15 novembre 2009
Ce soir, je suis complètement cassé !...
272 km en vélo course
départ 05h35, arrivée 17h48, soit 12 heures et 13 minutes
soit 22,26 kmh de moyenne.
J'ai tout simplement fait le parcours Thionville - Thörnich (213 km)
http://www.openrunner.com/index.php?id=384856
Sauf qu'au lieu de partir de Thionville, je suis parti de Metz (Metz - Thionvile par la D1 : 29,5 km)
http://www.openrunner.com/index.php?id=425982
La météo était fraîche (entre 7 degrés le matin et 13 degrés le soir)
et venteuse (vent de secteur sud, entre 15 et 20 kmh, avec rafales)
J'avais le vent de dos à l'aller, et en plein dans le nez au retour... ça a été dur ! Mais sympa. Le vélo n'est pas si désagréable que ça, et ça permet de se faire de bonnes endurances.
ça m'a permis de visualiser mon petit parcours mosellan, sous un ciel de novembre... la nature s'endort pour l'hiver.
26 septembre 2009
Samedi 26 septembre 2009, je me suis refait une ballade Thionville - Thörnich, et -re 214 km dans les pattes.
Vous allez penser que je suis dingue : je me suis levé à 4 h 00 du mat;
Pris ma caisse de Metz à Thionville;
Départ de Thionville à 5 h 16 Damned il faisait nuit noire;
La Lune ayant décidé de se trouver à ce moment là quelque part de l'autre côté de la Terre;
J'ai dû utiliser mes facultés de vision nocturne, éclairé seulement par les étoiles;
Vitesse réduite par peur de me manger un obstacle invisible;
15 kmh pendant 30 km, puis enfin vers 6h00 du matin le ciel a commencé à blanchir, la route est apparue petit à petit.
10 degrés seulement, un vent à 10 kmh, rafales à 25 kmh, de secteur Nord, dans le nez pendant 6 heures.
Ciel bleu et soleil toute la journée.
Arrivé à Thörnich à 11 h 15, soit 5 h 59 ' pour 106,7 km : 17,84 kmh.
Pause déjeuner de 11 h 15 à 11 h 45 assis sur un banc, étirements.
Reparti dans l'autre sens à 11 h 45, cette fois;
22 degrés, toujours le même vent, dans le dos maintenant, merci.
Arrivée à Thionville à 16 h 59, soit 5 h 14 : 20,40 kmh.
Moyenne tout compris pause comprise : 213,8 km en 11 h 45' : 18,96 kmh.
J'ai bu et mangé en continu sur la piste.
à propos du mauvais gratton de ce parcours : au lieu de partir de Thionville, je pense partir prochainement de Yutz, qui se trouve en face de Thionville, sur la rive opposée : cela épargne 10 km de gratton.
(comme le conseille cri-cri ci-dessus)
à Trier (Trèves), au niveau de l'auberge de jeunesse, quitter la piste cyclable qui grattone, pour suivre parallèlement le trottoir sur la rue, bien plus lisse, ce qui épargne à peu près 2,5 km de vilain gratton.
Cette bifurcation à Trèves sur Openrunner :
http://www.openrunner.com/index.php?id=393131
Le fait de bien connaitre un parcours fait qu'on est plus rapide les fois suivantes : on n'hésite plus, on ne demande plus son chemin…
13 septembre 2009
210 km environ aujourd'hui. Par rapport à mon dernier ride où l'aller s'arrétait à Kenn, (88,5 km depuis Thionville), j'ai continué le long de la Moselle :
Kirsh, Longuich, Detzem, Thörnich, ce qui ajoute à mon parcours 18,5 km. ça fait donc un aller de 88,5 + 18,5 = 107,
soit un aller-retour de 214 km, en 11h55.
Départ 06h05, arrivée 17h50
Les paysages du côté de Thörnich sont tout simplement époustouflants. J'ai fait plein de photos.
10 septembre 2009
Voici ma boucle de 3000 m:
http://www.openrunner.com/index.php?id=379639
étant donné qu'il faut s'arréter pour repartir dans l'autre sens à chaque boucle de 3000 m, on peut considérer qu'un run de 30 km est en fait une série de 10 départs arrétés de 3000 m.
