4.2.1 - Extraits d'ouvrages sur le Pont du XVème siècle

Ces extraits relatent la vie liée au pont et certaines informations sur les caractéristiques de l'ouvrage.

Extrait de l'ouvrage Blois et ses Environs de 1867 (Gallica)

Mémoire de ce qui a été fait en exécution du résultat ci-dessus, à l'entrée du roi d'Espagne, ci-devant duc d'Anjou, et de Nos seigneurs les ducs de Bourgogne et de Berry, le dix décembre 1700.

"Premièrement, on fit sabler toutes les rues par où ils devaient passer, depuis la Croisille jusque devant la Galère au Foix; le sable n'était que d'un demi-pouce d'épais, afin de rendre le pavé plus doux et plus uni, ce qui fit un bon effet, dont les princes et leur cour furent fort contents : quelque temps devant, Messieurs de la police firent mettre tous les pavés de la ville en bon état, on fit la visite des ponts et on essaya les ponts-levis.

La maison de ville fit aussi sabler toute la grande rue du Poix, par laquelle le roi d'Espagne et nos princes devaient passer en sortant de Blois.

Pour mieux parvenir à faire le sablage, Messieurs de ville firent commencer, deux ou trois jours devant l'entrée, à faire porter du sable sur le pont et devant chaque maison par petits monceaux que l'on mit entre les boutroues, et il fut enjoint, par une ordonnance que Messieurs de ville firent publier, à tous les habitants de bien garder et conserver le dit sable, à peine d'en fournir d'autre à leurs dépens.

On se servit de tout les meneurs de sable de la ville et des faubourgs, auxquels on fit cesser tout autre ouvrage.

Messieurs de ville leur payèrent le dit sable, à raison de trois sous le poinçon, tant près que loin, sur le rapport qu'ils firent des mereaux qui leur furent délivrés par les bâtonniers, à mesure qu'ils déchargeaient le dit sable.

Dès le matin du jour que l'entrée devait se faire, Messieurs de ville rendirent et firent publier une ordonnance portant injonction à tous les habitants, depuis la Galère jusques à la Croisille, de répandre et écarter les dits monceaux de sable, chacun en droit soi, ce qui fut très bien exécuté. Quant au sable qui avait été mis entre les boutroues du pont, il fut écarté par les meneurs de sable et les bâtonniers.

On ne fit écarter le sable de la grande rue du Foix que le lendemain matin, deux heures devant que le roi d'Espagne et nos princes partissent pour aller coucher à Amboise.

Toutes les rues par où ils passèrent, tant le jour de leur entrée que celui de leur départ, furent tendues des plus belles tapisseries.

Les habitants se mirent sous les armes, et formèrent une double haie, depuis le commencement de la rue de la Chaîne jusques à la Galère, afin d'éviter la foule et l'embarras ; il fut fait défense de tirer aucun coup, crainte d'accident, et même il fut enjoint de rabattre le chien et d'ôter les pierres de fusils.

On ne tira les boîtes et mousquets de la ville qu'après que le roi d'Espagne et nos princes furent descendus du carrosse.

Il est à remarquer que la ville fit mettre les habitants sous les armes, quoique la Compagnie n'en eût aucun ordre de Messieurs les gouverneur et lieutenant de Roi, parce qu'on eut avis que la ville d'Orléans avait fait la même chose.

Messieurs de ville firent faire deux arcs de triomphe, l'un à la porte de la tour du milieu du pont, et l'autre devant l'hôtellerie de la Galère, où le roi d'Espagne devait descendre ; chaque arc de triomphe était entouré de lauriers et on observa d'y mettre à chacun les écussons de France, d'Espagne, de Bourgogne et de Berry, et d'autres ornements."

