Organisation Cléricale

La Très Sainte Église Syiste, en grandissant et s'installant parmi les peuples de Gallice et d'ailleurs, fut confrontée à des dissensions à partir desquelles naquirent des interprétations différentes de l'oeuvre de Saint Sevan.

Désirant s'affirmer, ces courants de pensée évoluèrent en Ordres, Philosophiques ou de Chevalerie, qui furent eux-mêmes divisés entre clergé régulier ou séculier. S'ajouta enfin à cela la création d'une hiérarchie organisant les diocèses et relations entre ecclésiastiques. Notons au passage que, tout au long de son histoire, l’Église a toujours ouvert ses portes aux femmes - bien que leur réservant un rôle peu décisionnel - et n’interdit jamais le mariage de membres du clergé.

Les Ordres Syistes

L'importance de ces ordres n'est pas négligeable puisque l'Église, depuis le Synode de Gallice de 1583, prévoit que chaque syiste doit choisir lors de sa confirmation l'un de ces ordres qui sera la voie que suivra son Égal dans son évolution vers la Concorde. Les Ordres Philosophiques, d'une part, et les Ordres de Chevalerie, d'autre part, forment le quotidien syiste à travers leur histoire conflictuelle passée et leurs missions présentes.

Ordres Philosophiques

Loin des considérations martiales des Chevaliers, les Ordres Philosophiques se concentrent sur l’étude des Saintes Notes, l’histoire de l’Eglise, le prêche aux quatre coins du monde, la contemplation et la prière. Leurs affiliés sont de très loin les plus nombreux car le simple curé de campagne et le mandrite en son cloître, pour le clergé, ou le bûcheron solitaire et la princesse en son palais, pour les laïcs, sont tous introduits dans l’un de ces ordres lors de leur Confirmation (vers les premiers mois de l’âge adulte).

Ordres de Chevalerie

Chaque individu rejoignant les Ordres de Chevalerie s’engage à mener une existence tournée vers la défense et le prosélytisme armé du Syisme. Un chevalier particulièrement zélé et respecté se voit généralement permis de constituer son propre détachement au sein des Ordres existants, lui apportant ainsi honneur et renommé.

Membres de la Loge Sevaniste

Hiérarchie Ecclésiastique

Particularité du syisme, et conséquence de sa grande adaptabilité culturelle, les rangs cléricaux sont souvent désignés de manière différente selon les pays. Ci-dessous se trouve une liste non exhaustive des échelons syistes.

Haut Clergé

Grand Pontife : Le Grand Pontife est le chef spirituel de la Très Sainte Église Syiste. Il est aussi le souverain temporel des États Pontificaux de Gallice. Élu par les épiscopes lors d’un Synode, il guide et défend les bases de la croyance syiste ou les modifie quand les circonstances le demandent. Homme immensément vénéré, ses propos sont rares mais d’importance capitale : ses bulles et déclarations sont placardées sur toutes les églises syistes du micromonde.

Épiscope (Archiexarque en Avaricum) : Véritable prince de l'Eglise, l'épiscope est chargé de représenter et gérer au nom du Saint-Siège un groupement de plusieurs diocèses syistes. Doté de cet important pouvoir, il choisit et renvoie lui-même - sauf exception comme en Avaricum - les membres du clergé séculier et régulier sous sa juridiction, définit si nécessaire le déroulement du culte en prenant en compte les particularités locales, et donne explication sur des problèmes d’ordre théologique. Par ailleurs, il est membre de droit du Synode et peut accéder plus aisément aux lieux défendus et sacrés de Gallice.

Clergé Séculier

Archiprêtre (Exarque en Avaricum) : L'archiprêtre est chargé de gérer le diocèse qui lui est attribué par son supérieur immédiat, l'épiscope. Il peut nommer les prêtres et prédicateurs, les transférer ainsi que les limoger. Il célèbre le culte chaque semaine et jour saint dans son église diocésaine.

Prêtre : Le prêtre célèbre le culte chaque semaine ou jour saint dans son église paroissiale. Premier lien de l’Eglise avec les laïcs, le prêtre baptise, confère les sacrements aux fidèles, et répand les enseignements des Saintes-Ecritures.  Il se doit d’aider les plus faibles et démunis, quelle que soit leur croyance.

Prédicateur : Le prédicateur assiste les autres membres du clergé dans la célébration du culte. Il ne peut dispenser que les sacrements basiques et n’est pas soumis aux mêmes règles ecclésiastiques. En revanche, il se doit de prêcher activement au sein de sa communauté.

Clergé Régulier

Archimandrite : Responsable d’une communauté régulière, l’archimandrite préside les messes et assure le bon fonctionnement de son abbaye. Il est sous l’autorité directe d’un archiprêtre.

Mandrite : Le mandrite mène une vie monastique, priant Dieu, Sevan et les Saints. Selon son ordre, il peut être soumis à plusieurs responsabilités et degrés de restrictions. En travaillant, il assure l’autosuffisance de sa communauté.

Membres Profès des Ordres de Chevalerie

Grand-Maître : Le Grand-Maître est élu par une assemblée éphémère de treize confrères où les Membres Profès siègent de droit. Bien que disposant de pouvoirs assez limités puisque occupant un rôle principalement représentatif, le Grand-Maître est immensément respecté au sein de son Ordre et possède l'autorité suprême en matière militaire.

Connétable : Le Connétable est en charge d’organiser et de manœuvrer les forces militaires de l'Ordre. Il seconde le Grand-Maître et le remplace provisoirement le cas échéant. Sur le champ de bataille, il porte le gonfanon traditionnel de l'Ordre.

Grand-Trésorier : Administrant les finances de l’Ordre, le Grand-Trésorier s’assure que les rentrées d’argent sont bonnes et que les dépenses restent admissibles. Il décide des salaires et gère aussi les biens immobiliers et matériels de l’Ordre.

Membres en Obédience des Ordres de Chevalerie

Commandeur : Le commandeur est le guide d’un chapitre, une division militaire et territoriale de l’Ordre. Son devoir est d’assurer le bon entraînement des hommes qu’il mènera personnellement au combat, ainsi que l'application fidèle de la politique de l'Ordre.

Chevalier-Chapelain : Issu de la noblesse, le Chevalier-Chapelain protège les croyants, le clergé, et les lieux saints contre les ennemis du syisme. Il forme l’élite des combattants de son chapitre. En outre, il se doit de participer activement aux œuvres civiles de l’Ordre comme l’aide aux pauvres, aux malades, et aux voyageurs.

Frère-Sergent : Assumant des responsabilités similaires à celles d’un chevalier-chapelain, le Frère-Sergent est toutefois issu de la bourgeoisie ou de la paysannerie. Bien que recevant un entraînement moins poussé, ces combattants restent redoutables et forment la majeure partie des forces de l’Ordre.

Bénéfices Avarois

Conformément à la Charte syiste interne instituée à la suite du Concordat d’Acquae-Victis, l'Église du Saint-Empire d’Avaricum est organisée de la manière suivante.

Clergé Séculier

Clergé Régulier

                                                                                                                                                                                                                                        Monseigneur de Fleury, Primat d'Avaricum (1706-1709)