Je les boucle actuellement en 1h6 minutes en moyenne, c'est à dire un peu au dessus des 27 kmh de moyenne.
Le rond point à négocier est parfois litigieux : il faut ralentir, car c'est très très serré. sinon en ligne droite c'est carrément à donf.
9 septembre 2009
le jour qui précède le gros truc (genre très grosse rando sportive enduro) eh bien moi, plutôt que de faire un très gros repas le soir,
c'est en fait beaucoup de choses que je mange du petit déj jusqu'au soir : je cumule vraiment beaucoup de calories, j'oublie pas mon quatre heures, je bois beaucoup, je dépasse la dose habituelle…
Comme ça le lendemain je suis chargé à bloc. à ce moment-là j'ai un excédent pondéral (66 k au lieu de 65).
Si on me dit que je dois annuler ma rando à ce moment là, j'explose.
06 septembre 2009
Dimanche , 190 km !
Lever à 05h00 du mat
Voiture Metz - Thionville (30 km)
Départ en M100 de Thionville à 06 h 30 avec sac à dos.
Le brouillard est si dense qu'il mouille. Le sol est mouillé et mes roues PS Infinity dérapent comme des savonettes.
Je limite mes arrêts pour remettre de l'eau ou de la boisson isotonique dans ma petite bouteille que je tiens à la main.
Arrivé à Trier vers 10 h 30 , je traverse Trier (traversée laborieuse : pavés et bandes étroites en gratton, défoncée par les racines) jusqu'à 11 km plus loin que Trier.
Je m'arrète aux 96 km (pas une pause pipi, une... grosse pose. ) et là ayant marqué mon territoire assez loin de chez moi je décide de faire demi tour.
Je mange en roulant, mais il me faut des poses pour fouiller dans mon sac.
Retour à Thionville à 15 h 50.
Total : 190 km en 9 h 20 minutes, soit 20,35 kmh de moyenne.
3,5 litres d'eau bue, dont 2 litres mélangé avec de la poudre isotonique.
J'ai dû m'arreter dans une station service à Trier pour acheter une bouteille de 1,5 l d'eau.
J'ai bien mal aux cuisses quand je descends des escaliers, et je me sens vraiment en super forme, je suis assez content de moi...
J'ai mangé des figues et des bananes séchées, un peu de biscuits, quelques petites barres de chocolat, et 2 sandwiches de pain tranché complet avec du fromage dedans.
Ça a été mon repas vers 11 h 30 sur le retour en retraversant Trier, assez lentement, pour pouvoir manger normalement.
J'avais une faim de loup que j'ai réussi à satisfaire en faisant descendre tout ça avec ma boisson isotonique, puis de l'eau.
190 km, c'est presque 200 : donc je reste sur ma faim, affaire à suivre...
J'oubliais, la température : entre 8 et 9 degrés le matin (c'est pourqoui le brouillard était si collant) - brouillard qui a peiné à se lever,
vers 10 h 30 du matin, laissant place à un ciel nuageux et un air frais, environ 15 degrés. Ce n'est que vers 15 h 00 que la température à réussi à monter à 20 degrés.
Dans ces conditions, le besoin en apport hydrique s'en est trouvé diminué, ce qui n'est pas un mal.
J'ai senti le "diesel" se mettre en route vers 7 h 30, après ça, je dois dire que ma "chaudière" était bien allumée. J'adore cette sensation.
Sur les derniers 10 km je me suis même permis de finir dans les 30 kmh environ.
30 août 2009
Pour moi, une boisson isotonique, c'était 1 litre d'eau, avec 1 pincée de sel, un peu de sucre, afin de récupérer le sel perdu pendant les longues distances ou les longues journées d'entrainements.
Alors j'en ai bu lors d'une de mes randos et effectivement ça m'a fait du bien, ça m'a permis de ne pas avoir de déficit hydrique trop important
et d'éviter les complications qui accompagnent la déshydratation.
Or voilà, l'autre jour, de passage à Décathlon, j'ai acheté 1 pot de 500 g de poudre à dissoudre dans l'eau, la marque de chez Décathlon "Aptonia" Hydra Energy.
