L'ancien logis Crouin

LA RUE  DU BOURG-GUILLAUME

 

Au début du XIXe siècle,  la Grande-rue traversait la ville, d'Ouest en Est, de l'hôpital à la manufacture, sur le tracé de l'ancienne voie romaine [DEN].

La rue du Bourg Guillaume partait ensuite vers Brion.

Pourquoi " Guillaume " ? Est-ce une référence à Guillaume Roger premier comte de Beaufort ?

Après avoir été ensuite dénommée rue de la Rabaterie, c'est aujourd'hui la rue de la Manufacture.

 

La partie de la Grande-rue, entre le Mail et le carrefour Chardavoine, est alors devenue la rue Bourguillaume.

Sur l'itinéraire Angers-Saumur, cette rue, au riche passé, était l'une des plus animées de Beaufort, au XIXe

 

 

COTE GAUCHE, ENJEU PUBLIC

 

 

C'est là que fût implanté en 1393, un prieuré génovéfain (1). Reconstruit aux XVIIe et XVIIIe, il devient bien national à la Révolution. Vendu aux propriétaires de la manufacture, il est racheté par la commune qui y installe le presbytère de 1822 à 1927 [DEN].

 

A coté du prieuré, la Manufacture royale de toiles à voiles s'installe en 1750. Cette implantation est due à un concours de circonstances.

 

Antoine-Louis Rouillé, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et à la marine, est baron de Fontaine-Guérin. Il souhaite doter le royaume de manufactures de toiles à voiles. Il pressent Deshaies qui tient à Saumur, depuis 1734, une manufacture de "siamoises à fleurs" [BEN]. Deshaies essaie de s'implanter à Angers mais il en est évincé par Joubert et se replie sur Beaufort. Il réussit à y développer son industrie malgré l'opposition de la confrérie des artisans.

 

Après bien des péripéties et changements de propriétaires, la Manufacture, devenue propriété de la commune en 1838, perd progressivement toute activité [BOD].

 

En 1841, sur les terrains bordant la rue Bourguillaume, on construit une école communale. En 1866, c'est l'école libre qui est construite sur les terrains situés à l'arrière et rachetés par le curé de Beaufort.

 

Au début du XXe, la poste et la perception sont implantées face à la fontaine Chardavoine. 

A DROITE, LE LOGIS DES CROUIN

 

Passant devant les hôtels de la famille du Landreau, dont il a été fait don au diocèse, en 1927, pour y établir le presbytère, puis devant quelques maisons à pan de bois du XVIe, on arrivait sur un vieil immeuble qui empiétait complètement sur le trottoir.

 

L'immeuble était en fort mauvais état extérieur mais on ne notait aucune fissure qui fît craindre pour sa pérennité.

Certes, on eût longtemps peur qu'un camion, traversant Beaufort, n'essaie d'entrer par effraction dans la salle de réunion du rez-de-chaussée.

La mise en service, vers 1962, de la déviation de la route départementale n°4, atténua fortement cette angoisse.

 

Cet immeuble était considéré comme le plus vieux logement de Beaufort. Lors de sa démolition, en 1984, un expert a attribué le début de sa construction au plus tard à 1470, donc contemporaine de celle de la tour de Jeanne-de-Laval, élevée dans l'enceinte du château.

 

Au XVIe siècle, cette importante maison est la résidence d'une famille de juriste, les Crouin ou Crouyn [DEN].

Gilles, le premier connu à Beaufort, est conseiller du procureur du Roi et de Monsieur le Duc d'Anjou. Son frère Louis lui succède probablement et devient Sénéchal. Charles, fils de Gilles, est sénéchal, en 1585, puis capitaine des château et ville de Beaufort en 1595.

 

Le 19 mars 1633 [DEN], Gilles, fils de Louis et avocat, signe avec Michel Couscher, administrateur de l'Hôtel-Dieu, les actes de transfert de l'ancien hôpital vers le faubourg des moulins et la cession des vieux bâtiments aux Recollets.

 

Il est probable que la signature a lieu dans le logis des Crouin.


