Dimanche 11 juin suite
Cette zone semble moins fréquentée que le parc de Vashlovani, où nous avons croisé moins d'une dizaine de véhicules. Désormais nous ne verrons plus personne jusqu'au réservoir de Dali.
A l'arrière plan, le Mont Eller Ughi est en Azerbaïdjan. Nous sommes donc tout près de la frontière et avons déjà été contrôlés deux ou trois fois (en tout 7 contrôles dont 2 "volants", et personne ne rigole ni même ne sourit!) Cette fois, le douanier semble tiquer, le permis ne serait pas "en ordre" mais tout s'arrange quand un collègue arrive (tentative avortée de bakchich?) et on nous souhaite soudain Welcome in Georgia...
La rivière Iori marque ici la frontière : nous cherchons un arbre opportun pour la pause déjeuner car il fait chaud, environ 30° à l'ombre (nous n'aurons jamais plus)
Voilà qui est fait, ombre bienfaitrice!
Nous reprenons la piste, jamais monotone, avec cependant un ou deux passages scabreux pour franchir des ravines très abruptes
Gazelle effarouchée qui va vite prendre la poudre d'escampette
Jolis contrastes avec ce vert printanier. Nous approchons du réservoir de Dali, en aval duquel se trouvent quelques fermes. Ce petit lac de barrage attire quelques pêcheurs, il est desservi par une piste visiblement plus fréquentée venant du nord depuis Dedoplitskaro. C'est le début de la piste 9. Le barrage est vraiment très vilain et le coin assez crade, si bien que nous poursuivons en direction des volcans de boue de Takhti Tepha,.
Cette zone est curieuse et intéressante mais guère spectaculaire. Nous avons heureusement une belle lumière en cette fin de journée ensoleillée (pas d'orage pour une fois)
Alors que nous regagnons la voiture, qui voyons nous arriver? "Notre" 1er Hi Lux! Nous laissons les nouveaux arrivants profiter seuls du site et grimpons sur la colline située au SE des volcans.
C'est décidé, on dort là! Vue à 360° sur le réservoir de Dali, les badlands et l'Azerbaïdjan.
Le temps se gâte et on décide cette nuit de dormir dans la cellule plutôt que dans la tente de toit, très exposée au vent sur cette crête
Finalement le soleil passe sous la couche nuageuse et nous offre des lumières fantastiques!
Dormir dans la cellule s'avère très agréable, aucune sensation d'enfermement du fait du toit ouvrant, désormais nous y passerons toutes nos nuits.