Les déficits de motivation, tels que l'apathie, sont omniprésents dans les maladies neurologiques et psychiatriques. Même lorsqu'ils ne constituent pas le symptôme principal, ils réduisent la qualité de vie, compromettent les résultats fonctionnels et augmentent la charge des soignants. Ils sont actuellement évalués à l'aide d'échelles cliniques qui ne donnent aucun aperçu mécaniste susceptible de guider l'intervention thérapeutique. J'ai une autre approche qui consiste à phénotyper les états de motivation en adaptant des modèles computationnels aux réponses comportementales des patients lors de tests de choix, d'effort et/ou d'apprentissage. Idéalement, l'adaptation de modèles informatiques au comportement des patients permettrait de déduire le mécanisme dysfonctionnel à la fois en termes cognitifs (par exemple, hyposensibilité à la récompense) et en termes neuronaux (par exemple, manque de dopamine). Cette approche computationnelle pourrait donc non seulement donner un aperçu du déficit de motivation, mais aussi aider à personnaliser le traitement.
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