Le logis et le Grand jardin en 1820

LA CONSTRUCTION DES REMPARTS

 

La famille Crouin a participé à la construction des remparts de la ville.

Leur propriété, outre l'immeuble, comprenait un assez vaste terrain, appelé plus tard " le grand jardin ". Celui-ci s'étendait, côté sud, jusqu'aux limites de la ville.

 

En 1545 et 1546, François Ier permit aux habitants de Beaufort de constituer des remparts et creuser des douves autour de la ville, pour drainer l'eau des marais.

La construction a traîné en longueur et la muraille est vite tombée en ruines.

 

La partie située en limite sud du grand jardin fût construite par dame Marie Davenel, femme de Gilles Crouin [DEN].

IL reste aujourd'hui deux tourelles, bien visibles en bordure du boulevard des remparts –image 1-.

Sur l'une de ces tourelles, inscrit dans la pierre, on peut lire:

 

SPES MEA
EST DEVS
1587

 

Cette devise, que l'on traduit par quelque chose comme "mon espoir est en Dieu" était, paraît-il, familière à Henri III et, plus tard aux francs-maçons du rite Ecossais.

LE LOGIS SIEGE DE SOCIETES D'AGREMENTS 

 

 

Au début du XIXe siècle, la société du Grand jardin, un cercle de bourgeoisie, s'installe dans une partie du logis Crouin [POR].

 

René Chevaye (du Plessis ?) de Nantes est propriétaire, jusqu'aux environs de 1856.

Ensuite, jusqu'au début du siècle suivant, la propriété passe à la famille Vacharezza, en particulier de Charles, curé de Varennes-sous-montsoreau.

 

Sous la présidence de M. Pocquet de Livonnière, vers 1885, le cercle change de nom et devient " cercle Jeanne de Laval ". Le nom disparaîtra en 1908.

 

L'activité du cercle est principalement consacrée au jeux.

Dans le bail renouvelé à la société du Grand jardin, en 1872, il est fait description des objets mobiliers destinés à servir à la dite société, dont " trois tables à jeu pliantes, garnies de tapis vert, une petite table en bois à pieds fixes, un poêle et ses tuyaux, treize chaises, un dépensier pour l'huile, une lampe ".

En revanche, " les locataires auront à se pourvoir eux-mêmes d'un billard et de tous les accessoires nécessaires … le billard actuel sera enlevé par le propriétaire à ses frais ".

 

Quant au jeu de boules, dans le jardin (2), il est loué avec un espace à chaque extrémité, derrière les madriers en chêne.

Pour s'y rendre les locataires devront emprunter les allées, côté est Ils sont par ailleurs chargés de tailler et entretenir la charmille.

 

Le 1er mars 1874, le chanoine honoraire Augustin Le Boucher, curé de Beaufort, crée la société Notre-Dame de Beaufort.

Cette société a pour but de préserver ses membres de l’influence des mauvaises fréquentations. Elle est créée pour les jeunes gens et les jeunes hommes appartenant à la classe ouvrière.

 

La société est d'abord installée au presbytère puis, vers 1882, devient locataire dans le logis Crouin.

Après le décès de l'abbé Le Boucher, le 7 septembre 1886, la société Notre-Dame continue sous la présidence de Jean-Baptiste Oriot.

 

A partir de 1908, la société Notre-Dame semble reprendre les activités du cercle Jeanne de Laval, en laissant une salle à la disposition d'activités culturelles de la paroisse.

 

En 1935, l'immeuble devient la propriété d'une société civile immobilière créée par les locataires.

 

Près du jeu de boules, on construit un court de tennis et  un terrain de basket en terre stabilisée. Ces équipements sont utilisés épisodiquement. Ils sont abandonnés définitivement, dans les années 1960, quand la Ville construit un terrain de sport, du côté de la Croix-rouge.


LA COLLECTION DE JOSEPH DENAIS

 

 

En 1873, Joseph Denais qui effectuait des fouilles dans le puits du château, entreposa ses trouvailles dans le grenier du cercle [LED].

