sur le site Service-Public.fr que vous pouvez compléter en ligne directement. Un préavis (ou congé) adressé par simple mail (courriel) n'est pas valide. Le préavis (congé) n'est valable que s'il y a remise d'un courrier soit en recommandé avec accusé de réception, soit signifié par acte d'huissier, soit remis en mains propres au propriétaire contre émargement.
L’AFOC rappelle que pendant le délai de préavis, le locataire doit payer les loyers et charges même s’il a définitivement quitté les lieux (sauf si le logement est occupé par un nouveau locataire et en accord avec le propriétaire), effectuer l’état des lieux de sortie et restituer les clés au bailleur. Pour le dernier mois du délai de préavis, le montant du loyer et des charges dû par le locataire est déterminé proportionnellement au nombre de jours durant lesquels il dispose du logement.
Le locataire doit également, pendant le préavis, laisser l’accès au logement jusqu’à deux heures les jours ouvrables pour que le propriétaire puisse organiser des visites en vue de sa relocation ou de sa vente.
L’AFOC rappelle également qu’en cas de déménagement, il convient de prévenir son assureur au mieux par lettre recommandée avec accusé de réception et ce au plus tard dans les 15 jours calendaires qui suivent. Le contrat pourra être résilié ou transféré sur le nouveau logement.
En fin de bail, le dépôt de garantie doit être restitué par le bailleur dans un délai maximal de 1 mois. Mais son montant peut être amputé de retenues ou provision correspondant le cas échéant à des d'impayés de loyers ou de charges, ou des frais liés aux dégradations ou travaux locatifs. Les sommes correspondantes doivent être justifiées dans leur principe (au regard de l’état des lieux de sortie et de la vétusté du logement) et dans leur montant (devis, facture…). Elles peuvent être contestées par le locataire si elles ne sont pas justifiées.
Les déménagements impliquent également des démarches pour scolariser les enfants le cas échéant ainsi qu’à l’égard des opérateurs de gaz, d’eau , d’électricité, de téléphonie, d’accès à internet...sans oublier le transfert du courrier, la déclaration du changement d’adresse le cas échéant à la CPAM, aux impôts, à Pole emploi, à la CAF, à la préfecture pour la carte grise. Par ailleurs, les salariés peuvent obtenir des congés pour déménagement si cela est prévu par accord collectif ou convention collective. Les personnes ayant un animal de compagnie (tatoué ou ayant une puce d'identification), doivent indiquer leur nouvelle adresse dans le fichier national d'identification des carnivores domestiques.
Services en ligne et modèle de documents :
- https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/CongeLogement- Demander la résiliation de votre contrat d'assurance habitation locataire (Modèle de document)
- Demander les conditions d'assurance pour assurer son nouveau logement (Modèle de document)
- Demande de prime de déménagement (Caf)
- Contester la facture des travaux de remise en état de son ancien logement
- Démarches utiles auprès des fournisseurs de gaz et électricité
- Faire suivre son courrier en cas de déménagement
- Changement d'adresse en ligne
- Modifier l'adresse de la carte grise
NOUVEAU COUP de bambou en vue sur le pouvoir d’achat des locataires. Alors que l’inflation continue de flamber, le gouvernement a décidé de ne pas geler les loyers des 14 millions de ménages locataires — comme le sollicitaient les associations de protection des consommateurs — mais de plafonner leur hausse à 3,5 % maximum pendant un an. Le ministère de l’Économie et des Finances ainsi que celui de la Transition écologiste et de la Cohésion des territoires ont confirmé dimanche l’information du « Monde » parue samedi.
Dans une ébauche d’article du futur projet de loi de finances rectificative (PLFR) en faveur du pouvoir d’achat, que « le Parisien » a pu consulter, le gouvernement prévoit d’autoriser les bailleurs à augmenter les loyers de 3,5 % maximum au second semestre 2022 et premier semestre 2023. En parallèle, il va augmenter d’autant (+ 3,5 %), et ce dès vendredi, le montant des aides personnelles au logement (APL), ce qui devrait générer un surcoût de 168 millions d’euros cette année pour l’État. Ces mesures doivent être examinées ce lundi après-midi par le Conseil national de l’habitat (CNH), l’organisme consultatif qui réunit l’ensemble des acteurs du secteur, avant d’être transmises au Conseil d’État pour avis et présentées en Conseil des ministres.
