Le contexte
En 2010, un groupe de 110 euro-députés s’est créé au Parlement européen de Bruxelles sous l’appellation « Groupe Spinelli ». Le Parlement comptant 751 députés en tout, cela représente donc près de 15 % de l’assemblée, ce qui est loin d’être négligeable.
Que veut ce « Groupe Spinelli » ? Tout simplement une « Union Fédérale d’Etats et de citoyens », autrement dit des « Etats-Unis d’Europe » – ce qui nécessite donc logiquement l’éradication des entités nationales bâties lentement à travers les siècles (France, Espagne,…). Ces nations ne seraient ainsi plus que de simples provinces administratives gérées de façon centralisée par Bruxelles. Un projet idéologique contraire à toute réalité naturelle et surnaturelle.
Ce projet d’Etat européen, combiné aux projets semblables actuellement en développement à travers le monde (ASEAN, ALENA, MERCOSUR,…), évoque bien sûr Le Meilleur des Mondes écrit par Aldous Huxley en 1932, dans lequel un Gouvernement mondial règne sur 10 gigantesques zones administratives. Rappelons également que dans une optique juive talmudique, le pseudo-« Messie » (qui n’est autre que l’Antéchrist) connaîtra son avènement lorsque le monde sera complètement unifié sous une main cosmopolite, et quand le 3è temple sera reconstruit à Jérusalem pour sa gloire (lire par exemple Jacques Attali qui expose clairement le projet).
Qui est Spinelli ?
Altiero Spinelli (1907-1986) est un homme politique italien. Militant communiste et anti-fasciste, il fut condamné en 1927 par Mussolini à 16 ans de prison, puis fut déporté sur l’île de Ventotene pendant 6 ans à partir de 1939 en compagnie de 800 autres dissidents politiques.
Il en profite pour rédiger, en juin 1941, le « Manifeste de Ventotene » avec l’aide du juif Eugenio Colorni et du franc-maçon Ernesto Rossi, dans lequel il dénonce l’Etat national comme étant la cause de la Seconde Guerre mondiale. Il y prône une Fédération d’Etats européens sur une base démocratique,socialiste et « laïque » (ie : franc-maçonne).
Ce manifeste est ensuite repris par l’Union des Fédéralistes européens (UFE) en 1946, influençant progressivement les élites décisionnaires des pays européens, puis par le « Club crocodile » en 1980, jusqu’à être réadapté en 2010 par le fameux « Groupe Spinelli » siégeant au Parlement européen (voir le manifeste de 2010).
Altiero Spinelli est considéré comme un « Père fondateur de l’Europe », au même titre que Jean Monnet, Robert Schuman ou Alcide de Gasperi. Il côtoie après la guerre :
- le socialiste athée Pietro Nenni qui reçut le « Prix Staline de la paix » en 1951,
- le « philosophe » juif Alexandre Marc, véritable tête pensante du fédéralisme européen, ami d’un certain Jules Isaac, auteur de pamphlets anti-chrétiens et inspirateur du dialogue judéo-chrétien lors du Concile Vatican II,
- le protestant Denis de Rougemont qui s’installa par choix à Ferney-Voltaire dans une demeure construite par l’antichrétien fanatique Voltaire,
- Albert Camus, proche des milieux communistes révolutionnaires,
- ou encore le « chrétien » socialiste Henri Frenay, proche de la militante protestante féministe Berty Albrecht.
Les soutiens de Spinelli sont de haute volée. Par exemple, en 1986, Jacques Delors assiste à ses funérailles sur l’île de Ventotene. En 2006, le Président italien Giorgio Napolitano lui rend un hommage appuyé à l’occasion des 20 ans de sa mort.
Il est à noter qu’Eugenio Colorni, l’un des 3 rédacteurs du manifeste de Ventotene, fut marié à la juive allemande Ursula Hirschmann. De leur union naquirent 3 filles, dont l’une d’elles deviendra la femme de l’économiste indien de renommée mondiale Amartya Sen, Prix Nobel en 1988, choisi par le juif mondialiste Nicolas Sarkozy en 2008 pour une mission de réflexion sur la croissance française, et bien entendu membre de l’actuel « Groupe Spinelli ». Après la mort de Colorni en 1944, Hirschmann devint la femme de… Altiero Spinelli, dont elle eut également 3 filles. L’une d’elles, Barbara Spinelli, est actuellement députée européenne d’extrême-gauche et fut la compagne d’un ministre juif italien de l’économie et des finances dans le Gouvernement Prodi, Tommaso Padoa-Schioppa, l’un des Pères de l’euro. Comme leur monde est petit et consanguin…
Qui compose le « Groupe Spinelli » ?
Le Groupe Spinelli est composé de plusieurs grandes familles politiques :
sans surprise, on y retrouve des membres du Parti Vert Européen (PVE), sous la houlette des juifs allemands Daniel Cohn-Bendit et Joschka Fischer.
on y retrouve aussi logiquement des membres du Parti Socialiste Européen (PSE), à commencer parJacques Delors.
Au sein du comité de pilotage collaborent des personnalités marquantes comme l’italien Mario Monti(ancien de la banque juive Goldman Sachs), l’israélien Elie Barnavi (ancien ambassadeur en France), le philosophe Jean-Marc Ferry (frère de Luc Ferry) ou encore l’indien Amartya Sen vu plus haut.
Et puis, de façon plus étonnante pour celui qui suit la politique d’assez loin, d’une large représentation de personnalités de centre droit (ALDE), ce qui correspond à l’UDI et au MODEM au niveau français. Le franc-maçon belge Guy Verhofstadt y fait bonne figure, aux côtés de la députée UDI/MODEMSylvie Goulard (belle sœur de l’UMP François Goulard). Cette dernière peut compter sur le soutien de Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou et signataire du Manifeste Spinelli, tout comme Robert Rochefort, Jean Arthuis, Jean-Marie Cavada ou Nathalie Griesbeck, c’est-à-dire la fine fleur du parti.
A noter que le Groupe Spinelli est soutenu par la Fondation Bertelsmann, largement étudiée par Pierre Hillard dans un ouvrage, qui se donne notamment pour but de développer les relations entre l’Allemagne et Israël…
Ainsi donc, l’UDI, le MODEM et même une partie de l’UMP défendent fièrement au Parlement Européen un idéal politique développé par des communistes et des juifs dans les années 1940 sur une île-prison italienne. On comprend mieux pourquoi le pseudo-chrétien François Bayrou est allé présenter son programme politique au Grand Orient de France en 2012…
Combien de Français ont-ils conscience de cette situation ?