 

Il y emmena René Geslin, qui deviendra maire de Beaufort. Celui-ci y vit, étalés sur une table boiteuse: une trentaine de coquillages, quelques rares échantillons minéralogiques, deux ou trois haches de pierre, en plus des objets extraits du puits du château.

 

A cette occasion, Joseph Denais lui présenta les premiers éléments d'un musée beaufortais.

 

En juillet 1875, Joseph Denais décidait, devant l'abbé Le Boucher: "qu'un musée d'antiquités serait créé sitôt que je pourrais le classer dans la grande salle du cercle; les collections de la cure, les miennes, etc … en formeront la base".

 

En 1895, les collections sont déposées, provisoirement, à l'hôtel de ville. En 1897, il en fait don à la ville de Beaufort. 

DESCRIPTION DE L'IMMEUBLE

 

 

Peu à peu, les dépendances de l'immeuble ont disparu.

En 1950, seul le corps principal demeure utilisable.

Il en reste une description assez précise, car deux "passionnés" ont su intervenir à temps pour fixer sur le papier et transmettre, avant la démolition, les éléments les plus intéressants.

 

Michel Villain, un érudit Beaufortais, a pris des photos des façades et écrit un petit mémoire de synthèse s'appuyant sur les observations de M.Crouan, l'entrepreneur chargé de la démolition, expert en matériaux et constructions anciennes.

 

M. Crouan a laissé un descriptif détaillé, avec relevé de plans.

L'exploitation des documents permet d'en dégager l'essentiel.

 

L' immeuble construit en tuffeaux et couvert en ardoises comprend:

a) au rez-de-chaussée

-         entrée de 2,5 m avec partie supérieure à meneaux ;

-          sur la gauche de l’entrée, une pièce de 7x 5 m, carrelée pour partie, format 8/8, à façon Roi René ; fenêtre XIXe sur le pignon nord ; fenêtre avec fronton portant la date de 1587 sur la façade ouest; cheminée Louis XIV tardive ;

-         sur la droite, pièce de 6x5,5 avec ancienne fenêtre à meneau sur le pignon sud ; cheminée Louis XIV, retaillée dans une cheminée fin XVe , début XVIe ;

-         au fond, sur la droite, oratoire de 1,5x1,5m du XVIe et escalier à vis en tuffeau et ardoises;

b) à l’étage

-         cage d’escalier formant tourelle en encorbellement à l’extérieur ;

-         une galerie renaissance sur la façade est, semi-détachée, supportant un auvent par 5 piliers ;

-         une pièce 5,5x5,5 m, comme au rez-de-chaussée, avec cheminée Louis XIV et une série de 3 fenêtres à meneaux du 16e siècle, donnant sur la galerie ;

-         une pièce de 5,5x5 m , avec cheminée et fenêtre du XIXe ;

-         une pièce de 1,5x5 m, avec petite fenêtre du XVIe sur le pignon nord ;

-         une autre petite pièce avec paire de fenêtres à moulures de fin XVe ou début XVIe  sur la façade ouest, au-dessus de l’entrée.

 

La façade nord sur rue, remaniée à plusieurs reprises au cours du temps, ne présente pas un intérêt particulier.

 

Plus intéressante est la façade ouest sur cour. Si la date de 1587 apparaît sur le fronton de la fenêtre du rez-de-chaussée, elle marque seulement une modification.

 

La façade est n'était visible que de l'intérieur de l'immeuble voisin. Les Beaufortais ne l'ont probablement jamais vue.

Dommage, elle semblait présenter un grand intérêt, avec sa galerie Renaissance et la tour d'escalier en léger encorbellement.

 

Compte tenu des matériaux employés et encore identifiables, M. Crouan attribue la début de la construction, au moins à 1470.

Le logis Crouin, maison du cercle Notre-Dame

LEONIE REDCENT, CONCIERGE

 

 

L'étage du logis est consacré au logement du concierge du cercle.

En 1949, c'est le couple Lionel Belanger-Lucienne Doisneau qui s'y installe. Lionel assure, le gardiennage et l'entretien du jeu de boules. Trois enfants naissent à Beaufort: Jean-Paul, Jacky et Joël.