Un « bouclier »
« Nous prenons une mesure positive pour agir face à l’inflation en instaurant un bouclier loyer afin d’éviter des hausses égales au niveau de l’inflation, ce que nous voulons absolument éviter », plaide l’entourage du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Techniquement, Bercy compte bloquer l’indice de référence des loyers (IRL) qui permet aux propriétaires d’augmenter leur loyer chaque année au taux fixe de + 3,5 % pendant un an. Normalement réévalué chaque trimestre en fonction de l’inflation, cet indice s’élevait, au 15 avril, à + 2,48 % et devrait donc être figé mi-juillet à + 3,5 %.
Une solution de « compromis », résume Bercy en permettant aux bailleurs qui le souhaitent de répercuter une partie de l’inflation (+ 5,9 % en juin selon l’Insee) dans leur hausse de loyer tout en protégeant les locataires contre toute hausse excessive. Selon ses calculs, cela devrait permettre à « un ménage type payant un loyer de 800 € par mois d’économiser à peu près de 200 € en fin d’année malgré l’inflation ».
Sans surprise, les associations de défense des locataires qui appelaient à un gel des loyers, réagissent mal à cette annonce. Elles ont, elles aussi, fait leurs calculs. « Pour un loyer de 600 € par mois qui est le loyer moyen pratiqué, cela représente une hausse de 21 € par mois, soit 252 € à l’année pour le locataire, ça ampute beaucoup de pouvoir d’achat », s’insurge David Rodrigues, juriste en charge du logement à l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV). « C’est la double peine pour les locataires qui subissent déjà l’augmentation des prix de l’énergie, de l’alimentation et l’essence alors qu’un gel aurait seulement causé un m a n q u e à g a g n e r a u x bailleurs », explique-t-il.
Nouveau round espéré La Fondation Abbé Pierre regrette que le logement, premier poste de dépenses des Français (29 % en moyenne), soit aussi malmené. « Il aurait fallu limiter cette hausse à 1,5 %, voire 2 % et créer un bouclier APL revalorisé de 10 % pour rattraper les coupes des dernières années, réplique Christophe Robert, son délégué général. D’autant que ces aides au logement, qui visent 6 millions de ménages dans le besoin, sont extrêmement bien ciblées. » Même amertume à l’Association Force ouvrière consommateurs (Afoc) : « Nous sommes déçus, le gouvernement fait un effort mais reste au milieu du gué. La Première ministre a estimé le mois dernier que le gel des loyers est une fausse bonne idée, mais ne pas geler les loyers, c’est une vraie mauvaise idée », commente David Rousset, son secrétaire général.
Tous espèrent désormais que la nouvelle composition de l’Assemblée joue en leur faveur et « se mobilise, plus à l’écoute du pouvoir d’achat des locataires ». « Nous assistons déjà à un rallongement des retards de paiement des loyers chez les bailleurs sociaux, il est à craindre que d’ici dix-huit mois, les impayés explosent si on ne réagit pas », avertit Christophe Robert.
Source : Le Parisien du 27 juin 2022
Publié le 26 avril 2022 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vous êtes un particulier et vous mettez un bien en location ? Votre locataire s'en va et vous allez publier une annonce ? À partir du 1er juillet, en tant que bailleur non-professionnel, il faudra obligatoirement mentionner certaines informations sur votre annonce. Un arrêté publié au Journal officiel du 22 avril 2022 établit la liste des informations qui doivent obligatoirement figurer sur les annonces de location.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Jusqu'alors, la réglementation des informations à afficher sur une annonce de location d'un bailleur non-professionnel était vague. Il fallait présenter les informations relatives au bien concerné, aux conditions tarifaires de cette mise en location et à l'application de l'encadrement des loyers dans certains territoires.
Quelles seront les informations à afficher ?
À compter du 1er juillet 2022, les bailleurs non-professionnels devront impérativement indiquer certaines informations sur leurs annonces de location, quel que soit le support utilisé.
Ce sont les suivantes :
le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer (mention « par mois » ou « /mois » ;
le montant des charges locatives ou charges récupérables (mention « charges comprises » ou « CC ») et les modalités de règlement de ces charges ;
si le logement est situé dans une zone régie par un dispositif d'encadrement des loyers mention « zone soumise à encadrement des loyers » :
le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention « loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser) ».
le montant du loyer de base précédé de la mention « loyer de base » .
le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention « complément de loyer » ;
le montant du dépôt de garantie éventuellement exigé.
le caractère meublé de la location.
le montant des taxes comprises des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l'état des lieux.
la commune et, le cas échéant, l'arrondissement dans lequel le bien locatif est situé.
la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.
