Parcours

December 2018 : meeting with the former schoolboys


Le 22 12 2017 : meeting with the former schoolboys

MERCI à eux !

Le 16 12 2016 : They were back !

Et aussi

Loïs Onen, Antoine Le Corre : IUT Gim Lorient.

Théodore Talbot : Prépa MPSI Chateaubriand.

Dorian Dugué : ENSIBS Lorient.

Yoann Hellec : ICAM Vannes.

Thanks a lot !

Valentin, bachelier en 2015 nous raconte sa prépa ... avec passion !

Bonjour,

Je prends le temps, durant ces vacances, de vous tenir quelque peu informé de ce qu'actuellement je deviens. Pour rappel, je suis en prépa MPSI au lycée Clémenceau de Nantes. Cette voie peut paraître assez élitiste de prime abord, et c'est en effet le cas, si on observe simplement l'aspect scolaire. C'est une voie assez exigeante concernant le travail à fournir, mais c'est aussi une ouverture sociale et culturelle complète.

Souvent, on se pose la question, pour ceux qui souhaite entrer en prépa, du choix entre une grande prépa et une prépa de proximité : il faut savoir que le programme est exactement le même, et que les concours, à l'issu des 2 ans, se font contre les autres prépa de france. D'où l'intérêt d'appartenir à une prépa bien classée, même si le niveau d'exigence est quelque peu accru. Et la difficulté s'estompe avec le temps de prépa. En effet, au début, le changement est radical, mais petit à petit on s'y fait, si bien que j'ai rapidement oublié le système lycée, au point de ne plus trop savoir ce qu'on y faisait. Et pourtant, j'y ai appris des choses, mais chaque fois que l'on change de système éducatif, le précédent semble bien plus simple et c'est tout à fait normal.

Ce mail ayant vocation à circuler, notamment entre mes anciens professeurs, je vous propose un bilan de mon avancée actuelle dans les différentes matières :

-En mathématiques, le nerf de la guerre en prépa MPSI, j'ai l'impression d'une formidable explosion de connaissances qui s'ouvrent à moi, mais aussi de l'immensité incalculable de tout ce qu'il me reste à apprendre, à comprendre, et à découvrir. J'ai mis un peu de temps à m'adapter à la rapidité des cours, et je fus très surpris par le fait qu'aucun exercice d'application directe du cours n'est présent : on passe directement aux raisonnements complexes, à la mise en relation des différents résultats de cours, et rares sont les questions où un seul théorème suffit. Mais ça demande une connaissance du cours bien différente de celle qui suffisait en lycée : il faut non seulement connaître le cours, mais aussi le maîtriser. Un chapitre dure une semaine, et on passe directement à quelque chose de différent, ou en lien avec le chapitre précédent, ce qui demande une assiduité dans le travail pour ne pas être perdu lors du chapitre suivant, et c'est ce qui m'est arrivé durant les 4 dernières semaines, j'ai donc rattrapé mon retard (sur les espaces vectoriels) durant les vacances et me voici de nouveau en course. Cependant, j'aime beaucoup me confronter aux mathématiques de terminale car elles sont une multitude d'outils, un peu en vrac, qui permettent de résoudre bien des problèmes et de comprendre bien des choses, et quand on remet toutes les mathématiques dans l'ordre, et qu'on voit comment elles se sont bâties, et comment tout a été théorisé, comme avec l'algèbre par exemple, c'est assez impressionnant et beaucoup plus clair ! Sans parler de l'ouverture d'esprit et de la capacité de raisonnement que cela nous procure, bien au delà des mathématiques. Même si mes résultats restent assez bas, mais c'est normal et je m'accroche en permanence pour remonter.