Léonie Redcent
Interprétation d'une photo ancienne

Léonie Redcent, la mère de Lionel, partage l'habitation. Née le 13 mai 1904, à Brion, elle a vécu dans cette commune, une quarantaine d'années. Devenue seule, elle rejoint son fils Lionel à Beaufort.

 

En 1960, Lionel et Lucienne Belanger déménagent. Léonie reste seule dans le logement. 

Pendant une vingtaine d'années, elle assume les taches de concierge.

Devenue moins alerte, elle lance la clé par la fenêtre aux joueurs de boules qui font sonner la cloche à la porte du bas.

 

Au début des années 80, le projet d'achat de l'immeuble par la commune prend corps. Pour ses besoins, le Cercle construira une salle, en prolongement du jeu de boules. 

Léonie abandonne le logement. Elle décède à Beaufort, peu de temps après, le 17 décembre 1985. 

LA DEMOLITION DE L'IMMEUBLE

 

 

Pourquoi cette démolition ? On peut avancer des raisons techniques.

 

La première est dans l'effet du plan d'alignement (voir encadré ci-dessous) de la rue Bourg-Guillaume qui, interdit tous travaux "confortatifs" sur la partie de l'immeuble déclarée en saillie sur la rue.

La deuxième est peut-être dans la dimension des problèmes de gestion immobilière d'un tel bâtiment, hors de proportions avec l'objet et les moyens financiers de la société civile constituée.

La troisième est dans la volonté de la municipalité de dégager un emplacement, à cet endroit, pour permettre de stationner des voitures.

 

Une estimation d'achat est demandée au service des domaines. Ce service, dans son avis rendu le 26 avril 1983, relevant que l'état de l'immeuble était de passable à mauvais, estime le prix d'achat à 125 000 F.

 

L'architecte des Bâtiments de France consulté, rend son avis le 11 août 1983. En voici les termes essentiels.

 

Il existe au milieu de cette îlot, une fort belle maison, construite au XVe siècle, qui mériterait d’être conservée. A l’inverse des maisons rurales de cette époque, qui présentent généralement un unique rectangle flanqué en son milieu d’une tourelle hexagonale renfermant l’escalier hélicoïdal, cette maison de bourg, dont très peu d’exemples similaires restent visibles aujourd’hui, présente une succession de volumes différents s’étendant vers l’arrière de la parcelle.

D’autre part, cette maison possède encore de nombreux témoins de cette architecture du XVe [ coyaux (3) de charpente, encadrements de baie, pignons à rondelis (4) de pierre…].

 

Dans sa conclusion, l'architecte avance que le maintien de l'immeuble n'est pas incompatible avec le projet de parking.

 

Finalement, l'immeuble est acheté, par la commune, pour le prix de 100 000 F. Il est remis pour démolition  à l'entreprise Crouan de Durtal. L'exécution a lieu dans le deuxième trimestre de l'année 1984.

 

Le logis des Crouin a terminé sa carrière. 

Les plans d'alignement racontent

 

L'alignement est la détermination par l'autorité administrative de la limite du domaine public routier au droit des propriétés riveraines (article L112-1 du Code de la voirie routière).

Jusqu'au XVIe siècle, la construction et l'entretien des voies de communication étaient le plus souvent concédés à des opérateurs privés. L'implantation des constructions était plutôt anarchique et les riverains grignotaient les emprises. En 1599, Henri IV créa un Office de Grand Voyer de France et le confia au duc de Sully. L'édit du 16 décembre 1607 a introduit les bases juridiques de l'alignement.

 

Au début du XIXème, avec la loi du 16 septembre 1807, le dispositif devient le premier outil d'urbanisme. On provoque, dans les villes, l'établissement de plans d'alignement avec, au moins, un double objectif:

- corriger les emprises des voies pour faciliter la circulation;

 - aligner les façades et éviter les recoins, dans un but de sécurité et d'hygiène.

