Mixed-Martial-Arts 

Mixage de l'ensemble des arts martiaux et sports de combat dans la tradition et l'éthique de l'ancien Jūjutsu japonais proposé par notre institution est un système qui évolue constamment où les influences techniques et les courants d'autres disciplines martiales et sports de combat peuvent être inclus. En ce sens, c'est une méthode tout aussi progressive que traditionnelle. 

Judo

Créé en tant que pédagogie physique, mentale et morale au japon par Jigoro Kano en 1882. Le Judo est généralement catégorisé d'art martial moderne, qui a par la suite évolué en sport de combat et en sport olympique. 

Jigorō Kanō 

Père Fondateur du Jūdō

en 1882

Mikinosuke Kawaishi 

Père du Judo Français

en 1935

Sa caractéristique la plus proéminente est son élément éducatif puis compétitif dont l'objectif est de projeter l'adversaire sur le dos avec la possibilité de poursuivre le combat au sol (Ne-Waza) pour le contrôler par des techniques d'immobilisation, ou de l'obliger à abandonner à l'aide de clés articulaires sur les coudes uniquement et d'étranglements sanguins ou respiratoires.

                            Jiu Jitsu Ne-Waza

Lignée du Kōdōkan Jūdō vers le Kōsen Jūdō, le Gracie Jiu Jitsu et le Jiu Jitsu Brésilien  


Jigoro Kano & Mitsuyo Maéda 




Carlos Gracie & Elio Gracie 

Le Jiu Jitsu Ne-Waza, est un art martial, un sport de combat et un système de défense personnelle dérivé de techniques du Jujutsu et du Kosen Judo importées du Japon au Brésil vers 1920 par Mitsuyo Maéda disciple de Jigoro Kano, puis développé par la famille Gracie. 

Ne-Waza (technique au sol) est l’une des bases principales du jujitsu et du judo. Son important patrimoine technique est à la hauteur de sa grande efficacité et de sa valeur éducative. 

Le combat de Ne-Waza commence toujours debout par des techniques de projection judo Jujitsu ou par amenée au sol où se passe la quasi-totalité du combat. Le but est de faire abandonner l'adversaire par soumission sur étranglement (shime waza) ou clé (kansetsu waza) qui seuls donnent la victoire (ippon) et arrêtent le combat.

Pour y arriver les combattants travaillent pour obtenir des opportunités d'attaques et des positions dominantes (passages de garde, renversements, contrôles, ......) et gagner des points et des avantages qui se cumulent pour désigner le gagnant si la victoire (ippon) n'est pas déclaré à la fin du temps réglementaire.

Le règlement favorise la mobilité et l'attaque constante et pénalise l'obstruction au déroulement du combat.

Cette forme d'expression est particulièrement intéressante car elle s'adresse à tout public en terme de catégorie d'age, de sexe et d'expérience martiale.

Jujitsu Fighting System

Présentation générale

Le fighting est l'affontrement avec des règles très strictes de deux jujitsukas. Ces règles ont été mises en place pour éviter les blessures des combattants.

Ce type de compétition n'est actuellement pratiqué qu'au niveau internationnal. 

Le fighting est une forme de travail très intéressante car il permet d'être confronté à une situation d'opposition face à un partenaire qui réagit.

Il doit être pratiqué avec un partenaire dans un bon esprit. Ce n'est pas du combat libre où tout est permis. Cependant, il peut rapidement dégénérer notamment dans la partie pieds/poings. Chaque combattant doit toujours garder à l'esprit de ne pas blesser son adversaire.

Le combat se déroule en deux rounds de deux minutes séparés par une pause d'une minute. Pour un judoka, cela peut parraitre court mais en fait le fighting est très exigeant physiquement. Comme en judo, les deux minutes sont deux minutes de combat rééls : il y a interruption du chronomètre lors de l'interruption du combat (par exemple pour permettre au combattant de revenir au centre de la surface de combat après un "mate" de l'arbitre).

Les jujitsukas s'affontent en judogi avec :

L'affrontement se déroule en trois parties :

Ces trois parties sont effectuées tour à tour tout au long des deux rounds. Chacune des parties doit être éxécutées : ainsi il n'est pas possible de directement saisir pour projeter sans avoir préalablement échangé quelques atémis.

A chaque ""mate" de l'arbitre, le combat reprend dans la partie 1.

Partie 1 : les atemis

L'affrontement commence ou recommence toujours par cette partie. Dans celle ci, les deux combattants échangent des atemis en pieds/poings. Le but est de porter un atemi à son opposant pour marquer des points. Le combattant frappé doit tout faire pour éviter l'atemi avec une parade ou une esquive.

Les coups portés doivent obligatoirement être controlés et particulièrement ceux donnés au visage qui ne doivent en aucun cas toucher.

