L'églse Notre-Dame et son mobilier

D'une ancienne chapelle de bois présente dès le début du deuxième millénaire, l'église Notre-Dame a évolué, au fil des siècles, vers la "petite cathédrale" néogothique de l'architecte Auguste Beignet.

Depuis 1542, la tour du clocher terminée  par Jean de Lespine, un architecte angevin, invite de très loin les voyageurs à rejoindre le centre de la ville.


La grande verrière du Sacré-Cœur, du maitre verrier parisien Edouard Didron témoigne d'un voeu fait par le curé Le Boucher, le 9 octobre 1870. Une quarantaine de  vitraux du même artiste, réalisés de 1869 à 1889, racontent la vie de la Sainte Vierge.

L'orgue du facteur Louis Bonn, restauré en 1994 est devenu un des plus appréciés du département. Son buffet, ainsi que la chaire et le banc d'oeuvre, ont été sculptés par

l'atelier angevin Moisseron et André successeurs de l'abbé Choyer, sculpteur de la chaire de la cathédrale d'Angers.



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Tisserands et manufacture royale

La vallée de l'Authion est depuis des siècles une terre privilégiée pour la culture du chanvre. L'artisanat de tissage se développe parallèlement, dans les villes et villages. A la fin du XVIIe siècle, il y a dit-on plus de six cents métiers en action à Beaufort.
Quand Antoine-Louis Rouillé, comte de Jouy et baron de Fontaine-Guérin, devient secrétaire d'Etat à la Marine le 30 avril 1749, il veut rétablir la marine royale, à peu près anéantie.

Rouillé, se tourne vers l'Anjou, où Pierre Deshayes, un industriel de Saumur, propose de créer une manufacture de toiles à voiles. Il ne réussit pas son implantation à Angers, où il est supplanté par Joseph Bonnaire, mais obtient du roi un privilège d'exclusivité  de fabrication pour une manufacture à Beaufort.


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Un château-fort à découvrir

Le vieux château-fort de Beaufort-en-Vallée a donné son nom à la ville.

Ses ruines cernent une butte qui domine les flancs de la Vallée.

La première construction fut attribuée, peut-être à tort, à Foulques Nerra.

Détruit presque entièrement en 1212, il est reconstruit en 1346 par Guillaume Roger, frère du pape Clément VI.

Le roi René d'Anjou y améliore les conditions de résidence en 1454. A sa mort, en 1480, Jeanne de Laval, sa deuxième épouse, vient habiter au château. C'est là qu'elle décède en 1498.

Le château ne sert plus qu'épisodiquement de résidence seigneuriale.

Il se dégrade progressivement vers la ruine. Il est même offert à la pioche des démolisseurs en 1635, puis en 1725.

Pour assurer la conservation des vestiges du château, ils ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1951.

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Le musée de Joseph Denais

Le musée de Joseph Denais, après une rénovation nécessaire est de nouveau ouvert depuis le 9 juillet 2011.
Il a été créé en 1905 avec les collections léguées à la Ville de Beaufort-en-Vallée par un enfant du pays, Joseph Denais, devenu journaliste parisien, écrivain, historien et archéologue.
Installé, à l'origine, dans un bâtiment construit par la Caisse d'Epargne locale, il a été considéré, selon l'historien d'Art Bruno Foucart, comme le " dernier vrai musée du XIXe siècle et survivant du rêve encyclopédique ".
La modernisation du musée a été rendue possible après l'acquisition par la ville de la totalité des bâtiments.

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Un hôtel-Dieu depuis 1412


Le 10 mai 1412, Jean Jouanneaux et sa femme fondent une maison-Dieu, dans un immeuble qui leur appartient, à l'emplacement des services actuels de la mairie.

En 1633, la Ville transfère l'hôpital au faubourg des Moulins, dans une maison qu'elle vient d'acheter, alors que la peste décime la population. L'hôpital est confié en 1671 aux religieuses hospitalières de Saint-Joseph de la Flèche.


Après avoir traversé douloureusement la période révolutionnaire, les sœurs de Saint-Joseph quittent l'hôpital en 1963.

Quelques annèes plus tard, l'hôpital quitte les bâtiments de l'hôtel-Dieu pour des installations neuves construites à proximité.


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Autour de Jean Chardavoine

La Renaissance a été marquée à Beaufort par l'élévation d'un nouveau clocher pour l'église Notre-Dame et la décision de construire des remparts autour de la ville, pour protéger les intérêts des bourgeois et marchands.

 

C'est aussi la naissance de Jean Chardavoine qui se fait connaître à Paris, dans la deuxième moitié du XVIe siècle, en publiant un des premiers recueils de chansons populaires.

Il est présenté souvent comme musicien de la Renaissance.


Un carrefour urbain a pris son nom, à l'emplacement d'un logis dont la tradition voudrait que Jeanl y ait vécu quelques années.

L'immeuble abrite aujourd'hui le dernier hôtel de la ville. Il est agréable de rappeler quelques éléments de son histoire.

                                           

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Les remparts de porte en porte


Il n'est point de ville sans murs.

Pour leur sécurité et pour préserver leurs privilèges, les bourgeois de Beaufort, ont sollicité du Roi François Ier l'établissement de murs autour des  habitations de la ville.


Les cinq portes établies sur les principaux axes de communication s'ouvraient sur des faubourgs où se regroupaient des activités spécifiques.

Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques rares vestiges des murailles et tourelles de défense.

Des faits d'histoire y sont attachés.