À noter : Au sein de l'annonce, le montant du loyer mensuel, celui du complément de loyer et celui des charges locatives doivent être affichés dans des caractères plus gros que le montant du loyer de référence majoré, celui du loyer de base et celui du complément de loyer.
Un simulateur est disponible sur Service-Public.fr pour savoir si un logement est situé en zone tendue.
Inflation : L'AFOC demande à la nouvelle Première Ministre le gel des loyers.
Paris le 24 mai 2022
Face à une vague d’inflation inédite, l’AFOC*, association de consommateurs et de locataires, s’adresse dans un courrier à la Première ministre pour lui demander le gel temporaire des loyers.
Dans cette lettre l’AFOC rappelle que "Pour éviter que le choc d’inflation n’atteigne les loyers à partir de cet été, l’Afoc a, le 11 mai lors d’une rencontre entre les associations de consommateurs et le ministre de l’Economie, réclamé cette mesure simple, juste et efficace."
Alors qu’est annoncé un projet de loi de finances rectificative pour cet été, l’AFOC regrette qu’à ce stade aucune mesure ne concerne le logement, pourtant principal poste de dépenses dans le budget des ménages.
L’AFOC, qui représente et défend les locataires depuis de nombreuses années, estime que le gel des loyers est la seule mesure efficace pour éviter la flambée annoncée.
Les loyers étant indexés sur l’inflation, l’AFOC demande le gel temporaire de l’indice de référence des loyers (IRL), indicateur utilisé pour la revalorisation annuelle dans le secteur privé et social. Le gouvernement et la Banque de France prévoient une inflation de 5 %, dès cet été, qui se répercutera sur les loyers.
Le loyer moyen en France est de 680 € par mois, une hausse de 5 % se traduira par une augmentation moyenne de 400 € par an pour près d’un foyer sur deux.
Le gel temporaire de l’indice de référence des loyers (IRL), qui peut être décidé très rapidement par le gouvernement, permettrait de protéger les ménages, notamment les plus fragiles tels que les étudiants et les jeunes travailleurs, les familles monoparentales, les séniors, etc., face à ce choc inflationniste.
L’Afoc entend actionner l’ensemble de ses leviers et lance une pétition - https://geldesloyers.fr/ - pour le gel des loyers afin que le coût du logement ne devienne pas le grand oublié des mesures de soutien contre l’inflation grandissante qui percute le quotidien des Français.
*Association Force Ouvrière Consommateurs
Contact Presse : Jessica Keshlaf - 07 88 07 57 22 – jkeshlaf@afoc.net
20 mai 2022 Consommation
Vous faites bien de poser cette question, car il existe de nombreux abus dans le domaine du dépannage à domicile !
Pour tout type de services de dépannage à domicile, il se peut que vous fassiez appel à un dépanneur dans l’urgence. Alors pour éviter de tomber dans un piège, suivez nos conseils pratiques.
Tout d’abord, méfiez-vous des tracts publicitaires placés dans votre boite aux lettres ou des publicités diffusées sur les annuaires ou sur Internet. Ne vous fiez pas non plus aux tracts imitant des documents officiels, des tracts qui, par exemple, utilisent du bleu-blanc-rouge, ou des logos publics.
Constituez-vous une liste d’artisans fiables, par le bouche-à oreille. Pensez aussi à passer par votre assurance habitation, ou votre syndic de copropriété. Sachez que vous devez être informé sur les tarifs avant l’intervention, par exemple, le montant forfaitaire de la prestation et les frais de déplacement. Un devis doit également vous être remis avant toute exécution des travaux, quel que soit le montant estimé de l’intervention.
Si le réparateur choisi vous propose de réaliser des prestations en plus de celles que vous demandez, et qui ne sont pas strictement nécessaires, vous bénéficiez d’une faculté de rétractation de 14 jours à compter de la conclusion du contrat. Prenez le temps de réfléchir et ne donnez pas votre accord immédiatement. Enfin, sachez que s’il profite d'une situation d'urgence et abuse de votre vulnérabilité, il pourrait être reconnu coupable d’abus de faiblesse, un délit réprimé lourdement par la loi ! (amende délictuelle de 375 000 euros, assortie éventuellement d’une peine d’emprisonnement).
Si vous souhaitez procéder à des travaux d’amélioration de votre logement afin de réaliser des économies de chauffage qu’il s’agisse de renforcer l’isolation ou de changer de chaudière ou de dispositif de chauffage pour un modèle plus performant, vous pouvez bénéficier d'aides pour financer ces travaux.
