Protocole

Le Protocole est un ensemble de règles régissant les cérémonies, notamment les préséances dans le cadre des relations officielles. Il se doit d'être respecté ; tout manquement pouvant entraîner jusqu'à la disgrâce de l'Empereur. À la Cour, le Chambellan de Sa Majesté est chargé de veiller à son bon respect.

L'ordre protocolaire

L'ordre protocolaire constitue l'ordre dans lequel doivent prendre place les participants d'une cérémonie. Aucune répartition exacte n'est imposée dans le présent protocole, cette tâche incombant au Chambellan de Sa Majesté, lequel considère à cette fin le type de cérémonie et arrête la disposition en résultant. L'absence de l'un des participants fait remonter les personnes inférieures d'un rang. Cependant, s'il s'agit de l'Empereur, son trône reste vacant, même en cas de Régence, mis à part s'il s'agit du Dauphin (dans ce dernier cas, le Dauphin Régent prend la place de l'Empereur, aux devants de l'Impératrice). Si l'une des personnalités cumulent plusieurs titres, le plus important est prépondérant. L'ordre protocolaire évolue évidemment au gré des naissances, unions et décès ; et dépend aujourd'hui de la configuration actuelle des Maisons impériale et princières.

Ordre protocolaire général

Les époux et épouses prennent rang aux côtés de leur conjoint, juste après ce dernier.

Ordre protocolaire applicable

Ne figurent conjointement aux noms que le titre relatif à la place protocolaire occupée, ou à défaut de leur titre prééminent. A noter que les chefs d'état infra sont généralement supérieurs à leur place due.

((( arrêté ici )))

Ci-après prennent place les autres membres de la Cour, noblesse et haut clergé. Si des dignitaires étrangers assistent à la cérémonie, ils peuvent prendre place, en fonction de leur titre et de leur implication dans l'acte officiel, parmi les personnalités susnommées.

Abréviations protocolaires

Afin de nuancer les exigences astreintes par le Protocole, et notamment les prédicats, il est parfois autorisé d'utiliser des abréviations desdits attributs, bien que les Avarois les préfèrent employer dans leur forme longue. Il est donc préférable d'en user avec parcimonie.

Singulier

Pluriel

Les appels

Enfin correspondent à chaque prédicat des appels, classés ci-dessous dans l'ordre préférentiel d'emploi, bien que celui-ci ne corresponde en rien à une classification absolue, puisqu'ils s'utilisent avant tout selon le contexte privilégié par la correspondance. Ainsi, comme indiqué ci-après, l'on dira à un Carzinal Mon Seigneur dans la majorité des cas ; mais l'on préfèrera Éminence à des fins plus administratives.

Remarques sur les appels :

Cérémonies

De nombreuses cérémonies se déroulent dans le cadre de la Cour avaroise. Elles sont très règlementées, définies par un protocole rigide et rigoureux. L'étiquette est observée avec la plus grande minutie. Ceci contribue pour beaucoup à l'éclat des fastes. Le duc de Rouvroy affirme que le faste d'un prince est à la hauteur de sa puissance. Fêtes grandioses, feu d'artifices sur la perspective du grand-canal, bal dans la galerie des honneurs, soirée à l'opéra impérial, les réjouissances sont multiples.

Mais ces frivolités côtoient des évènements bien plus importants. Réception d'ambassadeur, des corps constitués, mariage du souverain, enterrement ou sacre chacun de ces évènements participe à écrire l'histoire de l'Empire. Parmi ceux-ci, les États-généraux sont l'occasion pour le monarque de célébrer l'union avec son peuple et de rappeler son " élection " par acclamation de la foule présente à Saint-Landry lors de son sacre. Au cours de ces journées de discussions où se retrouvent les députés du clergé, de la noblesse et du tiers-État, l'Empereur doit présider à diverses cérémonies : ouverture des États-généraux, réception des cahiers de doléances, déclaration finale et fermeture des États.

             

Gravure des États-généraux de 1621