- En physique. Les bases sont présentes en terminale, même si le programme était pour le moins désagréable, du fait que l'on ait touché à tout sans trop expliquer les choses, sans même comprendre d'où elles venaient parfois, ce qui fait qu'on a parlé en terminale de choses qu'on a toujours pas abordé en prépa, comme la RMN, une espèce de recette magique :) L'avantage du programme de prépa est qu'il repose complètement les choses, et sépare l'année en plusieurs parties. Les signaux physiques, l'optique, l'électricité, la méca, et la chimie. Mon parcours en physique cette année est plutôt correct ! j'ai entamé l'année parmi les premiers, et puis j'ai relâché un peu la physique au profit des maths où j'avais plus de difficultés, mais tout en y gardant une certaine assiduité car c'est passionnant de comprendre le monde qui nous entoure au travers de lois physiques, où les maths s'y appliquent en permanence (d'où la nécessité de retravailler les maths pour améliorer ma capacité à calculer (grand soucis des lycéens, on ne sait pas calculer, car on ne fait jamais plus de 3 lignes de calcul, quand il en faut une page en prépa) ) Et maintenant que j'arrive mieux les maths (les outils de base pour m'en sortir en physique, comme les equa-diff ou les développements limités), je retourne un peu vers la physique. Bon il s'agit de chimie actuellement et mon goût pour la chimie est comment dire ... léger. Mais le fait de théoriser les choses est assez intéressant, mais je trouve que contrairement aux autres disciplines de physique, les formules tombent un peu comme ça sans trop d'explications, et certaines raisonnements de chimiste me dérangent, quand on se permet de négliger des espaces sans connaitre leur impact sur le milieu réactionnel. Mais on finit par s'y faire. La physique est bien plus attrayante ! la mécanique, fascinante de par le nombre de choses que l'on peut prédire, le déterminisme de la seconde loi de Newton, absolument fascinant ! Et l'aspect énergétique des forces, bien plus clair maintenant pour moi, avec l'exposition des théorèmes principaux. Les signaux physiques furent l'occasion de revoir les ondes et de comprendre les ondes stationnaires, comme progressives, avec un travail sur toute l'année très axé sur l'oscillateur harmonique, car il nous permet de faire de la méca, de l'électricité, et des études de signaux sinusoïdaux.

L'optique ne fut qu'une révision approfondie et plus calculatoire du travail mené en première, avec peu de nouveautés, sinon des explications et démonstrations des lois de Descartes et de Newton. L'électricité fut vraiment une matière nouvelle me concernant, malgré un travail d'électronique l'an passé sur le PID, je ne comprends maintenant ce que j'y faisais vraiment. On a travaillé sur les circuits électriques en abordant les lois des mailles et des noeuds, et très vite on est passé au travail des circuits du 1er et second ordre, et en particulier du régime transitoire avec la résolution d'ED. Puis l'excitation sinusoïdale de l'oscillateur, et le filtrage linéaire, chapitres passionnants, et qui s'avèrent utiles dans la vie de tous les jours, quand je bidouille un peu d'électronique par exemple.

- les sciences de l'ingénieur : une redécouverte presque totale ! rien à voir avec le programme de lycée si ce n'est les thèmes, et encore. Au début de l'année, étude des régimes transitoires des systèmes et de l'asservissement de ceux ci ( 1er et 2nd ordre) puis de la cinématique, et de la détermination de lois entrée sortie. assez intéressant. Ensuite, le champ de vecteur vitesse, du produit vectoriel dans tous les sens, et un peu de culture méca avec les engrenages, et engrenages épicycloïdaux et ensuite, de l'analyse fréquentielle de systèmes asservis(diagramme de Bode etc ...), en continuité de l'analyse temporelle des systèmes asservis du début d'année, pour terminer avec de la statique à partir de la rentrée d'avril. La SI de lycée ne m'a pas beaucoup servi, et la dynamique se fait de toute façon en deuxième année. Donc c'est pour moi une matière assez nouvelle même si je suis très avantagé en TP, qui ressemblent beaucoup au lycée, et que j'arrive à faire des schémas cinématiques en 30 secondes là où certains mettent 1 heure. C'est donc très positif. Mais aussi bien plus calculatoire, et je me rends compte que contrairement à ce qu'on peut penser des sciences au lycée, les sciences sans calcul, ça n'a aucun sens ! sinon c'est de l'application bête de formules sans rien n'y comprendre, et c'est de la bidouille bien plus que des sciences, même si cela permet de nous procurer une certaine culture scientifique, mais pas de faire de nous des scientifiques.

-Anglais : pas de commentaire ... un prof plus que désastreux, malgré son niveau d'anglais, aucune pédagogie. Mon seul remède pour m'en sortir en anglais est les heures de colles, 20 minutes d'oral avec un prof d'anglais toutes les deux semaines, où j'arrive à constater mon évolution, sinon, pas grand chose. le vocabulaire est indispensable, ainsi que les expressions. Il faudrait vraiment que je trouve un lexique et une liste d'expressions utiles pour accroître mes capacités à parler anglais.

