L’Église

Syisme

Hans Turmwächter, belondaure originaire de Gélèbre, est actuellement le Grand-Pontife de la Très Sainte Église Syiste, Eudémoniste, Philosophique et Gallicienne. Élu par les épiscopes - appelés archiexarques en Avaricum - réunis en Synode, il a été placé à la tête de la Religion la plus étendue et la plus influente de l’Archipel. Elle est ainsi présente, outre Avaricum, dans les États Fédérés de Mézénas, l’Empire de Belondor, le Royaume d’Aldarnor, la Principauté de Sorabe, la Principauté d’Argentorate et enfin, à moindre mesure, dans la République de Skotinos. Un clergé puissant et organisé est établi dans ces états, à la tête duquel on trouve les Primats, les archevêques et archiexarques, les évêques et exarques, et les prêtres. Il existe aussi un Clergé Régulier composé de nombreux ordres comme l’Ordre de Saint-Sevan et l'Ordre des Spectreux.

Catéchisme syiste

Armoiries de la Chambellanie

Gouvernement de la Très Sainte Église

Le Grand-Pontife gouverne l’Église et Ses États avec le concours de la Chambellanie, des Épiscopes et du Synode.

L'Église en Avaricum

L’Église Syiste Avaroise est l’Église officiellement reconnue par l’Empire d’Avaricum jusqu'en 1707, et de nouveau depuis l’an 1715. Selon les termes de la Charte Fondamentale, l'Église Syiste Avaroise est chargée d’une partie — mineure et symbolique — du Gouvernement de l’Empire, par le truchement du Primat et des Tribunaux Ecclésiastiques. Le Concordat d’Acquae-Victis, qui fixe les relations entre le Saint-Siège et l’État avarois, garantit l’indépendance du clergé contre une hypothétique tutelle temporelle. La question d’une tutelle avait été par le passé posée par le Prince de Chandernagor qui avait tenté de contrôler les Tribunaux Ecclésiastiques. Toutefois, depuis son retour au statut de religion d’État en 1715, le Syisme n’a jamais véritablement souffert d’une remise en cause sérieuse de son caractère indépendant, même si l'Empereur dispose d'un rôle notable dans la nomination du haut clergé.

Il est de coutume de considérer que l’Église forme la base principale de la société et de l’Empire Avarois. Les membres du clergé sont d’ailleurs investis dans la politique et les ecclésiastiques détiennent ainsi plusieurs offices gouvernementaux. Généralement axés sur le conservatisme et familiers du Salon de La-Grâce-Dieu, les Prélats rejoignent plusieurs courants au sein de l’aile traditionaliste. On notera ainsi que les Sychistes, partisans d’une autorité accrue du Grand-Pontife et du renforcement de l’indépendance de l’Église s’opposent aux Avaricans, convaincus de la nécessité de défendre l’indépendance du Clergé avarois vis-à-vis du Grand-Pontife en se plaçant sous l’aile de l’Empereur. Outre ces dimensions, les conceptions de la société peuvent diverger, s’agissant de problèmes tels que l’intégration piémontaise dans l’Empire.

Droit canonique

Le droit canonique est, en Avaricum, une entité juridique à part entière, justifiant par exemple que la justice soit rendue, sous certaines conditions, par les Tribunaux Ecclésiastiques. Le droit canonique a en outre cette spécificité unique de provenir d’une source extérieure à l’Empire, puisqu’il est dicté par le Grand-Pontife. À ce titre, les textes relevant de ce droit se déclinent en plusieurs catégories, propres à la diplomatique du Saint-Siège :