Secrétariats d'État

Secrétariats d'État

Les secrétaires d'État sont les plus proches collaborateurs de l'Empereur, qu'ils conseillent dans les diverses matières couvertes par leurs départements, autrement dénommés " secrétariats d'État ".

Il existe quatre secrétariats d'État :

Un cinquième secrétariat d'État avait été créé pour doubler l'administration chancelière défaillante. Il demeura cependant éphémère car le secrétaire d'État à la Justice fut finalement nommé garde des Scels et exerça les prérogatives normalement dévolues au chancelier d'Avaricum.

Charge récente et ad hoc, la surintendance des Finances est souvent considérée dans les faits comme un secrétariat d’état à part entière, car bien que la diversité de ses apanages – exclusivement pécuniaires – soit nettement inférieure, leur importance fondamentale pour le dessein de toute politique impériale en fait une responsabilité fort convoitée.

Les secrétaires d'État siègent de plein droit au Conseil des Dépêches ; les plus estimés par l'Empereur sont généralement nommés ministres d'État, et accèdent ainsi au Conseil d'État.

Compétence territoriale

Il n'existe pas de secrétariat d'État chargé spécifiquement de l'administration des territoires de l'Empire. Cela tient à deux faits :

Séance du Conseil des Dépêches

Offices Généraux

Les offices généraux sont cinq administrations assez largement autonomes. Leurs chefs sont, comme les appela le duc de Saint-Byron, des " tiercelets de ministres ". De fait, ils accèdent souvent à la liasse de l'Empereur, quand bien même sont-ils placés sous l'autorité des secrétaires d'État ou du chancelier.

Autorités de tutelle

Les offices généraux, importantes administrations, dépendent :

Cette tutelle est assez relâchée dans la mesure où, le plus souvent, l'Empereur donne lui-même ses ordres aux officiers généraux. Néanmoins, cela varie fréquemment du fait de la personnalité des officiers généraux, du chancelier, du surintendant des Finances, et des secrétaires d'État. Ainsi, un secrétaire d'État bien en cour, ayant toute la confiance de l'Empereur et une forte autorité sera-t-il en mesure de contrôler pleinement les offices généraux qui dépendent de lui.