Le ministère de l’Économie de l’économie propose un guide qui recense toutes les aides existantes pour financer les travaux de rénovation énergétique dans votre logement.
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique
L’AFOC rappelle qu’il existe aussi de nombreuses aides locales pour améliorer la performance énergétique de votre logement. Afin de trouver les aides proposées par votre région ou votre commune, l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) propose un outil qui les recense sur l'ensemble du territoire .
https://www.anil.org/aides-locales-travaux/
Elections dans les HLM : votez pour l'AFOC
Du 15 novembre au 15 décembre prochains auront lieu les élections des représentants des locataires qui siègent dans les conseils d'administration des organismes HLM. L'AFOC, Association Force Ouvrière Consommateurs, présente des listes à ces élections. Elle est l'une des 5 associations nationales représentatives de locataires, la 3è en nombre de sièges depuis 2006, date du dernier scrutin. Particulièrement active dans les domaines essentiels que sont le droit à l'accès au logement et au maintien dans les lieux, le pouvoir d'achat, le niveau du loyer et des charges, l'AFOC se préoccupe également de la qualité du cadre de vie. Ses différentes actions lui permettent d'exprimer des exigences fortes à destination des bailleurs sur le quotidien des locataires afin de contribuer au « vivre ensemble » (respects entre voisins, entretien des parties communes et des abords, etc.).
Attentive aux souhaits et préoccupations des locataires, l'AFOC a réalisé une étude de laquelle il ressort que les priorités de ces derniers se concentrent sur le niveau du loyer et des charges. C'est dans cet esprit que l'association dénonce et combat les augmentations indues et les mesures gouvernementales qui contribuent tant au désengagement de l'Etat qu'à l'appauvrissement du logement social.
Quel est le rôle des administrateurs locataires ?
Les administrateurs locataires, élus pour 4 ans, représentent et défendent les intérêts des locataires, participent à la gestion de l'organisme HLM, veillent au respect des règles d'attribution des logements.
Qui peut voter ?
Toute personne titulaire d'un contrat de location d'une habitation depuis au moins six semaines avant la date du scrutin. Chaque contrat de location ne peut donner lieu qu'à une seule voix et une seule candidature.
Ces élections concernent plus de 800 organismes d'HLM et près de 4,2 millions de logements sociaux, soit plus de 10 millions de personnes.
Un coût sans cesse à la hausse
Aujourd'hui, le coût du logement devient prohibitif pour bien des ménages : il représente en moyenne 25% de leurs revenus. En réalité, cette moyenne cache souvent des chiffres bien plus élevés (jusqu'à 50%), correspondant à des situations de grande précarité. Dans ce contexte, l'AFOC a choisi de s'engager encore davantage auprès des locataires pour défendre leurs droits tant au plan des revendications nationales que des revendications locales, au quotidien. Ainsi, le président de l'AFOC nationale, Jean-Claude Mailly, a défendu et obtenu une revalorisation des aides personnelles au logement dans le cadre de la conférence de l'emploi et des revenus au mois de décembre dernier.
Le logement victime de la rigueur budgétaire
Il y a déjà 2 ans, l'AFOC avait dénoncé les mesures opérées sur le 1% logement ayant eu pour conséquence une baisse du budget logement à hauteur de 1 milliard d'euros. Depuis, cette baisse s'est amplifiée de près de 20% sur la période 2008-2011 alors que la France compte plus de 3,5 millions de mal logés…
Pour l'AFOC, l'Etat ne doit pas faire supporter aux acteurs du logement social le poids de la crise et de la rigueur budgétaire. L'AFOC souhaite que les moyens budgétaires (exonérations fiscales Robien et Borloo sans contreparties sociales) soient réorientés, afin de permettre la construction non pas des 120 000 logements sociaux par an annoncés mais au moins le double avec des loyers de sortie relevant du financement social (Plan Locatif Aidé d'Intégration).
Voter pour les listes AFOC
Les candidats présentés par l'AFOC s'engagent à représenter les locataires en toute indépendance. Ils auront à cœur de défendre leurs droits dans tous les domaines du logement. « Mon logement je le défends, je vote AFOC ! »
L'AFOC revendique pour les locataires:
La limitation des loyers et des charges :
Loyers et charges pèsent de plus en plus lourdement sur le budget des locataires. depuis la fin du gel des loyers HLM, décrétée en 2001, les prix ne cessent de grimper.
L’amélioration générale du cadre de vie des locataires
Le logement est un élément social fort. Abri et source de quiétude de la famille, il est doté d’une dimension affective.
