Citations de Watchman Nee

L'esclavage est au sens propre le sort de ceux qui vivent tout entiers dans leur propre âme.

La question n'est donc pas : comment obtenir la vie, mais plutôt : comment permettre à cette vie de se manifester.

Bien souvent les problèmes qui surgissent n'ont pas d'autre cause que la recherche d'une échappatoire : échapper à l'oeuvre de la croix.

Si seulement nous pouvions réaliser que toutes les expériences, tous les ennuis, toutes les épreuves que le Seigneur nous envoie concourent à notre bien suprême!

Que Dieu nous accorde de discerner ce qui est de sa main, pour que nous puissions dire à genoux : "C'est toi; et puisque c'est toi, je peux l'accepter!"

Le Seigneur ne peut pas se tromper.

Tout ce qui nous arrive est déterminé par Dieu. Pour le chrétien, rien n'est accidentel.

Ce n'est pas le développement de nos ressources mentales qui fait croître notre vie spirituelle, ni l'accumulation des connaissances; c'est ce toucher de notre esprit par un autre esprit [l'Esprit de Dieu]. Que personne ne s'y trompe : tant que nous n'avons pas découvert cette méthode [de Dieu], nous n'avons pas trouvé le vrai christianisme.

La libération de l'Esprit


Christ est le fils de Dieu qui est mort pour le rachat des pécheurs et est ressuscité le troisième jour.

C'est la plus grande vérité dans l'univers.

Je meurs en raison de ma croyance en Christ.

Billet de W. Nee

Savez-vous, mes chers amis, que l'Esprit qui demeure en vous est Dieu Lui-même ? Oh ! que nos yeux s'ouvrent pour voir la grandeur du don de Dieu ! Oh ! que nous réalisions la richesse des ressources cachées dans nos propres coeurs ! Je pourrais crier de joie lorsque je pense "l'Esprit qui demeure en moi n'est pas une simple influence, mais une Personne vivante : c'est Dieu Lui-même. Le Dieu infini est dans mon coeur !" Je me sens incapable de vous faire comprendre la joie glorieuse de cette découverte, que le saint-Esprit demeurant en mon coeur est une Personne ! [...] Je ne suis qu'un vase de terre, mais dans ce vase de terre, je porte un trésor d'une valeur inexprimable : le seigneur de gloire !

Tous les soucis et les tourments des enfants de Dieu cesseraient si leurs yeux s'ouvraient et voyaient la grandeur du trésor caché dans leur coeur. Savez-vous que, dans votre coeur, il y a toutes les ressources nécessaires pour répondre aux exigences de toutes les circonstances dans lesquelles vous pourrez vous trouver ?

L'Apocalypse est la révélation, le dévoilement, l'apokalupsis de Jésus-Christ.

Ce livre sert à ouvrir le rideau sur lui, pour nous le révéler. Il ne vise donc pas prioritairement à nous dévoiler les évènements à venir [...].

Il ne s'agit absolument pas de satisfaire notre curiosité intellectuelle, mais de pourvoir à nos besoins spirituels en nous révélant Jésus-Christ lui-même dans sa plénitude, afin que nous le connaissions.

En effet, Christ est la réponse à toutes nos questions.

[...] Il est celui qui est ressuscité, le Roi des rois victorieux, et tous les évènements à venir découleront de ce qu'il est.