La composition :
saccharose, dextrose, maltodextrines (16 %), arômes, correcteur d'acidité : acide citrique, sel, anti-agglomérant : phosphate tricalcique, colorants : carotène, caramel, vitamines : C, B1,B2, B6.
Contient : gluten , anhydride sulfureux, sulfites, arachide. Traces éventuelles de : crustacés, œuf, poissons, soja, lait, céleri, moutarde, lupin.
Pour 100 g : valeur énergétique de 376 kcal (1600 kJ), 94,1 g de glucides, 0,5 g de sodium, 300 mg de calcium, 170 mg de phosphore,
30 mg de vitamine C, 0,7 mg de vitamine B1, 0,8 mg de vitamine B2, 1 mg de vitamine B6.
La posologie :
Température < 10°C 40 g + 500 ml
Température 10°C - 25°C 30 g + 500 ml
Température > 25°C 20 g + 500 ml
Et il est préconisé d'en boire au moins 500 ml par heure.
Alors j'ai suivi scrupuleusement ces recommandations, et j'ai bu de plus de l'eau normale.
Résultat: ben je suis bluffé ! c'est le jour et la nuit, j'ai eu l'impression de me transformer en bio man, jamais fatigué, pas de fatigue, rien !
et une pêche pas possible, y compris le lendemain. Incroyable.
ALors hum ! hum ! je me pose des questions sur les effets éventuelement néfastes de ce produit. Car c'est bien beau de carburer comme un moteur turbo,
mais est -ce que c'est vraiment bon ?
Merci d'avance pour vos conseils et expériences en la matière !
Edit : Pour info, lundi, c'était 165 km, grosse fatigue jusqu'à jeudi soir, et là short run de 15 km, puis vendredi matin, footing de 1 h. Fatigue bien ressentie, normal.
J'ai acheté le produit vendredi, j'en ai préparé pour samedi.
Samedi : 1 sortie rando sportive de 3 heures le matin, une autre de 4 heures l'après midi
Dimanche : 4 heures l'après midi de : sprints, fractionné, puis free ride en M100 (4x104) essentiellement des marches arrières mais alors des marches arrières vraiment très très speed
si vous voyez ce que je veux dire.
Et ce soir c'est clair que je ne me sens pas fatigué comme je devrais l'être alos je sens qu'il y a un truc qui cloche...
J'ai pourtant pas dépassé la dose... c'est quoi ce truc ?
27 aout 2009
Salut à tous,
Lundi dernier, étant en congés, je me suis fait Thionville - Trier (Trèves) - Thionville, environ 154 km
Départ de Thionville à 7 h 38, retour à 18 h 30
Environ 3 heures de pauses en tout genre...
Environ 10 km en rab en bifurcations diverses...
12 degrés le matin, 32 l'après midi
Boisson isotonique, biscuits et bière
Les doigts dans le nez : c'était génial.
21 juillet 2009
J''ai tellement eu peur de recommencer un coup de déshydratation que dimanche dernier j'ai abusé avec mon 1 litre par heure !
(j'ai dû m'arrêter pour pisser ) mais bon, à mon avis mieux vaut, sur une longue endurance, une envie de pisser plutôt qu'un coup de déshydratation... la température est importante aussi.
En tout cas je ne souhaite à personne ce qui m'est arrivé, c'était dur. J'ai même eu l'oreille droite qui s'était mise à souffler bizarrement, comme si elle était bouchée.
Pour la "déboucher", il a fallu que je m'allonge plusieurs fois sur le dos, les jambes posées en hauteur sur le fauteuil, ainsi le sang arrivait plus facilement à la tête, et l'oreille se débouchait.
J'ai mis environ 5 jours à récupérer un poids normal de 65 kg. j'avais puisé dans je ne sais quelles réserves de mon corps, pour perdre ainsi 9 kilos en 11 heures.
(mes 65 kg + 4 litres d'eau bues, pour tomber tout de même à 60 kg) ça fait 9 kg partis en fumée. mon coeur a battu ensuite au repos à 60 voire 80 puls par minute,
alors que normalement c'est entre 36 et 44. Enfin bon maintenant c'est ok, c'est fini, c'est juste un mauvais souvenir.
