Neuro-économie computationnelle

Nous partons de la prémisse que les décisions les plus simples que nous prenons (sous la forme de choix ou d'allocation d'efforts) peuvent être identifiées à un niveau macroscopique dans l'activité cérébrale en utilisant des techniques modernes d'imagerie cérébrale.

Ces décisions mettent en jeu de nombreuses régions du cerveau (du mésencéphale au cortex préfrontal en passant par le cortex pariétal et les ganglions de la base) et processus motivationnels modulés par le context (par exemple, la tâche spécifique que le cerveau effectue). Cette dépendance du contexte s'exprime à travers la plasticité (induite) de ces réseaux cérébraux en parallèle de changement toniques et phasiques dans l'activité neuromodulatrice. Cette reconfiguration macroscopique des réseaux cérébraux sous tend l'apprentissage et la capacité d'adaptation.

En d'autres termes, il est très probable que le comportement orienté envers des buts émerge des mêmes interactions que celles qui gouvernent la dynamique de l'activité des réseaux cérébraux.

Cela veut dire que comprendre les mécanismes des processus motivationel à partir de l'observation multimodale de l'activité cérébrale et du comportement nécessite de lier quantitativement le traitement de l'information à la connectivité effective du cerveau.