 

Le dispositif de l'alignement est purement juridique et non accompagné de moyens. Le plus souvent, pour réaliser une opération, on se donne du temps. Les immeubles "frappés d'alignement" ne pourront être, ni réparés, ni confortés. Sauf volonté du propriétaire de moderniser son immeuble, il tombera en ruine et le terrain devenant nu, l'emprise convoitée sera réunie automatiquement au domaine public.

 

 Aujourd'hui, alors que de véritables outils d'urbanisme ont été créés, l'effet de l'usage du plan d'alignement reste visible dans chaque rue et, pour une bonne lecture du patrimoine bâti, il est intéressant de s'y  référer.

A Beaufort, l'étude de plans d'alignement commence vers 1815.

Le plan d'alignement de la route départementale n° 4 est approuvé par ordonnance du 20 juin 1821.

Le plan d'alignement de la route départementale n° 7 est approuvé par ordonnance du 26 avril 1837.

Un plan général d'alignement des rues est approuvé par arrêté préfectoral du10 avril 1863.

 

En parcourant telle rue, aujourd'hui, on s'aperçoit que les façades ne sont pas alignées, alors même qu'elles l'étaient en 1825 (cadastre Napoléonien) ou 1862 (plan général d'alignement). On peut mesurer ainsi la capacité de résistance (ou d'impuissance) des propriétaires. Les façades qui apparaissent en saillie appartiennent, souvent, à des immeubles plus anciens. Toutefois, dans certains cas, lorsque cela était techniquement possible, l'immeuble ancien a été seulement rescindé. Dans ce cas, seule la façade est récente. Une date inscrite sur le fronton d'une lucarne vient, parfois, donner une information complémentaire

LA DERNIERE PIERRE

 

 

L'immeuble a été rasé. Les matériaux, les poutres, les sculptures, les carrelages … la poussière ont été dispersés. C'est une fin banale en centre ville.

 

Il ne reste plus rien ?

 

Mais si !

 

En démontant soigneusement les éléments constructifs, notre expert, retourne une pierre d'une cheminée du rez-de-chaussée et découvre un mascaron sculpté.

Celui-ci (image 4) représente une tête de personnage. Est-ce le profil d'un Crouin ?

Bien sûr, le tailleur de pierre chargé de rénover la cheminée, au XVIIe, a pu tout simplement, par économie, réutiliser une pierre en la retournant. C'était courant.


Mais, on peut aussi fantasmer et penser qu'à un moment, le personnage représenté a pu tomber en disgrâce. Il était alors prudent de camoufler certains signes, sans toutefois détruire.

 

De toutes façons, le geste du maçon d'alors est devenu symbolique et la dite pierre est maintenant conservée dans une collection privée. 

Notes

 

(1) De la congrégation de Sainte-Geneviève.

(2) Le jeu est en plein air. Un jeu couvert sera construit vers 1930.

(3) Les coyaux créent une brisure et une diminution de pente de la toiture à l'arrivée à la gouttière.

(4) Le rondelis est un dépassement de toiture des murs pignons.

 


Références 

 

Bibliographie

 

[BEN] – Bendjebbar, André, La vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle, Hachette.

[BOD] - Bodet, Joseph, 1953, La manufacture royale des toiles à voiles de Beaufort.

[DEN] – Denais, Joseph, reéd.1937 , Beaufort, ses monuments, ses souvenirs et,

                                  1913, Le portefeuille d'un curieux, G. Grassin.

[LED] – Ledos, E-G, 1920, Joseph Denais, esquisse de biographie, Editions de l'Ouest.

[POR] – Port, Célestin, reéd.1996, Dictionnaire de Maine-et-Loire.

 

 

Site Internet

 

La boule de fort en Anjou         Un historique intéressant sur le jeu de boule de fort.

 

 

Entretiens

 

Cette fiche a été élaborée suite à des entretiens personnels, notamment avec:
Clément Beaussier, Jean-Paul Belanger, Jean-Louis Oriot, Sandra Varron.

Il convient de les en remercier.

Merci également au secrétariat de la mairie de Brion (Marylène Vilchien) qui a aimablement facilité les recherches.


Date de mise à jour: 4 décembre 2006                                   Jean-marie schio