Lors de ma déshydratation, j'avais sous-estimé la température ambiante. de plus, ce jour là je n'étais pas en super forme.
J'avais bien mangé en continu quelques biscuits, mais à la fin, ils ne passaient plus : nausée. J'avais atteint le point de non-retour.
L'aller s'était bien passé jusqu'à Remich. Mais dès la première heure du retour, ça a commencé à clignoter rouge de partout.
Je rêvais de me trouver en face d'une grande chope de bière, constellée de gouttelettes de buée et laissant voir dans ses reflets dorés les petites bulles qui montent tout droit…
En désespoir de cause, à mi-parcours, j'ai fait une pose au bord de la moselle, il y avait des gens qui se baignaient.
J'ai déchaussé et je suis rentré dans l'eau. Les gens, des jeunes, parlaient une langue inconnue à mes oreilles, je me demandais si ils étaient Turcs ou Roumains…
Alors je leur ai demandé si ils étaient Turcs ou Roumains. Ils m'ont répondu en rigolant que non, ils étaient Français.
Je me suis dit : ok c'est bon, je commence à délirer et je ne comprends plus rien. Mais alors ils m'ont précisé qu'ils étaient Manouches !
Alors du coup, je comprenais mieux. Au bout d'un quart d'heure, ou d'une demie heure, je ne sais plus, j'ai continué ma route, tchao les Manouches.
Ma température, avait baissé, j'avais stoppé ma transpiration, ça m'a fait du bien. Mais c'était bien peu de chose, un court répit, je n'en menais pas large.
20 juillet 2009 (vélo)
Hier j'ai tenté l'expérience suivante : boire 1 litre de flotte par heure en rando.
Alors c'était pas en roller mais en vélo car pour l'instant j'ai un petit problème à l'orteil, qui devrait être réglé la semaine prochaine.
Je me suis tapé Metz - Pagny s/ Moselle AR = 2 x 35 = 70 km le matin,
puis Metz - Pont-à-Mousson AR = 2 x 45 = 90 km l'après midi.
je précise que je suis au Nord de Metz, sinon ça ferait moins loin.
Sac à dos, bouteille d'1,5 litres. J'ai fait une pause toutes les 15 minutes pour boire environ 250 cl. Stop à des stations services pour remplir la bouteille.
Un type (un représentant je crois, en train de décharger son coffre) m'a même offert une bouteille d'eau toute neuve sur la route.
Route magnifique (D6) vent de face aller assez fort, de dos au retour, température fraîche le matin, (15 degrés) et douce l'après midi (24 degrés environ) .
J'ai bu avant d'avoir soif, et franchement je ne ressens que très peu de fatigue aujourd'hui.
Je crois qu'en endurance, je ne gère pas assez bien mon hydratation, voilà pourquoi j'ai tenté ce truc, et apparemment, ça fonctionne assez bien.
Le soir, je n'avais un déficit pondéral que de 1 kg, là où d'habitude je dépasse les 2 kg. Donc moins de fatigue au final, beaucoup moins !
J'aimerais bien me payer une de ces sacoches qu'on porte dans le dos et qui permettent de boire en continu, via un tuyau.
Mais je crois que la contenance maxi est de 2 litres, alors de toutes façons pour des sorties comme ça je devrais la remplir en cours de route.
Ceci dit ça permettrait d'éviter trop d'arrêts.
Voilà voilà, c'était juste un petit compte rendu sur l'importance de bien s'hydrater !
Ben en fait, ça vaut pour tout le monde… une fois j'ai fait une sortie roller de 11 heures (elle n'aurait dû durer que 8 heures seulement) (170 km)
(Metz - Remich - Metz) via Thionville, Apach, Shengen.
28 - 30 degrés à l'ombre.
pourquoi : parce que déshydratation : j'étais pas bien : très déshydraté, vertiges, tension hyper basse, et boire était devenu impossible.
Nausée. Une oreille bouchée, pause toutes les 5 minutes, essoufflé, mal de tête intense, et surtout ce coeur qui cognait comme une massue.
Je fais 65 kg normalement; à mon arrivée (que je croyais n'avoir jamais lieu) je ne pesais plus que 60, malgré les quelques 4 litres que j'avais bu.