Une table dans le désert (page 150), au sujet d'Apocalypse 22:16

Que vous le sentiez ou non, vous êtes mort

Vous croyez à la mort du Seigneur Jésus, et vous croyez à la mort des deux brigands avec Lui. Alors, qu'en est-il de votre propre mort ? Votre crucifixion est plus intimenent liée à la Sienne que la leur. Ils ont été crucifiés en même temps que le Seigneur, mais sur des croix différentes, tandis que vous avez été crucifié avec Lui, sur la même Croix, car vous étiez en Lui lorsqu'Il est mort. Comment pouvez-vous le savoir ? Vous pouvez le savoir parce que Dieu l'a dit, et que c'est une raison suffisante. Cela ne dépend point de vos sentiments. Si vous sentez que Christ est mort, Il est mort ; et si vous ne sentez pas qu'Il est mort, Il est mort. Si vous sentez que vous êtes mort, vous êtes mort ; et si vous ne sentez pas que vous soyez mort, vous êtes cependant, et tout aussi sûrement, mort. Ce sont des faits d'ordre divin. Que Christ soit mort, c'est un fait ; que les deux brigands soient morts, c'est un fait, et que vous soyez mort, c'est un fait aussi. Laissez-moi vous le dire, - Vous êtes mort ! C'en est fait de vous-même ! Vous avez été mis de côté. Ce moi dont vous avez horreur est sur la Croix en Christ. Et "celui qui est mort est libéré du péché" (Romains 6, 7). C'est cela l'Evangile pour les chrétiens.

Nous n'arriverons jamais à réaliser notre crucifixion par notre volonté ni par nos efforts, mais seulement en acceptant ce que le Seigneur Jésus a fait sur la Croix. Il faut que nos yeux soient ouverts sur l'oeuvre accomplie au Calvaire. Peut-être quelques-uns d'entre vous, avant votre conversion, avez-vous essayé d'arriver au salut par vous-mêmes. Vous lisiez la Bible, vous priiez, vous alliez à l'église, vous faisiez des aumônes. Puis, un jour, vos yeux se sont ouverts, et vous avez vu qu'un salut parfait avait déjà été acquis pour vous sur la Croix. Vous l'avez simplement accepté et vous avez remercié Dieu, et la paix et la joie ont inondé votre coeur. Or, le salut et la sanctification reposent exactement sur la même base. Vous recevez la délivrance du péché de la même manière que vous recevez le pardon des péchés.

La vie chrétienne normale (Ed.1983) - pages 47-48

Changer de vie, ou échanger notre vie ?

Galates 2:20 nous le montre clairement : notre vie n'a pas à changer, mais à être échangée. Notre victoire sur nos travers n'a rien à voir avec nous : nous ne jouons aucun rôle dans cette victoire. La victoire n'est pas quelque chose que nous obtenons par nous-mêmes : c'est Christ qui vainc pour nous.

Dieu ne nous change pas, il ne nous répare pas : il échange nos vies avec celle de Christ. Nous n'avons pas été capables de nous changer nous-mêmes tout au long de ces années, mais maintenant Dieu fait un échange qui rend possible la sainteté, la perfection, la victoire. C'est la vie du Fils de Dieu!

La victoire est Christ, ce n'est plus moi! Existe-t-il un péché si grand que Christ ne puisse le vaincre ? Existe-t-il une tentation si grande que Christ ne puisse la surmonter ? Grâces soient rendues au Seigneur! Je n'ai plus peur! A partir de maintenant, ce n'est plus moi, mais Christ.

D'après La vie de vainqueur - la base de la vie chrétienne normale

L'homme psychique ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car pour lui ce sont des débilités

(1 Corinthiens chapitre 2, verset 14 - traduction littérale du grec)

Dieu a choisi d'exprimer beaucoup de choses sans les expliquer. Souvent la Bible contient des phrases qui en apparence se contredisent, ou qui paraissent contraires aux faits bruts de la vie, mais Dieu a choisi de les laisser telles quelles. De nombreux passages des écritures échappent à notre compréhension. Nous les aurions rédigés autrement, plus clairement, si c'est nous qui les avions écrits, afin de présenter aux êtres humains l'entier de la doctrine, dans un ordre systématique, inattaquable. Mais nos paroles auraient-elles transmis la Vie?

Les vérités éternelles de Dieu, pleines de puissance, sont à moitié obscurcies dans les écritures, afin que l'homme psychique ne puisse pas les comprendre. Dieu les a cachées aux sages pour les révéler aux petits enfants, car c'est avec l'Esprit qu'il faut les aborder. La parole écrite de Dieu n'est pas un livre d'études, mais elle a pour utilité de répondre à nos besoins au cours de notre marche de chaque jour par l'Esprit, de nous parler. Son objectif est de nous apporter une connaissance pratique, reliée à la vie.

Si nous essayons de connaître Dieu à travers une théologie systématique, nous errons, sommes complètement à côté de la plaque.