Extrait de Journaux inédits de Jean Desnoyers, chirurgien de l'Hôtel-Dieu de Blois, 1689-1728 et d'Isaac Girard, pensionnaire à l'Hôspital de Blois, 1722-1725 (Gallica)

Extraits intitulé "Le Vieux pont de Blois" d'André PRUDHOMME de "mémoires de la Société des Sciences et Lettres de Loir-et-Cher Tôme 37 1982"

"Le vieux pont de Blois se situait en aval du pont actuel. Il se prolongeait au sud par les ponts Chartrains et les ponts Saint-Michel. Il faisait face, du côté de la ville, à la porte Saint-Fiacre et à la rue du Port-Vieux, du côté de Vienne à la rue Croix-Boisée. Il est mentionné comme existant, dans une charte par laquelle Etienne, comte de Blois, donne aux Bénédictins de Pontlevoy « deux moulins près le pont de Blois » (1078), ainsi que le signale Bernier dans ses Preuves. Il fut emporté par la débâcle qui suivit l'hiver rigoureux de 1715.

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C'était un élément très important dans la vie de notre région. Là se croisaient le fleuve, voie de trafic intense, et la principale route, celle d'Orléans à Tours par Saint-Dyé-sur-Loire et Ecures. C'était donc là un véritable carrefour qui irradiait d'une vie intense le bas de la ville.

Je voudrais simplement, grâce aux archives du bailliage de Blois, apporter quelques éléments nouveaux qui complèteront les informations apportées par mes prédécesseurs:

Bergevin et Dupré (Histoire de Blois, Blois, 1846, t. I, p. 405-408),

A. de Martonne (Notice historique sur l'ancien pont de Blois et sa chapelle, dans

les Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais, t. VI,

1863, p. 416-453),

A. Trouessart (La commune de Blois de 1517 à la fin du XVIIIe siècle d'après les registres municipaux, Blois, 1896,

t. II, p. 216-263) ;

Pierre Dufay (La destruction du pont de Blois et de la chapelle Saint-Fiacre, dans les Mémoires de la Société

archéologique de l'Orléanais, t. XXXIV, 1916, p. 61-70),

Jean Chavigny (L'ancien et le nouveau pont de Blois, dans Le Flambeau du Centre, nos 21 et 22, p. 130-183)."

Le pont de Blois et la crue d'octobre 1608

"Le 25 octobre 1608, Sully écrit à Henri IV : « J'ai reçu des lettres de tous costez des villes et bourgs estant sur la rivière de Loire, où les ravages sont si estranges et les ruines si grandes que c'est chose effroyable à ouïr conter.»

Les registres municipaux de Blois à la date du 16 janvier 1607 mentionnaient l'état défectueux des ponts Chartrains et du pont Saint-Michel : « Le procureur du Roy déclare à l'assemblée qu'il reçoit journellement des plaintes de la part des voituriers au sujet du mauvais état des arches et du pavé des ponts du Chatrez et du pont Saint-Michel... Il faut ordonner la dépense pour des réparations si l'on veut éviter la ruine- complète des ponts. »

Voici maintenant les dégâts causés par la crue survenue entre le 15 et le 20 octobre 1608, d'après les archives du bailliage : 22 octobre : une assemblée a lieu en la maison commune de Blois sous la présidence de Me Nicolas Morin, chevalier, sgr de La Basme et de La Borde-Vernou, gouverneur et bailli de lois, elle réunit des représentants du bailliage et de la Ville : « Sur ce qu'il a été remontré par les dits échevins que par l'impétuosité de la grande crue de la rivière inopinément survenue ces jours derniers, les ponts et chaussées, tant du pont Saint- Michel que du pont Chastré qui sont aux avenues de cette ville de Blois du côté Berry et Sologne, ensemble le grand pont de la ditte ville qui est sur la rivière de Loire, ont esté tellement ruinés et endommagés, qu'il est impossible que les chevaux et charrettes puissent passer sur iceux, ni les personnes à pied, mesmement sur le grand pont, à cause que deux arches d'icelui sont enfoncées et le pilier qui les porte tellement endommagé que l'on attend d'heure à l'autre de les voir tomber ; desquelles ruines et démolitions advenues ès dit ponts, est besoin de faire procès-verbal, et des réparations qu'il convient faire au plus tôt que faire se pourra, être envoyé au Roi et à Mgr le Duc de Sully, pair et grand voyer de France, afin qu'il lui plaise ordonner deniers pour la réfection desdits ponts et chaussées, par lesquels ceux qui vont des provinces du Poitou, Saintonge, Limousin, Gascogne et autres lieux à Paris ont leur passage ordinaire... »