C’est partant de lui que tout être humain se construit et participe à la vie collective.
L’AFOC lutte pour que soient améliorées les conditions de vie des locataires et assurés la sécurité du logement et le maintien des équipements collectifs.
Le maintien de la présence des gardiens, pour le renforcement du lien social
Le désengagement chronique de l’Etat et des collectivités laisse un parc locatif HLM vieillissant, sans entretien. C’est alors sur le locataire que pèse le poids de la facture.
L’entretien systématique et l’amélioration des équipements collectifs
L’encadrement des surloyers
La mixité la plus large des locataires
Le maintien dans les lieux
L’aménagement des logements et des infrastructures pour les personnes à mobilité réduite.
L’agrandissement et la réhabilitation du parc locatif.
La redéfinition de la place du logement social dans les plans d’urbanisme.
L’accès facilité aux réseaux de transports collectifs.
Le logement de demain
La lutte contre le réchauffement climatique est devenue une priorité nationale.
Dans le logement social, elle se traduit par des projets de rénovation thermique.
L’AFOC se bat pour que ces travaux (qui, à nos yeux, doivent être totalement à la charge du bailleur) conduisent réellement à des diminutions de charges pour les locataires.
L’AFOC se bat aussi pour la décence de tous les logements et pour la mise en place de réseaux de transports collectifs accessibles à tous.
10 décembre 2021
EDF : fin des coupures d'électricité en cas d'impayés
Logement
Par communiqué du 12 novembre dernier, EDF s'est engagé à ne plus couper l'électricité de ses clients particuliers en cas d'impayés et ce tout au long de l'année (des obligations réglementaires précédentes existaient pour la période hivernale). À défaut de paiement de leurs factures, le fournisseur d'énergie appliquera uniquement une limitation de puissance minimale garantie à 1 kilovoltampère (kVA). Cette mesure, qui prendra effet le 1er avril 2022, s'appliquera dans tous les cas, sauf s'il existe une impossibilité physique ou technique de limiter la puissance de l'alimentation électrique du logement, ce qui, selon l'AFOC, peut correspondre à de nombreux logements puisque la puissance moyenne souscrite est de 9 kVA… Selon EDF, « une puissance de 1 kVA permet de maintenir plusieurs usages essentiels de l'électricité, tels que l'éclairage, le fonctionnement d'équipements de cuisine (le réfrigérateur, le congélateur, etc.), ou encore la recharge d'appareils électroniques ». Cet approvisionnement minimal permet d'assurer un service minimum en attendant que le client régularise sa situation, les factures d'énergie restant dues.
6 décembre 2021
Les logements temporaires : une solution adaptée aux locations de courte durée
Logement
Action logement propose des solutions qui permettent aux salariés d'accéder rapidement à un logement pour une durée plus au moins longue (quelques jours à 2 ans maximum) dans le cadre d'un premier emploi, d'une formation, d'une mutation professionnelle, d'une mission ponctuelle ou d'une situation exceptionnelle.
Il peut s'agir de logement entièrement meublés et équipés pouvant comprendre des services hôteliers, de logements pour jeunes travailleurs, de résidences étudiantes.
Pour se renseigner et obtenir un logement de cette nature, vous pouvez contacter Action logement qui précédera à votre éligibilité et à la réalisation des démarches ad hoc.
Pour en savoir plus : https ://site.actionlogement.fr/demande-de-logement-temporaire/
1er décembre 2021
Nouvelle obligation des syndics de copropriété
Copropriété
À partir du 1er janvier 2022, les syndics professionnels devront remettre aux copropriétaires une fiche d'information standardisée sur le prix et les prestations qu'ils proposent.
Vérifié le 08 septembre 2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Le locataire peut à tout moment quitter définitivement son logement (logement social ou du secteur privé, y compris logement soumis à la loi de 1948). Toutefois, il doit en informer préalablement le propriétaire. Pour cela, il doit lui donner congé (par acte d'huissier, lettre recommandée ou lettre remise en main contre émargement) et respecter un délai de préavis. Ce délai débute le jour où le propriétaire a effectivement connaissance du congé.
Le locataire qui veut quitter son logement doit donner congé (préavis) au propriétaire par l'un des moyens suivants :
Lettre recommandée avec avis de réception
Acte d'huissier
: Document rédigé par un huissier de justice. L'acte d'huissier peut notamment servir à constater un fait, accomplir une formalité de procédure ou engager une voie d'exécution (saisie, expulsion, ...). Exemples d'acte d'huissier : constat, notification, ...