Il y a deux grande restrictions :

Seul les atemis "armer/frapper/revenir en garde " permettrent d'obtenir des points. Ainsi, une succession de coups portés n'importe comment en avançant sur son adversaire ne donne aucun point.

Selon la règle ci dessus déterminant les atemis gagnants, il est possible d'enchainer des atemis mais uniquement dans le but de faire réagir son adversaire pour finir avec un atemi qui donnera des points.

Les atemis portés avec le coude, ou la tête sont interdits. Il est interdit de saisir et de porter un atemi en même temps. Le hard contact est interdit.

Tous les atemis interdits sont sanctionnés par une pénalité pouvant aller jusqu'à la disqualification (hansoku make).

Partie 2 : les projections

On entre dans cette partie dès qu'une saisie est installée. A ce moment, les atemis sont interdits.

Dans cette partie, nous retrouvons tout ce qui ce fait en judo excepté que les projections sur le ventre donnent des points au même titre que celles sur le dos.

Les étranglements et les clés de bras sont autorisés pour faire abandonner son adversaire et ainsi obtenir un ippon dans cette partie.

Comme en judo, les projections dangereuses pour celui qui porte ou subit la projection sont interdites.

Partie 3 : le sol

Cette partie est certainement la plus novatrice car elle est très complète à tel point qu'il n'y a que très peu de situation de défense.

Cette partie autorise tout ce qu'il est possible de faire en judo : les immobilisations, les clés de bras et les étranglements. Une petite exception concerne la sortie des immobilisations : en judo, lors d'une immobilisation, l'accrochage d'une jambe permet de sortir de l'immobilisation (toketa). En jujitsu, l'immobilisation se poursuit.

Mais cette partie autorise aussi un nombre important de techniques qui permettent d'obtenir plus "rapidement" et/ou "facilement" des points :

Toutes ces techniques élargissent les possiblités d'attaques mais imposent aussi d'être vigilant à quasiment toutes les parties de son corps et notamment aux poignets et aux jambes où une clé peut rapidement être portée. Il faut aussi "oublier" les positions de défense du judo qui consiste à ce mettre à plat ventre (beaucoup de judoka débutant en fighting se font avoir ainsi betement) ou à se mettre en position quadrupédique (on s'expose à une clé de jambe).

Les clés de cou et de doigts (de mains ou de pieds) sont interdis.

Les atemis sont bien sure interdits

Les points

Le tableau ci dessous résume pour chacune des parties les marques ainsi que leurs points et leurs conditions d'obtention :

Les conditions de victoire

Le vainqueur est le premier combattant qui obtient un ippon dans chacune des trois parties durant les deux rounds. Ces ippons ne sont pas obligatoirement consécutifs.

Une autre condition de victoire permet de déclarer vainqueur un combattant qui aurait 14 points de plus de son adversaire à la fin du premier round.

Si aucun des deux combattants n'a reussi à obtenir les trois ippons alors le vainqueur est celui qui a obtenu le plus grand nombre de points. En cas d'égalité sur le nombre de points, c'est celui qui a obtenu le grand nombre d'ippon toutes parties confondues qui l'emporte. En cas d'égalité sur le nombre de ippon, un nouveau round est disputé pour départager les deux combattants.

Les arbitres

Ils sont au nombre de trois : un arbitre central qui reste dans la surface de combat et deux arbitres assistants situés dans la zone de danger chacun sur un coté opposé.

Les points et les pénalités sont comptés du moment où ils sont annoncés par au moins 2 arbitres. Chacun des arbitres possèdent sur son bras un brassard rouge et sur l'autre un brassard blanc pour indiquer quel combattant reçoit les points ou la pénalité.

L'arbitre central gère le déroulement du combat. C'est lui qui annonce "hajime" et "mate" pour commencer et arrêter le combat. Le "mate" est prononcé lors d'une sortie de tapis, l'attribution d'une pénalité, une immobilisation terminée ou un abandon au sol, une blessure. Après chaque "mate", l'arbitre fait reprendre le combat dans la partie 1 quelque soit le partie dans laquelle le "mate" à eu lieu.

Les pénalités

Les règles sont très strictes et un grand nombre de restrictions sont mises en place dans le fighting les blessures. La transgression de ces restrictions entraine des pénalités de différentes gravité qui peuvent aller jusqu'à la disqualification.

Voici une liste non exhaustive des actes répréhensibles :

Jujitsu Duo System

Le duo-System est une forme de compétition technique qui se prépare et se déroule en couple. Le couple est formé de deux jujitsukas de même sexe ou de sexes opposés. Il y a donc trois catégories :

Lors d'un "combat", deux couples se rencontrent. Chacun des couples va présenter ces propres défenses libres sur 3 attaques tirées au sort dans 4 séries. Les deux couples reçoivent des notes pour chaque série. Le couple vainqueur est celui qui a totalisé le plus de points lors de la rencontre.