Donc, je préfère ne pas renouveler l'expérience, j'ai mis au moins 1 semaine à vraiment récupérer !
09 juillet 2009 (souvenirs)
Juillet 1980.
Je suis en train de lacer mes quads, tandis qu'au rythme reggae de "Ok Fred", Ritchie se dandine d'aise à l'idée qu'il va pouvoir piloter un cyclomoteur,
ce qui lui serait interdit en Angleterre, où l'âge minimum requis y est de 16 ans, mais pas en France, où se passe cette histoire, et plus précisément, dans un village vendéen.
- Oooh-kay Freeed… now you're a wanker-wanker… (il a de toute évidence un peu modifié les paroles, sacré plaisantin de Ritchie).
Avoir ce correspondant anglais à la maison me plaisait bien, comme ça je pouvais lui demander de m'apprendre son pire vocabulaire, ce qu'il faisait de bonne grâce avec un bon accent cockney.
De son côté il appréciait fortement les paysans du coin, car leur seule vue le rendait hilare :
ces braves gens semblaient coller de façon étonnante à l'idée qu'il s'était faite des Français du terroir, grâce aux désopilantes parodies télévisuelles des Monty Python et de Benny Hill.
On allait donc faire une petite sortie sur les routes du village, lui en Solex, (celui de ma mère), et moi en roller.
Assez vite l'idée de m'agripper derrière le Solex m'était apparue comme une évidence, et ainsi nous déambulions par les rues paisibles du village,
au son du Solex, des aboiements, des cris et des insultes de quelques paysans, de mes jurons cockney incompréhensibles, et du rire hystérique de Ritchie.
Quelque peu grisés par la vitesse, on avait décidé de s'en prendre à une bonne descente non loin de là…
En dépit de la faible puissance du Solex, on a commencé à atteindre une bonne vitesse.
- Are you still there ? - me gueule Ritchie. Bien entendu que je suis toujours là !
Mais, poussé par le désir d'aller encore plus vite, je tire à moi le porte-bagages et je commence à dépasser le Solex.
À cette vitesse là, je fais de longues foulées à côté de Ritchie, et je passe devant lui. Agréable sensation de vent frais dans le visage.
Du coin de l'œil, il me semble voir comme un trait, comme un éclair qui part de mon patin droit. Comme si…
comme si le train avant de mon quad droit se barrait à toute vitesse… mais, non, c'est impossible.
Et pourtant, à peine mon pied droit touche le sol, me voilà à l'horizontale, en apesanteur, au dessus de la route… Big choc.
Je ne respire plus. Tout est rouge. Mon corps pèse 10 fois son poids normal. Je ne respire plus. Je suis aplati comme une crêpe. Je ne respire plus. Ritchie m'a évité de justesse je crois.
Il revient. Il me regarde. Ouf je respire ! Je gueule un coup :
-Bloody hell ! ça va mieux.
Mon jean est foutu, ça c'est sûr. Il est craqué aux genoux et aux hanches. Je n'en reviens pas, d'être en vie.
De ne pas avoir d'os cassé ! Bon, ok, je pisse le sang de partout, et vu la profondeur de mes trous au bassin, aux genoux et aux bras, je vais en avoir pour un bon moment avant que ça cicatrise.
Mais bon. Ritchie a réussi à récupérer le train avant qui s'était barré, mais il manque une ou deux vis. Assis penaud sur le porte-bagage, le Solex pétarade, Ritchie me ramène à la maison.
Il me demande si d'après moi on risque de se faire un peu engueuler en rentrant.
- May be, may be, que je lui réponds.
Plus tard, il retournera (en Solex, le petit malin) sur le lieu du crash et ramènera aussi les vis manquantes. Sacré Ritchie !
Ce fut un super été.
27 juin 2009
pas de bol : pont arrière de platine M100 cassé. Sur les 2 platines.
Pas de bol, après avoir explosé mes Matter 110, je ne pouvais plus pratiquer le carbone bas, donc je m'étais rabattu en désespoir de cause sur mes M100, mais apparemment ils ont pas supporté.
Je précise quand même que les M100, je les ai eus en mars 2006. Donc ils ont eu 3 ans et 3 mois de bons et loyaux services, et même de services assez spéciaux :
vitesse, longues distances et surtout free ride avec slides et franchissement de mauvaises surfaces en tout genre.