Remise en main propre contre émargement ou récépissé
Après avoir donné congé, le locataire ne peut plus revenir sur sa décision. Pour pouvoir revenir sur sa décision, il doit obtenir l'accord du propriétaire.
En pratique il faut indiquer les informations suivantes :
Date de prise d'effet du congé (cette date est celle de la fin du délai de préavis, à moins d'avoir l'accord du propriétaire pour une autre date)
Si le locataire bénéficie d'un préavis de 1 mois compte tenu de sa situation (logement situé en zone tendue , perte d'emploi, état de santé...), il doit indiquer ce motif dans le congé et joindre un document justificatif. Attention, si aucun motif n'est indiqué, un préavis de 3 mois s'applique.
Il est possible de rédiger le congé à partir de ce modèle de lettre :
Lettre pour donner congé (préavis) au propriétaire du logement vide que vous habitezAccéder au
Institut national de la consommation (INC)
Le délai de préavis dépend de la localisation du logement.
Pour savoir si le logement est situé ou non en zone tendue, vous pouvez utiliser ce simulateur :
Vérifier qu'un logement est situé en zone tendue
Le préavis est de 1 mois.
Le locataire doit indiquer dans le congé que le logement est situé en zone tendue et en fournir la preuve.
Pour cela, il doit fournir une copie du décret listant les communes en zone tendue et surligner le nom de sa commune dans le tableau qui figure en annexe du décret.
Le délai de préavis court à partir du jour :
de la réception de la lettre recommandée par le propriétaire (jour où il en prend possession)
ou de la signification
: Acte par lequel une partie informe son adversaire d'un acte ou d'une décision de justice par l'intermédiaire d'un huissier de justice
(par exemple, lorsque l'huissier dépose le congé dans la boîte aux lettres)
ou de la remise en main propre contre récépissé ou émargement.
Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement Choisir votre cas
Exemple pour un préavis de 1 mois
Exemple pour un préavis de 3 mois
Attention : si la lettre recommandée n'a pas été remise au propriétaire absent et a été renvoyée au locataire, le congé n'est pas valable. Si la lettre parvient au propriétaire en retard ou lui est remise en retard, la fin du préavis est repoussée d'autant.
Le locataire doit verser les loyers et charges locatives durant toute la période du préavis, sauf si le logement est occupé par un nouveau locataire et en accord avec le propriétaire.
A savoir : dans une colocation: Location d'un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale commune. Peut prendre la forme d'un bail unique signé par tous les colocataires et le bailleur, ou de plusieurs contrats signés entre les colocataires et le bailleur. La location exclusive d'un logement à un couple marié ou pacsé n'est pas une colocation. , le locataire qui est seul à donner congé peut être obligé de payer le loyer et les charges après la fin de son préavis, dans certains cas. Il est interdit au locataire de déduire de ses derniers loyers le montant de son dépôt de garantie. Lors du dernier mois du délai de préavis, le loyer dû par le locataire est déterminé proportionnellement au nombre de jours restant à courir dans le mois.
Code de procédure civile : article 647
Fin du délai de préavis : calculer le nombre de jours (article 641)
Code de la construction et de l'habitation : articles L353-14 à L353-22
Logement social : délai de préavis
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 15
Logement vide : délai de préavis
Code de procédure civile : article 667
Logement vide : envoi du congé
Code de la construction et de l'habitation : articles L632-1 à L632-3
Logement meublé : congé et préavis - bail signé avant le 27 mars 2014
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 25-8
Logement meublé : congé et préavis - bail signé depuis le 27 mars 2014
Loi n°48-1360 du 1er septembre 1948 sur les rapports locatifs : article 3 nonies
Logement soumis à la loi de 1948 : résiliation du bail
Décret n°2013-392 du 10 mai 2013 sur l'application de la taxe annuelle sur les logements vacants : annexe
Liste des communes situées en zone tendue
Décret n°2015-650 du 10 juin 2015 sur les modalités de mise en œuvre du dispositif d'encadrement du niveau de certains loyers
Zonage à appliquer (article 1)
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 17
Zonage à appliquer (I.)
Lettre pour donner congé (préavis) au propriétaire du logement vide que vous habitez
Modèle de document
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Bail d'habitation : peut-on envoyer son préavis (congé) par mail ?
Le dépôt de garantie peut-il servir à payer le dernier mois de loyer ?
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Quels sont les différents types de location d'un logement meublé ?