Dieu n'a pas donné la loi pour que nous l'observions, mais pour que nous l'enfreignions

Tous ceux qui lisent la Bible et tous ceux qui comprennent la volonté de Dieu savent que Dieu ne nous a pas donné la loi en pensant que nous l'observerions. La loi n'est pas là pour que nous l'observions, mais pour que nous l'enfreignions. En effet, Dieu nous a donné la loi pour que nous la transgressions. Peut-être est-ce là une affirmation que beaucoup d'entre vous entendent pour la première fois et qui vous paraît bizarre. Dieu sait depuis le commencement que le péché est en vous. Lui le sait, mais vous, vous l'ignorez. C'est la raison pour laquelle Dieu vous a donné la loi à transgresser : pour que vous appreniez à vous connaître. Dieu sait que vous êtes mauvais, mais vous, vous pensez que vous êtes quelqu'un de très bien. C'est pour cela qu'Il a donné la loi. Quand vous l'aurez transgressée un certain nombre de fois, vous comprendrez que le péché est en vous. Tant que vous n'aurez pas compris cela, vous ne pourrez pas expérimenter le salut. C'est seulement quand vous reconnaîtrez que vous êtes impuissant et que vous ne pouvez pas continuer à vous conduire de la sorte, que vous serez disposé à accepter le Seigneur Jésus comme votre Sauveur. C'est alors seulement que vous serez prêt à recevoir la grâce de Dieu.

Nous avons déjà vu que, pour recevoir la grâce, l'homme doit s'humilier. Nous sommes pécheurs et nous avons commis des péchés. Qu'est-ce qui nos conduit à nous humilier ? C'est la loi. Les êtres humains sont orgueilleux. Ils pensent qu'ils sont forts et bons. Mais Dieu nous a donné la loi et une fois que nous regardons à cette loi, nous ne pouvons que nous humilier et confesser qu'il n'y a rien de bon en nous. C'est ce que veut dire Paul en expliquant qu'avant d'avoir lu dans la loi que nous ne devions pas convoiter, il ignorait ce qu'était la convoitise. Mais après avoir pris connaissance de la loi, il a compris que la convoitise était dans son coeur (Romains 7.7-8). Cela ne veut pas dire qu'auparavant, il n'y avait pas de convoitise en lui. Il ne l'a compris que lorsque la loi le lui a dit. Par conséquent, la loi ne nous pousse pas à faire quelque chose que nous n'avons jamais fait avant, elle se contente de révéler au grand jour ce qui est déjà en nous. C'est la raison pour laquelle j'ai affirmé que Dieu n'a pas donné la loi pour que nous l'observions, mais pour que nous l'enfreignions. La loi ne fournit pas non plus à l'homme une occasion de transgresser, elle lui montre plutôt qu'il va le faire. La loi permet à l'homme de voir ce qu'il a déjà vu.

Romains 7 explique cette vérité avec une grande clarté.

L'Évangile de Dieu (tome 1) - pages 83-84

Quelques uns d'entre nous ont connu des saints qui connaissaient réellement le Seigneur : en priant ou en parlant avec eux, dans la lumière de Dieu qui émanait d'eux, nous avons vu ce que nous n'avions jamais vu auparavant.

J'ai rencontré une telle personne : même en ne faisant qu'entrer chez elle, j'étais immédiatement dans la présence de Dieu. A cette époque, de nombreux plans et projets fourmillaient dans ma tête - mais le Seigneur devait encore me faire connaître Sa volonté. Je venais trouver cette soeur pour lui faire part de mes nombreux projets et essayer de la convaincre que ceci ou cela était la chose à entreprendre... mais avant même que j'aie eu le temps d'ouvrir la bouche, elle avait coutume de prononcer deux ou trois mots d'une manière très normale. La lumière brillait et exposait mes intentions. Je réalisais alors que mes actes et mes projets étaient naturels, humains, terrestres. Elle ne vivait que pour Dieu - une personne de cette envergure baigne dans une lumière qui illumine les autres.

