Origines et physiologie de la calopsitte
Classification de la calopsitte
* Embranchement: Chordata
* Classe: Aves
* Ordre: Psittaciformes
* Famille: Psittacidae
* Genre: Nymphicus
* Espèce: Nymphicus hollandicus
Noms communs: Calopsitte, Calopsitte élégante, Cockatiel
Données anatomiques et physiologiques de la calopsitte
* Longévité moyenne: 15 ans environ
* Poids adulte: 80 à 100 grammes
* Longueur du corps: de 30 à 35 cm de long sans la huppe
* Fréquence respiratoire:
* Fréquence cardiaque: 210-220 battements par minute
* Température corporelle: approximativement 40°
* Nombre de chromosomes:
Origines de la calopsitte
La calopsitte est originaire d'Australie, où elle est implantée sur la majorité de l'île à l'exception de son littoral. Présente à la fois dans les pâturages ruraux que dans les zones citadines, elle est très présente et se déplace en colonies comprenant plusieurs dizaines d'oiseaux. La calopsitte migre à l'intérieur de l'Australie, passant d'une zone à l'autre de montées en graines des plantes et céréales et se rapprochant des points d'eau lors des périodes de sécheresse.
La mutation dite "type sauvage" est la seule à exister à l'état sauvage: les mâles ont le corps gris et la tête jaune avec des joues oranges à rouges tandis que la femelle a la tête grisée.
Persécuté pour ses "effets néfastes" sur l'agriculture, ce petit perroquet est classé "préoccupation mineure" par le statut de conservation IUCN.
La domestication des psittacidés
La domestication de la perruche date approximativement de 2000 ans avant Jésus-Christ et les premières traces d'apprivoisement remontent à 25000 ans en Inde. Dès l'Antiquité, il est possible de trouver des témoignages faisant état d'importations de perroquets vivants en Europe, notamment grâce à la flotte d'Alexandre le Grand qui a importé la perruche à collier. Leur nom latin est devenu "psittacus" car les premiers spécimens furent -selon l'histoire- rencontrés près de Sittace en Assyrie.
La découverte de l'Australie date de la fin du XVIIIe siècle. Les Européens découvrent l'existence de la faune aviaire endémique. En 1938, le naturaliste John Gould écrira un recueil sur les oiseaux australiens: "The birds of Australia".