Le 25 octobre, tout ce monde se transporte sur les lieux avec les experts en bateau. Les experts disent qu'au grand pont il faut refaire à neuf le pilier et les deux arches qui menacent ruines. A la grosse tour du pont proche de ces deux arches « il est besoin de faire au devant d'icelle un avant-bec de pierre de taille avec un argeau, et outre, au derrière un contrepilier ou culée ». L'argeau est un massif de maçonnerie ou de simple enrochement qui entoure comme d'une ceinture la partie antérieure et saillante des piliers du pont à fleur des basses eaux, dit Collin. Vient ensuite la description des dégâts considérables qu'ont subi les ponts Châtrés et le pont Saint-Michel.

Registres municipaux du 6 décembre 1608 : « Le conseil décide d'envoyer une députation à la Cour pour obtenir permission de lever les deniers nécessaires à la réfection du pont de la ville et des autres ponts qui y conduisent. »

Archives du bailliage, 7 mai 1611 : Le procureur du roi et les échevins de la Ville de Blois exposent que par suite de la ruine et démolition du grand pont de pierre un pont de bois a été construit. Les grandes charges et charrois qui passent dessus l'ébranlent et le mettent en danger. Ils demandent donc qu'on place deux barrières aux deux bouts dudit pont de bois pour empêcher de passer « les charrois extraordinairement chargés ; et seront lesdites barrières ouvertes par ceulx que lesditz eschevins commettront pour en avoir soing aux rouliers et voituriers dont les charrois et charrettes ne se trouveront chargés que d'un tonneau de vin ou pesanteur d'iceluy, sans touttefois qu'il puisse passer plus d'un charroi à la fois ».

Registres municipaux, 23 août 1612 : la Ville met en adjudication la vente du vieux pont de bois au-dessous duquel on avait refait les arches du pont de la Loire. Les habitants auront donc souffert près de quatre ans des conséquences de la crue de 1608. Les documents de la municipalité de Blois et ceux du bailliage se complètent et s'explicitent mutuellement ; ils nous renseignent ainsi parfaitement sur l'enchaînement des faits."

Le pont de Blois et la crue de janvier 1661

"En janvier 1661, survient une crue catastrophique. Comme Jean Chavigny le note, à cette date, « une grande crue de la Loire ébranla tellement les piliers des arches du pont que l'un d'eux dut se rompre et qu'une arche s'écroula dans le fleuve, entraînant huit personnes qui se trouvaient à passer à cet instant ». Les archives du bailliage nous apportent des détails : « L'an 1661, le 22e jour de janvier. Nous, René Grymauldet, escuyer, sur ce qui nous a esté remontré par les sieurs échevins de ceste ville, qu'à cause des crues des eaux qui sont arrivées en la rivière Loire depuis 2 ou 3 mois en ça, il s'est fait quantité de brèches et dégasts tant sur les ponts de ceste ville, Ponts Chastrez, qu'aux pavés des bouts des ponts et à ceux de Saint-Michel, sommes transportés avec le procureur du Roi en ce comté et bailliage, Louis Bourreau, sieur de la Fontaine. » Celui-ci est également accompagné d'échevins et de maîtres maçons. Ils dressent l'état des réparations à faire : elles sont infiniment nombreuses ; ils les détaillent avec soin dans leur rapport. Les réparations les plus importantes se situent surtout, côté ville, dans la partie qui devait être détruite par la débâcle de 1715, et nécessitent l'abandon momentané du pont. Mais les piliers au voisinage de la tour du pont-levis, déjà fort endommagés en 1608, ont à nouveau souffert gravement. Les dégâts aux autres ponts sont considérables. Les experts évaluent à 80 000 livres le total des réparations à effectuer. Tout est détaillé avec soin. Ainsi, de crue en crue, le vieux pont, malgré les réparations, se dégradait."

Du haut du pont, les immondices...

