1. Harmonie ou Contrepoint

1. Le chant de la leçon :

Puisque tu pars (J.J. Goldman)

2. Le résumé de la notion :

Contrepoint / Harmonie expliqué par J.F. Zygel

3. L'Harmonie

L’harmonie est l'émission simultanée de plusieurs sons différents. Elle étudie la construction des accords, ainsi que les principes qui les gouvernent et leurs enchaînements ; on parle alors de l'aspect « vertical » de la musique.

Les morceaux étudiés en classe :

Passion selon St. Jean - Ach grosser König (J.S. Bach)

Sonate pour Orgue op. 65 n°6 - Choral (F. Mendessohn)

D'autres Chorals très célèbres :

Tannhäuser - Le Chœur des pèlerins (Wagner)

Cantate 147 - Jesus, beibet meine Freude (J.S. Bach)

4. Le Contrepoint

Pour bien comprendre le contrepoint, il faut se rappeler que la musique n’a longtemps été que simple mélodie. Aujourd’hui on distingue aisément la notion de mélodie de celle d’accompagnement. Jusque vers le Xe siècle, l’accompagnement n’existe pas, il n’y a que la pure mélodie, et la qualité d’une composition musicale, c’est sa qualité mélodique. L’idée d’accompagnement mettra encore longtemps avant d’apparaître. En passant du stade de la monodie (une seule note à la fois) à la polyphonie, la musique va d’abord tout naturellement superposer des mélodies. Ainsi apparaîtront des règles permettant de gérer au mieux les éventuelles dissonances causées par cette superposition « point contre point » : c’est la naissance du contrepoint. Remarquez que l’on ne parle pas encore d’accompagnement. Cette notion n’apparaîtra qu’avec l’ère baroque au XVIIe siècle. En l’âge d’or du contrepoint (14e au 16e siècles) les mélodies se superposent sans qu’aucune d’entre elle ne soit considérée comme principale. Il n’y a donc pas d’accompagnement, tout est mélodique à égalité! La qualité de la composition réside toujours dans la qualité des mélodies, en plus de la qualité de leurs combinaisons.

Les morceaux étudiés en classe :

Invention n°13 - BWV 784 (J.S. Bach)

D'autres morceaux très célèbres utilisant le contrepoint:

Il est bel et bon (Passereau)

Crucifixus (Lotti)

2.La Fugue, le sommet du contrepoint

Une fugue, en musique, est une forme d'écriture horizontale exploitant le principe de l'imitation. On la désigne ainsi parce que l'auditeur a l'impression que le thème de la fugue fuit d'une voix à l'autre. Elle ressemble à une écriture en canon, avec une certaine liberté en plus.

La Fugue expliquée par J.F. Zygel

Une illustration claire : La "petite" fugue (J.S. Bach)

On considère généralement que les nombreuses fugues écrites par Jean-Sébastien Bach en sont le modèle insurpassable. Jean Sébastien Bach avait pour la fugue une certaine obsession, à tel point qu’il a consacré à cette forme musicale un ouvrage : "L’art de la fugue". Cette oeuvre théorique est considérée comme le testament du compositeur ; elle constitue l’apogée de son style d’écriture. On y trouve, entre autres, 13 fugues composées sur le même sujet.

Quelques unes des plus grandes fugues de Bach :

Toccata et Fugue (J.S. Bach)

Début de la Fugue : 2'30

Cantate 147 - Herzt und Mund und Tat und Leben (J.S. Bach)

Les fugues de Bach n'ont cessé d'inspirer ses successeurs, au premier rang desquels Mozart et Beethoven. En fait, de nombreux compositeurs ont pratiqué avec succès la fugue, y compris les grands romantiques.

Adagio et Fugue pour Cordes en Do m (Mozart)

Début de la fugue : 4'11

Symphonie n°9 - 2ème mvt (Beethoven)

5. Le mélange :

Depuis l'époque baroque, les morceaux utilisent le plus souvent un mélange de ces deux techniques.

Messie - Hallelujah (Haendel)

Ce morceau a été adapté dans l'esprit Gospel. La gestuelle souligne les passages en Harmonie ou en Contrepoint.

A Soulful Celebration : Hallelujah!