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Logement vide : durée du bail, congé, préavis, fin de location
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Qu’est-ce que le fonds solidarité pour le logement et que permet-il ?
CONSOMMATION Publié samedi 18 septembre 2021 par AFOC
« J’ai entendu parler du fonds solidarité pour le logement et j’aimerais connaître les conditions pour pouvoir en bénéficier ».
Le fonds de solidarité pour le logement est destiné à aider les ménages ayant de faibles ressources et des difficultés à payer leur logement. Il permet d’obtenir des aides financières ponctuelles et spécifiques.
Parmi les différentes aides au logement, le Fonds de solidarité pour le logement demeure l’une des plus méconnues. Pourtant, si vous n’arrivez pas à obtenir un logement, si vous avez du mal à vous acquitter de vos loyers, à payer vos factures d’énergie, ou si vous risquez d’être expulsé, avoir recours au fonds de solidarité pour le logement peut être une bonne solution.
Comme vous l’avez dit, le Fonds de solidarité pour le logement est une aide qui peut être sollicitée en cas de difficultés à se loger ou à conserver son logement, à cause de difficultés financières. Cette aide s’adresse aux locataires, aux propriétaires occupants, mais aussi aux personnes hébergées à titre gracieux et aux résidents de logement-foyer ou résidence-autonomie.
L’aide apportée par le FSL peut être de 2 formes : une subvention ou un prêt sans intérêt, voir les 2 combinés.
Cela dépend de l’ensemble des ressources de toutes les personnes habitant le logement, en dehors des aides au logement, de l’allocation de rentrée scolaire et de celle d’éducation de l’enfant handicapé.
Toutefois, il faut savoir que le fonds solidarité pour le logement est un dispositif national, géré au niveau départemental. Chacun a son propre règlement. Résultat : les conditions d’attributions et le montant varient en fonction de votre zone géographique.
Tout à fait, et c’est pourquoi si vous souhaitez en faire la demande vous pourrez solliciter le service social de votre mairie, celui du département, un point conseil budget ou votre CAF.
Enfin, sachez également que l’aide du FSL peut vous être refusée lorsque le montant du loyer et des charges est jugé trop élevé par rapport aux ressources du foyer.
Dans le cadre du FSL, un accompagnement social pourra aussi être proposé afin de garantir une insertion durable des familles dans leur logement. Ce dernier a pour but d’apporter les conseils nécessaires à une bonne gestion du budget et des charges financières inhérentes.
En résumé :
cette aide peut être sollicitée en cas de difficultés à se loger ou à conserver son logement,
FSL = Fonds Solidarité Logement,
ressources + composition du foyer,
les conditions d’attribution et aides varient en fonction de la zone géographique,
se renseigner auprès du service social de son département ou de sa caf.
Date de publication : 01/09/2021 - Logement/immobilier
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Entrée en vigueur il y a presque trois ans, la loi "Elan" ou portant "évolution du logement, de l'aménagement et du numérique" en date du 23 novembre 2018 comptait 234 articles et réformait de nombreux domaines : copropriété, location, construction... L'urbanisme était visé par une mesure importante, qui va "révolutionner" les procédures de demandes d'autorisations d'urbanisme, en les dématérialisant.
La digitalisation dans le champ de l’urbanisme consiste en une dématérialisation des demandes de permis de construire à l'aide d'une télé procédure. Elle a pour objectif de recevoir et de faciliter l'instruction dématérialisée des demandes d'autorisations d'urbanisme. Cette mesure entre progressivement en vigueur. En effet, une plateforme d'assistance est d'ores et déjà en ligne.
L'Institut national de la consommation répond à quelques questions que les demandeurs (ou pétitionnaires) peuvent se poser.
Quelles sont les demandes concernées ?
Les communes disposent d'une télé procédure spécifique leur permettant de recevoir et d'instruire sous forme dématérialisée les demandes d'autorisation d'urbanisme.
Quelles seront les prestations devant être assurées par la plateforme ?
La télé procédure satisfait notamment aux exigences fonctionnelles suivantes, en permettant :
1° - Au demandeur de constituer et de déposer une demande d'autorisation d'urbanisme.
2° - A la commune de recevoir, d'enregistrer ces demandes et d'en accuser réception.
3° - Les échanges d'informations, pièces, courriers et notifications prévus par les lois et règlements relatifs à la procédure d'instruction des demandes d'autorisation d'urbanisme entre, d'une part, le demandeur et, d'autre part, la commune ou l'autorité compétente.