Ce dont notre vie a le plus besoin, c'est que Dieu lui accorde sa bénédiction. Mais que signifie ce terme? La bénédiction est l'oeuvre de Dieu là où on l'attendait le moins. Quand Dieu dresse devant vous une table dans le désert, quand cinq pains nourrissent cinq mille hommes et qu'il reste encore douze paniers pleins de morceaux, c'est la bénédiction! La bénédiction est un fruit de Dieu, qui se manifeste indépendamment de ce que nous sommes, elle arrive quand Dieu agit bien au-delà de nos attentes, en l'honneur de son nom.

La femme cananéenne

Dans sa détresse, cette femme cananéenne crie : "aie pitié de moi, Seigneur, fils de David!" - ne s'agit-il pas d'une prière pleine de ferveur?

Bien sûr que oui! ...et dans ce cas, nous nous attendrions à une réponse immédiate de Jésus - mais à notre grand étonnement "il ne lui dit aucune parole".

Va-t-il peut-être lui dire directement ce qu'il vient de dire à ses disciples - qui se plaignent de la présence de cette femme - qu'il n'est envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël?

...et voici : c'est justement cette réponse qui fournit à la femme la clé pour s'approcher de lui de la bonne manière : il est "fils de David" pour Israël uniquement - les autres peuples ne peuvent s'adresser à lui comme elle vient de le faire.

Prenant conscience de cela, elle change de base pour lui parler, et l'appelle simplement "Seigneur".

La 1ère réponse de Jésus pouvait passer pour un reproche, voire un rejet - mais en fait, il l'aidait à Le chercher, non sur la base d'un privilège auquel elle n'aurait pas droit, mais sur la base de la seule grâce imméritée.

La foi de cette femme obtient alors une réponse instantanée - elle a trouvé la clé.

Fabriqué par soi-même ou produit par Dieu

Sans en être du tout conscient, Moïse avait un visage qui rayonnait. Ce que Dieu produit dans une personne a comme résultat que cette personne est simplement elle-même - et c'est spirituel. Par contre, ce que quelqu'un fabrique en lui-même est psychique. Etant donné l'effort qu'il faut fournir, il n'est pas étonnant alors qu'une telle personne trouve la vie chrétienne très astreignante. Elle n'a pas vu qu'un chrétien n'a absolument pas besoin de faire de tels efforts. Nous croyons toujours qu'en tout et pour tout, avec un comportement correct, nous en avons déjà assez fait envers Dieu. Et pourtant, Dieu s'enquiert uniquement de l'origine intérieure de notre comportement, de sa source: est-il produit par Dieu ou l'avons-nous fabriqué nous-mêmes à l'aide de l'énergie de notre chair ? Il y a tant de personnes - et nous devons presque avoir pitié d'elles - qui s'efforcent par exemple d'être patientes. D'autres, pendant ce temps, sont simplement patientes, sans en être conscientes, d'ailleurs. Et ceci, nous devons le reconnaître avec respect, vient de ce que Dieu a fait en elles une œuvre correspondante. Dans le premier cas, la source est l'homme lui-même, tandis que dans l'autre, c'est Dieu. C'est en cela uniquement - et non pas dans l'apparence extérieure - que réside toute la différence.

Concernant les paroles répétitives dans la prière

Quand ils prient, certains répètent inlassablement des mots tels que: "Gloire à Dieu, gloire à Dieu" ou "Alléluia, alléluia" et tant d'autres. La répétition continuelle d'un mot ou d'une phrase dans la prière finit par créer un vide dans l'esprit, ce qui peut aboutir à d'étranges réactions. C'est ainsi que quelqu'un peut être séduit par de mauvais esprits et porté à penser qu'il est rempli du Saint-Esprit.

L'Ecclésiaste nous dit : "Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu" (Eccl. 5:1). Notre Seigneur nous met aussi en garde contre l'usage de vaines redites (cf. Mat 6:7). [...]

Ne soyons pas trop sûrs de nous-mêmes. Apprenons à être conduits par le Saint-esprit qui nous habite. [...]

