"Le Cosson prend sa source à Vannes-sur-Cosson à 136 m d'altitude dans l'Étang de la Ramellière en Sologne . Il est long de 96.4 Km."
Il se situe au pied du coteau de Vineuil et de Saint Gervais la Foret en face de Vienne-Lez-Blois.
Des ouvrages ont été construit pour traverser cette rivière.
Un gué appelé Gué notre-Dame, permettait de relier Vienne-Lez-Blois raccordant la rue de la Croix Boisée à Saint Gervais la Foret.
L'ancienneté de cet ouvrage n'est pas connu bien que ce gué soit mentionné dans des textes jusqu'au XVIIIéme siècle. Il est depuis tombé dans l'oubli.
L'origine de ce nom doit être attribuée à la dévotion de Notre Dame des Aydes, honorée dans l'église paroissiale de Vienne-lez-Blois.
Des voies dites "antiques" traversaient la rivière au niveau des Ponts Chatrains pour Vineuil et des Ponts Saint Michel pour Saint Gervais la Foret.
Appelés aussi Saint Michel-lez-Blois (nom retrouvé dans une carte latine, octroyée en 1202 au prieuré de Saint-Lazare-Lés-Blois) ou route de Touraine.
Ces ponts comprenaient 25 arches. Cette voie principale était appelée "Vieille Route".
Ces ouvrages partaient du coteau de Saint Gervais la Foret à la rue des Métairies en Vienne.
Les ponts Saint Michel furent en partie détruits le 9 octobre 1707 après que la Loire et l'Allier eurent débordés ensemble (mémoires d'un bourgeois aux XVII et XVIII siècles)
Ces ponts sont presque entièrement détruits.
La gravure ci-dessous indique que l'origine des ponts Saint Michel serait romaine mais des archives situent leurs constructions vers le XIII ème siècle.
Les ponts Saint Michel aujourd'hui
"La démolition des ponts Chartrains et Saint-Michel, effectuée au cours de l'année 1868, n'a rien produit qui pût fournir le moindre indice sur leur origine. Il est vrai de dire que l'on s'est contenté de les raser à fleur de terre, sans arracher ni même fouiller les fondations, où la pioche aurait eu plus de chance de mettre à découvert quelques vestiges curieux du passé."
A. DUPRE Bibliothécaire de la ville de Blois - GallicaAppelés à l'origine les Ponts-Chastrés (Pons Castratus) appelé aussi route du Berry ou route Impériale n°156 emporté lors de la crue de la Loire de 1856 ces ponts comprenaient 52 arches.
Ces ouvrages sont long d'une demi-lieue soit 1.624Km.
Ils sont composés alternativement de terre-pleins et d'arcades, ils indiquent parfaitement la direction des divers courants et les endroits ou se trouvaient des îles à l'époque ou la Loire, non encore endiguée, s'étendait du coteau de Vineuil à la rue des Ponts Chartrains.
"Au 11° siècle, les comtes de Blois firent ériger ces ponts de pierres sur une longueur de 1 500 mètres. La suite des arches qui traversaient la Boire fut démolie en 1868 suite aux détériorations de la grande crue de 1866. C'est la voie empruntée par les pèlerins venant de Chartres et se rendant à Bourges ou au Puy-en-Velay (les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle empruntaient les Ponts Saint-Michel)."
https://www.geocaching.com/geocache/GC67T2P_les-ponts-chartrains?guid=31622e17-796d-4f74-ae82-77f95ee2b30bLes Ponts Chartrains et Saint Michel auraient été construit à l'époque féodale (entre le Xéme et le XIIéme siècle).
Rare étaient les ponts en pierre dans les Gaules lors de la domination romaine.
En effet, les ponts romains étaient généralement construits en bois et portaient des noms de divinité romaine.
Les pont-bateaux étaient aussi répandus à cette époque.
C'est en 1770, qu'un nouveau pont fut construit dans l'axe de la nouvelle voie ouverte face au pont Jacques Gabriel et appelée route de Saint Gervais.
Les Ponts Saint-Michel et les Ponts Chartrains tombèrent au rang de simple chemins vicinaux et leurs entretien ne fut plus une priorité.
Toutefois, ces ponts reprirent de l'importance lors de la crue de 1846 qui écroula deux arches du pont de Saint Gervais.
L'importance de ces deux ouvrages fut reconnu et ils furent l'objet de réparations assez couteuses jusqu'en 1868.
La commune de Candé sur Beuvron est traversée par la rivière du Beuvron qui se rejette dans la Loire à proximité.
Le Beuvron est une rivière avec très peu de pente ce qui permet à l'eau de transiter lentement vers la Loire.
Au XIXème siècle, la sortie du Beuvron vers la Loire se trouvait envahie par le sable déposé au fils des ans.
L'aménagement d'un port à Candé sur Beuvron étant également en projet, il fut décidé de raccorder le Cosson qui avait beaucoup de pente et donc de débit et qui se rejetait en Loire en amont du Beuvron à ce dernier afin de désensabler sa sortie vers la Loire.