▱ Commerces de proximité

Il est toujours très difficile de revenir en arrière .. où va la tendance ?

et comment allons-nous réagir dans les prochaine années ?

Un article intéressant dans LE FIGARO :

"" Les Français regrettent le manque de magasins dans leur quartier. Ils acceptent de moins en moins de se déplacer pour faire leurs courses.

Ils boudent les grands hypermarchés et délaissent les marques nationales.

Plus de la moitié d'entre eux regrettent le manque de magasins dans leur quartier. «Dans les années 1970, l'hypermarché répondait à leur besoin de proximité , explique Jérôme Bédier, le président de la FCD. Les Français sont devenus plus exigeants.» Ils acceptent de moins en moins de se déplacer pour faire leurs courses. Par ailleurs, ils accordent désormais plus d'importance au prix qu'au choix. Ce qui explique l'essor des hard discounters et des marques de distributeurs.

Certains experts estiment qu'il y a même trop de produits dans les rayons des grandes surfaces et que cette profusion est contre-productive. «Pour les distributeurs, il est plus facile de référencer des nouveaux produits que de sortir des linéaires les articles qui ne marchent pas, explique Laurent Thoumine, du cabinet Kurt Salmon & Associés. Et les industriels sortent plus souvent des nouveautés qu'ils n'élaguent leur gamme.» Les négociations en cours entre distributeurs et industriels pourraient aboutir à une réduction de l'offre d'ici à quelques mois.

Menaces de boycott

Grandes marques et distributeurs doivent s'entendre. Depuis qu'ils se rejettent mutuellement la responsabilité de la hausse des prix, leur image auprès des consommateurs a été écornée. Résultat : 47% des personnes interrogées affirment avoir déjà boycotté une marque et 39% une enseigne. Plus des trois quarts se disent même prêts à boycotter une marque ou une enseigne à l'avenir. ""

Je vous livre également un message dans le site "Nostalgie ? mais non ..."

Faire les commissions : c'était le terme utilisé par maman lorsqu'elle partait faire "les courses" en vue de l'approvisionnement. Il y avait dans le quartier une COOP, un boucher,une boulangerie, un épicier, une droguerie.... C'est à la COOP que maman achetait les matières premières. Point d'emballages inutiles. Tout était conditionné dans du papier kraft : les petits pois, les haricots, la farine, le sucre, le beurre .... Pour le fromage blanc p.ex. elle ramenait un saladier, le marchand sortait la quantité demandée d'un tonneau posé par terre. Il avait une balance à deux plateaux et utilisait des poids en laiton. L'huile, le vinaigre et les produits d'entretiens étaient vendus dans des bouteilles en verre consignées. La bouteille vide était systématiquement ramenée lors de l'achat du nouveau produit.

Les ménagères n'étaient pas obligées de faire la queue aux caisses ; par contre, elles aimaient bien s'attarder, "potiner"et elles attendaient ainsi patiemment leur tour d'être servies, surtout à la boucherie. En effet, le boucher avait toujours le mot pour rire. Il connaissait toutes ses clients et savait adapter ses blagues. Il n'était pas non plus avare de conseils ; les façons de faire revenir les viandes, proposer le bon morceau pour telle ou autre recette, suggérer les temps de cuisson, etc etc. ; maman achetait la viande au jour le jour selon les besoins. Nous mangions souvent du lapin ou du poulet surtout le dimanche : ma grand'mère paternelle avait une grande basse-cour et des clapiers.

Mes parents ont acheté le premier réfrigérateur lorsque j'avais 14 ans. Je me demande comment ils faisaient avant pour garder les aliments au frais. Il me semble que papa avait aménagé dans la cave un réduit creusé dans le mur (une sorte de garde-manger) avec une porte grillagée. Maman entreposait là-dedans le fromage, le beurre, les fruits ? C'est vrai qu'il faisait bien frais dans la cave. En début d'hiver un paysan venait avec sa charrette tirée par un cheval nous livrer deux ou trois sacs de pommes de terre. Nous étions pourvus pour toute la saison. Il y avait également dans la cave les pommes entreposées sur des clayettes, en principe deux sortes pour différents usages.

Maman récoltaient les fruits et légumes du jardin et les mettaient en conserve dans des bocaux qui étaient entreposés sur des étagères dans la cave.

Nos poubelles étaient toute petites, jamais remplies à bord....

Maman n'achetait pas le lait à la COOP. Les ménagères conservaient le lait dans un bidon en aluminium dont le couvercle était tenu par une chaînette. Le soir, avant d'aller au lit, maman plaçait ce bidon devant la porte ; les sous destinés au marchand de lait étaient posés sur le couvercle. Le lendemain matin, très tôt, le 'laitier' passait dans le quartier. Avec une louche il sortait le lait d'un gros réservoir installé sur une carriole et remplissait les récipients qu'il remettait devant les portes 'avec le rendu de monnaie'.

Une petite anecdote :

Plusieurs jours de suite la monnaie rendue par le laitier manquait lorsque maman rentrait le bidon pour nous préparer le café. Oh voleur !!

Je crois me rappeler que papa a fait le guet et a surpris le chapardeur. C'était un apprenti-ouvrier qui, en passant le matin pour aller à l'usine, raflait la monnaie.

La suite ? je ne m'en souviens plus.

Papa n'était pas du genre à plaisanter ....

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