Rejetons tout ce qui est en désaccord avec la parole [écrite] de Dieu. Souvenons-nous que lorsque notre Seigneur fut tenté dans le désert, Il utilisa la parole [écrite] de Dieu pour vaincre les pièges de Satan. Nous devrions prendre du temps pour lire la Bible afin d'emmagasiner la parole [écrite] de Dieu en abondance dans nos coeurs. C'est alors que nous serons préservés de bien des doctrines étranges.

Veillez et soyez sobres, dans Gerbes oubliées dans les champs de Boaz

La lumière qui tue

Chers amis, ne confondez jamais la lumière avec autre chose. Ce que nous appelons ordinairement la lumière n'est pas nécessairement la lumière. Beaucoup de ces prétendues lumières ne sont que de la doctrine ou de soi-disant «vérités». Ces choses n'ont aucun effet spirituel en nous. Il y avait un frère qui aimait beaucoup le Seigneur. Un jour, quelqu'un le rencontra et lui dit: «Je suis si heureux, j'ai découvert la doctrine du péché dans l'épître aux Romains». Ce frère lui répondit: «Mon ami, comment se fait-il que vous n'ayez découvert la doctrine du péché dans les Romains qu'aujourd'hui seulement? Je pensais que vous aviez découvert la réalité du péché en vous il y a déjà bien longtemps?» Beaucoup essaient de découvrir la doctrine, mais ils n'ont pas découvert les faits. Aussi, cela reste une chose et des paroles mortes. Dans ces choses il n'y a ni lumière, ni vie, ni Christ.

Le premier effet de la lumière, c'est de tuer. Sachons-le, la lumière ne vient pas uniquement pour vous permettre de voir. Ce n'est pas là son but premier. Lorsque la lumière descend, elle aveugle nos yeux. Elle doit, bien sûr, nous permettre de voir, mais cela se produit dans un second temps. Premièrement, la lumière nous rend aveugle. Elle nous conduit à nous prosterner devant elle, avant de nous permettre de voir. Ce qui ne nous courbe pas à terre et ce qui ne fait pas de nous des gens humbles, n'est pas la lumière. Lorsque Paul vit la lumière, il fut précipité par terre et pendant trois jours, il ne vit rien. C'est pourquoi lors de notre rencontre avec la lumière, nous serons tout abasourdis.

Lorsque quelqu'un est dans les ténèbres et perçoit la lumière, il est incapable de voir. Que Dieu manifeste Sa miséricorde à l'égard de ceux qui sont des propres-justes et des vaniteux. Car de telles personnes n'ont jamais connu la lumière. Tout ce qu'ils ont n'est que de la doctrine et de l'information. S'ils avaient vu la véritable lumière, ils auraient confessé: «Oh! Seigneur, que sais-je? Je ne sais absolument rien!» Plus grande est la révélation, plus elle met en lumière notre cécité; plus forte est la lumière, plus rude est le coup. La lumière nous humiliera et nous courbera devant elle avant de nous rendre capables de voir. Si nous n'avons pas encore été frappés, humiliés, courbés et réduits à n'être plus rien, nous avons la preuve que nous sommes encore dans les ténèbres, sans posséder la lumière. Que Dieu nous manifeste Sa miséricorde afin que par Sa lumière, Il enlève toute notre propre confiance pour que nous n'osions plus nous confier dans notre savoir et dans notre jugement. Puissions-nous aller à Lui en disant: «Seigneur, Tu es la lumière. En Te voyant, je réalise maintenant que ce que j'avais vu auparavant ce n'était rien que des choses». La lumière n'est pas abstraite, c'est quelque chose de concret. Le Seigneur Jésus est cette lumière. S'il est au milieu de nous, la lumière est aussi parmi nous. Il est dommage que dans la vie des croyants, beaucoup trop de choses soient théoriques. Ils ont entendu des choses abstraites sans nombre, qui ne leur apporte que bien peu d'aide sur le plan pratique.

Il y avait un frère qui, lorsqu'il était jeune, avait fait ses études dans l'école d'une mission. Il avait souvent pris part à des réunions chrétiennes. Il avait entendu la doctrine du salut, mais jamais il n'avait rencontré quelqu'un de sauvé et lui-même ne l'était pas. Un jour, il entendit quelqu'un qui prêchait l'Évangile. Le prédicateur était un authentique chrétien, et par le moyen de sa prédication, cet homme fut sauvé. Avant ce moment, tout ce qu'il avait entendu n'était qu'un enseignement abstrait. C'est pourquoi il n'avait pas pu parvenir au salut. Mais, ce jour-là, il rencontra un croyant véritablement né de nouveau et, dans cette personne, il rencontra quelque chose de concret. C'est pourquoi il fut sauvé.

