Article paru dans la revue COMMENTAIRE,n°178, juin 2022.
Il y a un paradoxe. Après la Grande Crise Financière (GCF) de 2008, tous les pays ont relancé leur économie en creusant les déficits publics ; les Banques centrales ont accepté de pratiquer une politique de taux bas et de rachat de titres d’état (ce que l’on a appelé le Quantitative Easing). Il en est résulté comme attendu (i) un retour au plein emploi, (ii) le gonflement des dettes publiques et du bilan des banques centrales ; tandis que l’inflation reculait et se maintenait à son plus bas niveau historique. Aujourd’hui, après la crise du Covid 19, une politique massive de déficits est mise en œuvre un peu partout, la politique monétaire est restée accommodante, avec trois conséquences : une reprise rapide de l’activité et de l’emploi, l’accroissement spectaculaire de la dette, et…un retour en force de l’inflation.
Cherchez l’erreur.
 D’une crise à l’autre.pdf
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