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Belle époque et grande guerre

De 1904 à 1918, c'est l'âge d'or de la carte postale, sous le format que nous connaissons encore aujourd'hui.
Rangées dans un album, elles reconstituent des tranches de vie.
Expression écrite de sentiments ou gestion d'un quotidien dramatique, la carte est une correspondance intime.
La curiosité aidant, nous partons à la recherche des contextes.
Nous découvrons ici une famille de paysans de la Vallée, au début du XXe siècle.

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Les halles et l'avion MS-AI

Beaufort, une des villes les plus importantes de l’Anjou jusqu’au milieu du XIXe siècle, était centre de commerce et, au dire de ses édiles, le premier marché du département.

Les vieilles halles ne tenant plus debout, la municipalité décida d'en construire de nouvelles,pour continuer de soutenir la principale industrie, le tissage.

La réalisation fut confiée à l'architecte Launay-Pieau en 1840 et le bâtiment est reçu définitivement en 1844.

Pour beaucoup de Beaufortais, le souvenir des halles reste attaché à l'exposition, pendant près de cinquante ans, d'un avion de la première guerre mondiale.

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La saga des comtes de Beaufort

Les comtes de Beaufort, s’ils n’ont guère été présents dans leur comté, ont été, pour plusieurs d'entre-eux, des personnages influents du royaume.
Au temps des Roger et des comtes héréditaires, beaucoup se sont disputés le titre.
En dressant le portrait et les mérites de ceux qui se sont peu ou prou intéressés aux beaufortais, nous découvrirons les liens qui pouvaient exister entre les nombreux descendants de Guillaume Roger, 1er comte de Beaufort

Ce sera l'occasion d'évoquer quelques traits d'histoire de France ou d'Anjou.


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L'Authion aménagé

A l’aube de la Révolution, la forêt de Beaufort a disparu.

Aucun des projets présentés, pour le dessèchement des marais du val d’Authion, n’a eu de suite. Les habitants se sont opposés à toutes les tentatives de suppression du statut des « communaux », dont ils  jouissent depuis plusieurs siècles.

Les XIXe et XXe siècles sont néanmoins riches d'évènements sur l'Authion, qui redevient vite un enjeu d'aménagement agricole dans la vallée.

Ceci est la suite de l'histoire racontée dans la fiche :

Saint-Pierre-du-Lac et le val d'Authion.


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Saint-Pierre-du-lac et le Val d'Authion

Quand le val d’Authion et le val de Loire se confondaient, un village est né sur les premières hauteurs, au passage de la voie romaine qui reliait Juliomago à Casaroduno.

Ce village nous est resté sous le nom de Saint-Pierre-du-lac.

Un peu à l'arrière, une butte étroite fortifiée dominait toute la vallée.

 Peu à peu, des habitants se sont regroupés à l'abri du "beau-fort", délaissant le vieux hameau du bord du lac.

C'est ainsi que Beaufort est né et à prospéré, appuyé sur la riche vallée de l'Authion, isolée de la Loire après la construction d'une grande levée par les comtes d'Anjou.


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Place Jeanne de Laval : centre d'animation

Agora ou forum, la place Jeanne de Laval est, historiquement, le cœur de la vie sociale de Beaufort. C’était la place du marché, entre l’église ou le temple et le palais de justice royale.
Bordée de commerces et de  cafés, les habitants y traitent de leurs affaires. Dans les grandes occasions, ils y font la fête.

Tour à tour, place royale des halles , place du marché , place d’armes, place de la colonne, place Jeanne de Laval, elle est pour beaucoup, tout simplement, « la » place.


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Rue du mail : découverte de Claude Chauvière

Claude Chauvière est romancière, au début du siècle dernier.
En 1928, " L'ai-je aimé ? " est désigné comme un des meilleurs romans féminins.
Elle fut la secrétaire de Colette.
Accueillie dans une maison de la rue du mail, à Beaufort, elle évoque quelques souvenirs de l’Anjou, son pays de prédilection.
Marc Leclerc, André Bruel et Henry Coutant furent ses amis.
Décédée en 1939, en Provence, elle est inhumée à Beaufort, conformément à son vœu. 

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Les Lavoirs communaux

C'est à partir de 1834 que la municipalité se préoccupe de l'aménagement d'un lavoir en bordure du Couasnon. On aménage d'abord une double aire pavée, entre les deux ponts du moulin.
Un lavoir abrité est mis en service, plus en aval, en 1872. C'est le jeune architecte Auguste Beignet qui a réalisé le projet. On lui confiera, ensuite, l'agrandissement du collège et de l'église Notre-Dame. Le lavoir sera démoli vers 1970, au moment de l'aménagement hydraulique du Couasnon.

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Le logis Crouin, rue Bourguillaume

En 1984, rue Bourguillaume, un vieux logis, sans doute le plus ancien de Beaufort a été démoli, pour faire place à un parking.
Il avait été au XVIe siècle, la propriété d'une famille de juristes, les Crouin ou Crouyn.
Le 4 avril 1874, le chanoine Le Boucher, curé de Beaufort, y installe la société de Notre-Dame de Beaufort.
Un cercle de loisirs s’y maintiendra pendant plus d’un siècle.


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Un grand-moulin sur le Couasnon

Le grand-moulin construit sur un bras du Couasnon, aux abords de la ville, est connu pour avoir vu naître, en 1590, Jean Tarin. Celui-ci deviendra lecteur du roi Louis XIII et recteur de l'université de Paris.
De la fin de la Révolution jusqu'en 1926, le fonctionnement fut assuré par les membres d'une famille de meunier, les Raimbault. Les bâtiments remaniés depuis et consacrés à des activités diverses ne montrent plus aucun signe du passé de meunerie.

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Mise à jour le : 30 janvier 2023       Jean-Marie Schio