"Louis XIII avait donné aux habitants de Blois l'autorisation de construire des maisons sur le pont moyennant redevances. Ces maisons étaient posées le plus souvent sur les argeaux. Essayez d'imaginer le pont médiéval couvert de maisons, la plupart du temps construites en encorbellement au-dessus du fleuve et faisant, souvent, saillie sur la chaussée. L'allure pittoresque de cette véritable rue était d'abord agrémentée du côté de la ville par la porte Saint-Fiacre, construite sur le premier pilier. La chapelle Saint Fiacre était établie sur le cinquième pilier ; trois moulins sur pilotis étaient appuyés au pont entre le troisième et le sixième. Venait ensuite l'arche où passaient les bateaux, qu'on dénommait habituellement la grande arche (entre le sixième et le septième pilier). Deux moulins étaient établis entre le septième et le neuvième pilier. Sur le treizième était construite la tour la plus importante, la tour du pont-levis ; la croix du pont se dressait sur le seizième.

En 1615, le 2 janvier, survint une affaire qui révolutionna quelque peu les habitants du pont voisins de la tour du Pont-Levis : Les immondices et les excréments étaient jetés dans la Loire, du haut du pont, tout près de cette tour. Il y avait peu d'espace entre les maisons, si bien que « les excréments et immondices, au lieu de tomber dans la rivière, tombaient et demeuraient sur l'argeau dudit pilier, de telle sorte que, durant les chaleurs d'été, à cause de l'abondance et quantité desdits excréments et immondices, tous les voisins et tous ceux qui passaient dessus les ponts en étaient infectés, en danger d'apporter la contagion en la ville ». Les échevins voulurent reprendre la boutique d'un dénommé Fourneau, plus voisine de la tour et qui était construite juste au-dessus de l'arche : ainsi, les excréments et immondices prendraient le fil de l'eau. Fourneau se défendit comme un beau diable ; il suggéra aux échevins d'utiliser l'arche suivante ; ainsi, sa maison serait épargnée.

Mais les échevins rétorquèrent « que la proposition était inadmissible parce que, si on faisait l'ouverture qu'il proposait, lorsque l'on jetterait les immondices dans l'eau, ils tomberaient sur les bateaux parce que c'est la voie ordinaire par où ils passent, parce qu'ils ne passent jamais sous l'arche sur laquelle la boutique est construite. De plus, la place proposée par Fourneau est journellement remplie par les brenassiers (1) et fouassiers et autres qui vendent du vent d'amont, et d'aval par les savetiers qui vendent leurs marchandises » (2).

Ce dernier paragraphe nous apprend deux faits nouveaux :

1 / En dehors de la grande voie marinière signalée par Jean Chavigny, entre les moulins, il existait un autre passage, à michemin entre la Croix du Pont et la tour du pont-levis. Un détail est donné plus loin : cette voie était utilisée la nuit pour éviter les périls de la grande voie.

2 / Les endroits où se tenaient les marchands de plein air, fouassiers, brenassiers et savetiers, nous sont ainsi précisés.

Le 25 mai, les juges du bailliage de Blois décidèrent de démolir seulement une partie de la boutique de Fourneau et permirent ainsi à la Ville de se débarrasser raisonnablement de ses ordures ; tout le monde sembla satisfait."

Dangers et malheurs

"Le passage d'un pont était toujours une manoeuvre délicate, en particulier en temps de crue. Sur tous les ponts, il y avait toujours des hommes qui attendaient qu'on leur fît signe pour guider la manoeuvre. On les appelait « gobeux », ou quelquefois « arrachepersil » (3) : l'effort qu'ils faisaient en tirant les obligeait à se courber, comme pour arracher du persil. Munis de cordes et du bâton de quartier, long bâton ferré qui servait à éloigner le bateau d'un obstacle, les gobeux évitaient bien des accidents. Cependant, les naufrages étaient nombreux au passage des ponts, tels ces deux exemples :

— En janvier 1661, la Loire est très grosse. Une toue portant 4 milliers de fer, 3 contrefeux et 8 ballons d'acier, conduite par Benoît Maury, batelier de La Charité-sur-Loire, pour mener son chargement à Amboise, touche la grande arche du pont et sombre en face de Saint-Laumer (4).