Après tout, c'est mon style de pratique. Je suis donc à la recherche d'une paire de platines de M100... ou similaire.
J'aimerais bien du K2 radical, plus costaud. Mais le boot carbone va-t-il encore tenir longtemps ?
à ce moment là pour ma pratique free ride/vitesse, je ferais mieux de chercher un vitness complet neuf en 4x100 ... très solide... si ça existe. des idées ?
Sinon, séance de freeride encore aujourdhui : malgré la rupture des ponts de platines arrière, je n'ai pas remarqué de différence dans le comportement des platines;
mais il est clair que ça va continuer à casser. La prochaine étape sera je pense le pont central.
21 juin 2009
ça y est , mes Matter jaunes 110 mm viennent de rendre l'âme définitivement.
Sur les photos en lien ci-dessous, vous verrez des fissures, responsables de la désolidarisation des 2 parties du hollow core : la roue est maintenant gondolée et elle bloque sur la platine.
Les 7 autres roues ne vont guère mieux, puisqu'elles ont les mêmes craquelures, et petits débris de plastique se baladant à l'intérieur du hollow core,
et elles n'attendent qu'une occasion pour exploser elles aussi. Vous constaterez qu'il me restait quand même pas mal de gomme à bouffer.
Eh bien je resterai sur ma faim. Quel dommage, un si bon grip et un si bon roulage foutu en l'air à cause d'un noyau merdique.
15 juin 2009
Avant-hier (samedi) alors que j'étais en marche arrière avec mes vieux fitness, un petit vélo a déboulé de je ne sais où derrière moi :
pas eu le temps de pivoter, juste eu le temps de dévier ma trajectoire, mais pas assez : je me suis chopé le vélo dans les guiboles, et j'ai fait une petite chute à la renverse.
Cela aurait été anodin, si ce fichu guidon n'était pas venu se planter dans mes côtes. Grosse douleur, respiration coupée. C'est la 4 eme côte en partant du bas, côté gauche, dans mon dos en fait.
Après, j'avais mal, mais j'ai fait des mouvements pour m'assurer que ce n'était pas cassé. ça n'avait pas l'air d'être cassé, bien que ça faisait mal.
J'ai donc passé l'après midi avec une bonne douleur mais sans plus.
Le lendemain dimanche, je pars pour une rando en carbone bas. La douleur a presque disparu. Je pars à 6h30 pour revenir à midi, pour une ballade de 100 km environ.
Mais au bout d'une heure, alors que j'étais sur une piste cyclable, il y avait des herbes coupées et des petits branchages sur la piste, alors que je croisais pour tourner vers la droite.
Les croisés vers la droite sont toujours un peu délicats, mais là, j'ai carrément dérapé, et je me suis foutu par terre.
Une petite chute de rien du tout en temps normal, sauf que dans la chute, j'ai roulé, et j'ai senti un craquement dans la côte qui me faisait mal.
Cette fois, ça bougeait. à chaque respiration, ça craquait. J'ai quand même fait mes 100 km, j'ai continué. En rentrant, grosse fatigue. ça bouge là-dedans.
Très mal quand je tousse, mais en fait la situation de cette côte : plutôt en bas et dans le dos (la 4eme en partant du bas) fait que ce n'est pas trop handicapant,
j'arrive même à faire des pompes, en faisant attention.
D'après ce que j'ai pu lire sur internet, il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est attendre environ 1 mois sans trop forcer.
De toutes façons, merci à tous pour vos réponses : ça me fait du bien c'est déjà ça. C'est pas une côte cassée qui m'empêchera de refaire du roller. (j'ai connu pire).
C'est juste désagréable : à certaines respirations, (pas à toutes heureusement) je sens la côte qui fait "clic" (dans un sens, puis dans l'autre).
Donc là à moins qu'on me coule dans un bain de plâtre puis qu'on me démoule pour plus que ça bouge, je vois pas… Faut bien respirer !
Bonjour à tout le monde !
Vraiment, je ne voulais pas déclencher de débat entre les pro-consultation-pour-une-côte-cassée et les autres !