Un frère relatait le fait suivant à propos de l'étude qu'il faisait de la Bible: «Après avoir entendu bon nombre de chrétiens parler de la sainteté, je décidai d'étudier la doctrine de la sanctification. Je découvris, dans le Nouveau Testament, environ deux cents versets traitant de ce sujet. Je les mémorisai et les disposai méthodiquement. Mais je ne savais toujours pas ce qu'était la sainteté; je me sentais tellement vide. Cette situation se prolongea jusqu'au jour où je rencontrai une soeur âgée qui était vraiment une sainte femme. Ce jour-là, mes yeux s'ouvrirent sur ce qu'était réellement la sainteté, car j'avais rencontré quelqu'un qui était saint. Cette lumière fut terrible. Elle m'éprouva beaucoup. Elle ne me laissait aucune possibilité d'échapper à ses effets. Elle me fit voir ce qu'était la sainteté».

Si nous considérons cette expérience, nous pouvons comprendre que la lumière est concrète, vivante et opérante. Si je prêche la doctrine, les gens recevront la doctrine; mais ce sera une chose morte et non pas la lumière de la vie. Si je partage avec les autres la lumière de la vie, non seulement elle éclairera leur vie, mais elle pourra aussi briller à travers eux. Nous devons réaliser que, puisque la lumière fut concrète et pratique dans la vie de notre Seigneur Jésus, elle doit l'être aussi dans nos vies. Etant une personne vivante, la lumière de la vie nous vivifie lorsqu'elle nous est révélée.

Frères et soeurs, comment se fait-il, qu'après un certain temps, la vérité semble perdre de sa puissance, devenant si faible qu'elle ne peut nous atteindre? La raison en est la suivante: elle est devenue beaucoup trop du savoir théologique! Nous devons reconnaître que seul le Seigneur vivant peut engendrer un peuple vivant. Regardons au Dieu miséricordieux, afin qu'Il nous rende capables, de voir de plus en plus, que «les choses» sont mortes et que seul le Seigneur est vivant. Même les choses les plus attrayantes du christianisme sont mortes si elles sont en dehors de Christ. Nous devons permettre au Seigneur Lui-même d'être cette chose-ci ou cette chose-là en nous. C'est alors que tout cela deviendra vivant. Ce sera vivant à la fois pour nous, et pour ceux qui le recevront par nous. Que le Seigneur nous vienne en aide afin que nous tombions à terre devant Lui et que nous puissions vraiment Le connaître.

Christ la somme de toutes les choses spirituelles

L'histoire du médecin qui fumait des cigarettes

Il avait plus de 70 ans et luttait contre ce problème depuis des années

Un jour, au cours d'une réunion, il commença à parler de sa lutte contre le tabac

Un jeune homme qui connaissait le Seigneur déclara :

"Si j'étais vous, je ne lutterais pas"

Le vieil homme répliqua :

"Si je ne peux m'arrêter même en luttant, ne serait-il pas plus difficile d'arrêter sans lutter ?"

Le jeune homme répondit :

"Non! Si j'étais vous, je dirais à Dieu : Je ne peux m'arrêter de fumer - Tu arrêtes à ma place"

Le vieil homme pensa que les paroles du jeune homme étaient sensées, et il fit ainsi

Il dit à Dieu :

"Je ne peux m'arrêter de fumer - je ne lutterai plus"

"Seigneur, oeuvre en moi - j'abandonne"

"Je t'en prie : arrête à ma place"

Chaque jour, il fumait entre 12 et 20 cigarettes, et ceci depuis 50 ans

Il s'abandonna donc à Dieu le jour même...

...et le lendemain, il déclara qu'il s'était pour la première fois réveillé sans penser à fumer.

La VIE de vainqueur - pages 93-94