02. Le code moral

  • Le Judo véhicule des valeurs fondamentales qui s'imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du Judo.
  • Créé en 1985 par Bernard Midan, sur la base du code d'honneur et de morale du collège national des ceintures noires proposé par Jean-Lucien Jazarin sur la base du texte de Nitobe.
    • La politesse, c'est le respect d'autrui
    • Le courage, c'est faire ce qui est juste
    • La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée
    • L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée
    • La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil
    • Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître
    • Le contrôle de soi, c'est savoir se taire lorsque monte sa colère
    • L'amitié, c'est le plus pur et le plus fort des sentiments humains.
    • Lorsqu'il a créé le judo, Jigorô Kanô voulait extraire du Jiu-jitsu un moyen d'éducation du corps et de l'esprit « adapté à l'éducation de toute une nation ».
    • Depuis sa création, l'enseignement du judo est accompagné de l'inculcation au judoka de fortes valeurs morales.
    • Certaines valeurs du judo sont donc directement extraites du bushidô. La plus connue d'entre elles est peut être le fait qu'on apprend aux jeunes judokas que c'est "mal" de fuir un combat.
    • Dans un entrainement de judo, lorsqu'un autre judoka vient vous demander d'être son partenaire pour un randori (combat), vous n'avez pas le droit de refuser.
    • Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de judo sont primordiaux.
    • En effet, lorsqu'un judoka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute "correctement".
    • À défaut, l'adversaire pourrait être gravement blessé.
    • Les clés de bras pourraient facilement disloquer ou déboiter les articulations de son adversaire. Les étranglements, s'ils étaient mal exécutes ou mal maitrisés, pourraient eux aussi être très dangereux.
    • Mais le respect et la confiance du judoka envers un autre judoka lors d'un combat sont absolus.
    • Grâce à cela, et malgré la grande dangerosité des prises effectuées, le judo est l'un des sports où surviennent le moins de blessures et d'accidents; de nombreux pratiquants n'ont jamais connu la moindre blessure, que ce soit à l'entrainement ou en compétition, et ce même après plus de dix ans de pratique régulière.
    • Au judo, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même.
    • Les nombreux saluts sont la marque la plus visible du respect qui régit le judo.
    • LES VALEURS COMPLÉMENTAIRES

Le meilleur emploi de l'énergie

Dans sa pratique le judoka est à la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Ce principe suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste au bon moment, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même.

Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.

Entraide et Prospérité mutuelle

En Judo, les progrès individuels passent par l’entraide et

par l’union de notre force et de celle des autres.

La présence du partenaire, du groupe est nécessaire et bénéfique à la progression de chacun.

Le grade du judoka est représenté par une triple valeur

« SHIN », correspondant à la valeur morale,

« GHI », valeur technique,

« TAI », valeur corporelle.

Le « SHIN », cité en premier, donne seul le sens aux deux autres.