— Messire Pierre de Quervant de Malestroit expose qu'en compagnie des sieurs de Langle et Mourus, gentilshommes de sa compagnie et conseillers au Parlement de Bretagne, arrivant de Paris, il prit à Orléans un bateau pour se faire conduire jusqu'à Nantes, moyennant la somme de 15 livres. Le bateau était mal gouverné. « La rivière estant extrêmement grande, le bout de la peautre (5) dudict bateau toucha à la voûte de l'arche et fit enfoncer ledict bateau un peu, et au mesme temps, ledict bateau toucha contre le pilier, et s'y fit une fente par laquelle l'eau entra. » Ils purent cependant descendre jusqu'à Foix. Le sieur de Malestroit fait constater au notaire les dégâts survenus à ses effets, notamment « une table de bois verny, dont l'écrevisse ou barre s'est trouvée un peu mouillée » (6).

Cinq moulins sur pilotis, nous l'avons dit, étaient édifiés de part et d'autre de la grande arche et en aval de celle-ci pour profiter pleinement du courant : trois étaient vers la ville et deux vers Vienne. Ils constituaient un grand danger pour la navigation :

— Vers le 11er août 1612, un bateau de voyageurs chavire sous le pont de Blois en butant dans un moulin. Il y eut plusieurs noyés, entre autres Daniel Pellu, receveur de M. de La Roche du Maine, originaire de Montreuil-Bellay, qui revenait de Paris (7).

— Le procureur du roi expose que M. de Saint-Julien, intendant du « cabinet des raretés de Monseigneur, de naguère arrivant d'Orléans » en bateau, est tombé sous l'un des moulins du pont et s'est noyé. Il requiert qu'on fasse inventaire de ce qu'il laisse, notamment deux chevaux ; ceux-ci sont chez Allard, qui les a depuis dix-sept jours, lorsque le défunt accompagna Monseigneur en son voyage à Paris. Ses hardes sont données à son valet en récompense de ses services (8)."

(1) « Brenassier ou bernassier : autrefois, boulanger qui fabriquait du

pain de qualité inférieure comportant beaucoup de son (bren) pour le pauvre

monde. Les brenassiers étaient souvent en conflit avec les maîtres jurés boulangers

qui prétendaient leur imposer le pont de Blois comme seul lieu de

vente pour leurs marchandises... » (A. Thibault, Glossaire du Pays blesois,

Blois, 1892).

(2) Archives de Loir-et-Cher, série B, registre de la prévôté, f. 214.

(3) Encyclopédie méthodique du commerce, t. II, p. 515.

(4) Archives de Loir-et-Cher, minutes notariales, étude de Michel Léons,

1661, 19 janvier.

(5) On appelait pautre ou piautre le grand gouvernail typique des bateaux

(gabarres) de Loire.

(6) Archives de Loir-et-Cher, série B, bailliage de Blois, 1692, 11 août.

(7) Ibid., 1612, 1'er août.

(8) Ibid., 1634, 26 décembre.

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"Le vieux pont de Blois se situait en aval du pont actuel. Il se prolongeait au sud par les ponts Chartrains et les ponts Saint-Michel. Il faisait face, du côté de la ville, à la porte Saint-Fiacre et à la rue du Port-Vieux, du côté de Vienne à la rue Croix-Boisée. Il est mentionné comme existant, dans une charte par laquelle Etienne, comte de Blois, donne aux Bénédictins de Pontlevoy « deux moulins près le pont de Blois » (1078), ainsi que le signale Bernier dans ses Preuves. Il fut emporté par la débâcle qui suivit l'hiver rigoureux de 1715."

Pour cette partie du texte, je pense que l'auteur à bien identifié le premier pont appelé le Vieux Pont, sa position désignée ci-dessus est juste, mais il ne s'agit pas du pont détruit lors de la débâcle de 1715, ce dernier fut construit au XVéme siècle.