Finalement, cet échange de points de vues aura eu une conséquence : m'inciter à aller radiographier, ce que j'ai fait hier soir, finalement, le doute dans l'âme...
Et puis, celui qui sur un forum campe sur ses positions et refuse d'écouter les autres, pourquoi irait il sur un forum ?
J'ai écouté les divers points de vues et j'ai finalement opté pour une radio.
c'était dans un petit hôpital quasi désert en ce lundi soir.
Le diagnostic confirme bien ce que je ressentais : fracture d'une côte (la 9eme... c'était donc bien la 4eme en partant du bas. )
Pas de perforation, pas de pneumothorax, une fracture bien droite, la côte s'est déplacée de 5 mm, et se ressoudera telle quelle en formant un cal.
Ils m'ont mis un strap qui ne serre pas trop et qui n'empêche pas le clic-clac désagréable, strap que je dois cependant garder pendant 6 jours.
Le toubib a dit que ce n'était pas trop grave, et que la douleur devrait durer 10 jours environ.
J'ai décliné la proposition d'arrêt de travail, qui ne s'imposait pas absolument.
24 mai 2009
Le grip des Matter est formidable. Chaque semaine je m'entraine à décrire des cercles et des 8 en croisés, le plus rapidement possible et le plus longtemps possible,
au maximum de mes capacités de prises de carre, et je dois dire qu'à ce niveau-là, les Matter ont toujours été géniales.
Et merci à Youb solo, grand spécialiste des très longues endurances, et pour ce feed back sur les Roll'x.
Il me semble que je m'oriente de plus en plus vers l'endurance, mais j'avoue que le choix est difficile.
23 mai 2009
Bonjour à tous,
je fais remonter le sujet des Roll'x, car j'aurais une question : pensez-vous que les X'Bird vertes 87A en 104 mm passeraient sur le M100 Flow Fila 2006 ?
J'ai lu qu'on pouvait aller jusqu'à 104 mm, oui mais bon : quelqu'un l'a-t il fait ici ?
Et qu'en est-il de la rigidité du noyeau à branches de ce modèle ?
J'ai été déçu de la solidité de mes Matter jaunes juice 110 mm et 100 mm hollow core au bout de plus d'1 an, car le noyau se fendille de partout, 2 roues explosées,
et d'autres, des débris de plastique se balladent à l'intérieur des hollow core genre maracas
Comme je disais sur un autre post, les Matter sont d'excellentes roues, mais optimisées pour la gagne, donc sur une période d'utilisation relativement courte.
Moi qui recherche plutôt la longévité, voilà pourquoi je commence à lorgner du côté des Roll'x.
5 avril 2009
ça faisait déjà un moment que j'avais essayé ce truc là, mais encore jamais sur route ouverte et inconnue, eh bien c'est chose faite : très efficace !
Hier je me pointe sur une départementale que je ne connaissais pas du tout: après un carrefour où je me suis arrété pour contempler le paysage, j'observe que la pente s'incline
à environ 5 % ou plus, avec des lacets, des panneaux danger, etc, le bonheur quoi. Je sors donc une sorte de K-Way de mon (petit) sac à dos, et j'enfile ce vêtement par-dessus le sac à dos.
Je ne zippe pas devant, mais je tiens chaque bord du K-Way par les côtés bas.
La descente me fait prendre de la vitesse, mais le K-Way se gonffle dans mon dos, créant ainsi un véritable parachute : ainsi, la vitesse ne dépasse pas 20 ou 25 kmh !
Les virages sérrés ne sont pas un problème et surtout à cette vitesse là, je n'appréhende plus l'apparition intempestive d'un panneau STOP, carrefour, danger.
Chose amusante, en plein dépoiement parachutesque dans ma descente, je croise deux bécanes qui montaient, elles, (genre bonnes grosses routières à la old school)
et les deux motards, me voyant descendre ainsi me font signe du pouce levé en l'air : genre : "tout à l'air ok, mec !"
voilà, ça peut être une solution pour les descentes inconnues, quand on ne maîtrise pas le parallèle !
Sinon, avant, il faut peut-être vérifier que le vent ne pousse pas justement dans le même sens que la descente, sinon le parachute risque d'avoir l'effet contraire et se transformer en spi !