4° - A l'autorité compétente de réaliser l'instruction d'une demande, y compris le suivi des demandes d'avis, d'accord ou de décision requis et des délais de procédure.
5° - Au demandeur de consulter son dossier, notamment son état d'avancement.
6° - De paramétrer, conformément aux compétences définies dans le code de l'urbanisme, les droits d'accès des personnes habilitées à s'y connecter selon, d'une part, les fonctionnalités qu'elles sont autorisées à utiliser et, d'autre part, les dossiers auxquels elles sont autorisées à accéder.
7° - De contrôler l'existence des informations à préciser dans la demande d'autorisation d'urbanisme.
Quelles exigences techniques devra-t-elle respecter ?
La télé procédure satisfait notamment aux exigences techniques suivantes :
1° - Accepter a minima les fichiers d'une taille de 10 méga-octets et les formats suivants : PDF, JPEG et PNG.
2° - Garantir la fiabilité, l'intégrité, la sécurité et la confidentialité des comptes utilisateurs des acteurs et leurs échanges.
3° - Établir, de manière certaine, la date et l'heure auxquelles.
a) - Les informations, pièces, documents, courriers et notifications adressées au demandeur, aux entités consultées sont, selon le procédé électronique utilisé, envoyés, reçus, mises à disposition et consultés.
b) - Les demandes, déclarations, documents ou informations adressées par le demandeur ou les entités consultées sont reçues.
Quelles sont les collectivités concernées par ce dispositif ?
Toutes les communes ne sont pas concernées. Sont visées celles dont la population est supérieure à 3.500 habitants. Cette télé procédure peut être mutualisée au travers du service en charge de l'instruction des actes d'urbanisme.
Quand entre en vigueur cette obligation ?
Actuellement, le principe reste les demandes écrites. Les pétitionnaires devront respecter la télé procédure à compter du 1er janvier 2022.
Quel est le lien de la plateforme d'assistance ?
La plateforme d'assistance est accessible au lien suivant : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R52221.
L'accès à la plateforme nécessite d'avoir ouvert un compte sur "FranceConnect".
- Loi "ELAN" du 23 novembre 2018
- Article L. 423-3 du code de l'urbanisme
- Arrêté du 27 juillet 2021 relatif aux modalités de mise en œuvre des télé procédures et à la plateforme de partage et d'échange pour le traitement dématérialisé des demandes
- Décret n° 2021-981 du 23 juillet 2021 portant diverses mesures relatives aux échanges électroniques en matière de formalité d'urbanisme
- Site du Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales
Virginie Potiron,
Juriste à l'Institut national de la consommation
Un nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est entré en vigueur le 1er juillet 2021. Des modifications importantes ont été apportées, des enjeux importants en découlent.
Quand est-il obligatoire ? Quel est son contenu ? Quelle est sa durée de validité ? Quelles sont les obligations dans les collectifs ? Qui peut l’établir ? Quelles sont les sanctions possibles ? Que faire lors d'une vente ? Lors d'une location ?
L'Institut National de la Consommation répond à quelques questions que vous pouvez vous poser :
Logement.
Une aide de 150€ a été mise en place pour aider les chômeurs et salariés à payer leur loyer ou leur échéance de crédit. Les demandes sont ouvertes depuis le 30 juin 2020
Date de publication : 12/03/2021 -
Vous êtes copropriétaire ou membre du conseil syndical ? Vous rencontrez un problème, au sein de l'immeuble, qui semble insoluble.
Le dégât des eaux est-il d'origine privative ? Habitant au rez-de-chaussée, quels sont les travaux que je dois payer dans ma copropriété ? A qui appartient la cave à droite en descendant ? Mon balcon est-il une partie commune à jouissance privative ou une partie privative ? Puis-je installer mon cabinet de médecine générale dans l'immeuble ?
Autant de questions pratiques qui paraissent très difficiles à résoudre...
Pourtant, la solution est souvent dans un document appelé "le règlement de copropriété". Etabli généralement lors de la construction de l'immeuble, il fixe les règles applicables au sein de l'immeuble, à son fonctionnement, son organisation, précise la destination de l'immeuble, fixe le nombre de tantièmes relatifs à chaque lot... Il s'agit d'un document incontournable. Une référence à avoir sur "sa table de chevet" !
Vous pouvez le retrouver avec votre acte authentique de vente. Le notaire ayant réalisé la vente l'annexe souvent à ce document. Si vous l'avez perdu, vous pourrez le télécharger au sein de l'extranet de l'immeuble éventuellement mis en place par votre syndic.