- Français-philo : 3 œuvres au programme sur toute l'année, sur le sujet des passions, une épreuve de résumé, un texte de 2000 mots, un résumé de 200 mots où le maximum d'idées doivent ressortir. Exercice difficile mais formateur. Et une dissertation, plus simple me concernant, 14 à la dernière. il s'agit ici d'être un spécialiste du sujet qu'on aborde et de ne pas broder en inventant des citations ou en donnant son avis, et en construisant un raisonnement personnel (ce qui m'a valu 18 en philo l'an passé, sans réels cours de philo de l'année). Mais l'exercice est bien plus intéressant cependant !

- informatique : j'ai de gros avantages en informatique sachant globalement programmer (langage python en prépa) mais aujourd'hui c'est des maths qu'on nous demande de savoir programmer : calcul d'intégrales, de dérivées, résolution d'équations différentielles (couplées ou non), etc ... fascinant mais assez délicat, même si les résultats sont souvent enthousiasmants. au premier semestre, j'étais dans les 5 premiers.

Et voilà, je pense avoir fait le tour, et avoir abordé tous les sujets, du moins les principaux. n'hésitez pas à me poser des questions, et à transmettre celles de vos élèves. Si vous souhaitez que je fasse une petite vidéo leur expliquant mon parcours, n'hésitez pas.

Merci Mr Courcelles de transmettre ce mail à la team des TS3

Bien cordialement

Valentin Guillet, contact : valentin.guillet1@laposte.net

Le Mardi 16 12 2014, Les anciens élèves reviennent à Colbert présenter leurs parcours ...

Merci à eux !

Armand PERON en Prépa PTSI à Livet- Nantes.

contact : armand.peron@gmail.com

Pierrick et Erwan WECKENMANN en Licence PSI à Lorient.

contact : erwan.wecken@gmail.com ou pierrick.wecken@gmail.com

Victor TALBOT en prépa intégrée à l'ENSIBS.

contact : talbot.e1303924@etud.univ-ubs.fr

Modes d’accès :

Après le BAC sur dossier ( = prépa intégrée ) ou après prépa et concours.

Spécialités ( sites de Lorient et Vannes ) :

Ingénieur Informatique,

Ingénieur Cyberdéfense,

Ingénieur Mécatronique ,

Ingénieur Génie Industriel, parcours Management des Risques,

Débouchés :

Responsable bureau d'études mécatronique.

Responsable bureau d'études électro-mécanique, automatisme.

Ingénieur produit, mécatronicien, roboticien, automaticien.

Ingénieur en Recherche et Développement.

Dans tous les secteurs de l'industrie et dans les collectivités locales ou territoriales.

(voir le diaporama dans les téléchargements )

Valentin DURAND et Jeremy HENAFF en IUT GIM à Lorient.

contact : valentin.durand326@gmail.com ou jeremy.henaff16@gmail.com

Le DUT GIM est un diplôme universitaire, de Génie Industriel et Maintenance.

L'accès à ce DUT se fait sur bac, dossier, entretien, voire tests ; le plus souvent bac S, STI2D ou STL ; éventuellement bac pro industriel, avec un excellent dossier.

Ce DUT ce fait en 2 ans.

En quoi consiste ce métier :

Dans un service de maintenance, la polyvalence du DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM) lui permet d'intervenir sur des systèmes pluritechnologiques. Il établit les programmes de maintenance (visites, contrôles, entretien) de chaque équipement. Il définit les méthodes d'intervention (diagnostic, assistance technique avec les procédures à suivre, outillages à utiliser). Il rédige un compte rendu et renseigne la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO). Il gère les personnels de son service, s'occupe des approvisionnements. Quand l'amélioration d'un système de production est nécessaire, le technicien supérieur commence par étudier les équipements pour repérer les dysfonctionnements et en déterminer l'origine. Il propose des solutions techniques pour améliorer la partie mécanique et/ou électrique ou autre d'une installation. Il organise les travaux, en assure le suivi, effectue les tests de validation, procède à la remise en service. Il participe également au choix de nouvelles machines et à leur installation.

Exemples de métiers issus du DUT GIM :

 technicien de maintenance industrielle

 technicien en automatismes

Mathias.