Les attaques

Les attaques sont précisément codifiées et regroupées en 4 séries nommées A, B, C, D :

Chaque série se compose de cinq attaques. Le tableau ci dessous décrit chacune des attaques.

Le déroulement d'un combat

Avant le début du combat, les commissaires sportifs demandent à un membre de chaque couple de tirer au sort trois attaques chacun dans deux séries. Ce tirage au sort se fait avec un jeux de cartes dont la face contenant l'attaque est retournée. Trois attaques dans chacune des séries sont donc désignées et l'arbitre prend les 12 cartes consernées.

Au début du combat, l'arbitre central invite les deux couples à monter au centre du tapis. Au signal de l'arbitre, les deux couples le saluent puis se saluent. Il y un couple avec des ceintures rouges et un couple avec des ceintures bleues.

Le couple rouge reste sur le tapis, le couple bleu sort de la surface de combat. Les deux jujitsukas attendent le numéro de l'arbitre.

Avant chaque défense, les deux jujitsukas se font face à environ deux mètres. Tori doit être à la droite de l'arbitre central.

A l'annonce par l'arbitre central du numéro de l'attaque, les deux jujitsukas se mettrent en garde, Uke porte une pré attaque libre. Tori effectue une esquive, un blocage ou une parade. Uké porte l'attaque correspondant au numéro demandé et Tori effectue sa défense. Avant la première attaque d'une série, l'arbitre central reprécise la série en donnant sa lettre.

Pour annoncer le numéro d'une attaque, l'arbitre central le dit d'un voix forte et indique le numéro avec les doigts d'une main de façon à ce que les deux jujitsukas le voient distinctement (la main doit être face aux deux jujitsukas).

Une fois l'annonce de l'attaque effectuée, il est possible pour Tori et Uke d'intervertir leur place avant d'exécuter l'attaque et la défense pour permettre au jury de mieux les voir.

Une fois les trois défenses effectuées, l'arbitre indique au couple d'attendre leurs notes, en descendant genoux droit au sol. L'arbitre central annonce le nombre d'attaques incorrects si il y en a eu une ou plusieurs, puis il demande les notes au jury en disant "hante".

Chaque membre du jury affiche la note donnée pour la série. Les notes varient de 0 à 10 par demi point.

L'arbitre fait baisser la plus basse et la plus haute note et lit les notes restantes. Ces notes sont comptabilisées par les commissaires sportifs. Les critères de jugement sont :

Le nombre d'attaques fausses (attaques ne correspondant pas au numéro demandé ou effectuées de façon incorrectes) influe grandement sur la note maximale que peuvent attribuer les juges :

Il est donc important d'exécuter avec soins les attaques demandées.

L'arbitre demande au couple bleu de monter sur le tapis, le couple rouge sort. Le déroulement de la série A est identique à celui effectué par le couple rouge excepté le fait que les numéros des attaques sont données dans un ordre différent.

Une fois les notes du couple bleu pour la série A données, le couple bleu reste pour effectuer la série B.

Puis le couple rouge effectue la série B et C.

Enfin, le couple bleu effectue la série C et D.

Le couple vainqueur est celui dont le cumul des notes est le plus important. En cas d'égalité, les couples recommencent la série A après un nouveau tirage au sort, puis éventuellement les autres séries jusqu'à ce que le score d'une série soit plus important pour l'un des deux couples. C'est ce dernier qui est alors déclaré vainqueur.

A la fin du combat, une fois le couple désigné par l'arbitre central, les deux couples au signal de l'arbitre se saluent puis le saluent.

La compétition dans une catégorie peut se faire en poule ou en tableau selon le nombre de participants.

Seiryoku Taïsō-Jitsu

Judo-Gym Vitalité & Culture Japonaise

"Gymnastique d'entretien spécifique au Dojo du Pays de Saint-Renan"

Sport et Culture issu du Jūjutsu Ancestral sans combat, le Seiryoku Taïsō-Jitsu adapté à tous est une excellente gymnastique pour le corps et la mémoire.

C'est l'alternative originale à de nombreux sports de remise en forme car nos séances représentent l'étude adaptée de kata d'autodéfense originels.

A l'origine le Taïsō nommait les exercices de préparation physique pratiqués par les judokas et jujitsukas dans le cadre de leur entraînement.

Aujourd'hui adapté à un public averti qui n'a pas forcément fait de sport et qui recherche un loisir axé sur une gymnastique traditionnelle.

"Assouplissement, renforcement musculaire et préservation de l'équilibre"

"Amélioration des capacités psychomotrices et de la coordination générale"

"Association et qualités essentielles au maintien d'une bonne santé à tout âge"