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5 FÉVRIER 2008
Autoroute 73: le TAQ entendra l'appel le 28 avril
Ville Saint-Georges nous a appris par voie de communiqué hier, que le Tribunal administratif du Québec (TAQ) entendra l’appel d’agriculteurs de Beauceville le 28 avril prochain. Rappelons que ces derniers contestaient le Tracé Est de l’autoroute tel que proposé par le Ministère des Transports. Des tentatives de règlement hors tribunal ont lieu, mais se sont avérées infructueuses pour le moment. (SUITE)
22 FÉVRIER 2008
Le MTQ dévoile l'étendue de ses investissements en Chaudière-Appalaches pour 2008-2009
Parmi les principaux projets qui seront réalisés dans la région, on compte les travaux préparatoires au prolongement de l’autoroute Robert-Cliche (73) entre Beauceville et Saint-Georges. En 2008-2009, 20,3 millions de dollars, dont 3,1 millions de la part du gouvernement fédéral dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière, seront investis dans ce projet d’envergure. Près de 7 millions $ seront aussi consacrés à l’amélioration du réseau routier de Beauceville à proximité du tronçon inauguré en 2007.
Le Ministère prévoit également la reconstruction de la route 173 à Saint-Georges, entre le ruisseau Patrick et la 157e Rue ainsi qu’entre la 135e et la 127e Rue. Au total, 9,5 millions de dollars seront consacrés à la réalisation de ce projet. De ce montant, 4,7 millions de dollars proviennent du gouvernement fédéral dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière.
PROJETS AUTOROUTE 73 / ROUTE 173:
Autoroute 73 : Entre Beauceville et Saint-Georges
• Prolongement de l’autoroute
20 300 000 $ (3 050 000 $, gouvernement fédéral - Fonds sur l’infrastructure frontalière)
Route 173 : Entre le ruisseau Patrick et la 157e Rue, et entre la 135e et la 127e Rue
SAINT-GEORGES
• Reconstruction de la route
9 500 000 $ (4 650 000 $, gouvernement fédéral - Fonds sur l’infrastructure frontalière)
Route 173 : Au nord du poste frontalier sur 1 km à SAINT-THÉOPHILE
• Réaménagement de la route
5 600 000 $ (2 800 000 $, gouvernement fédéral - Fonds sur l’infrastructure frontalière)
Route 173 : Entre l’intersection avec la route 269 et la limite sud de Saint-Georges
SAINT-THÉOPHILE ET SAINT-CÔME-LINIÈRE
• Réfection de la chaussée
5 090 000 $ (2 550 000 $, gouvernement fédéral - Fonds sur l’infrastructure frontalière)
Route 173 : Entre l’intersection avec la route 269 et le ruisseau Ardoise
SAINT-THÉOPHILE, SAINT-CÔME-LINIÈRE ET SAINT-GEORGES
• Réfection de la chaussée et d'un pont
600 000 $ (270 000 $, gouvernement fédéral - Fonds sur l’infrastructure frontalière)
29 FÉVRIER 2008
Le PQ veut une autoroute à 4 voies jusqu'au frontières
Les membres du PQ de Beauce-Sud ont établi leurs priorités pour les prochains moins lors d'une réunion tenue le 16 février dernier. Le parachèvement de l'autoroute 73 jusqu’aux frontières américaines, les régions ressources et la conservation de la voie ferrée de Lac Frontière à Vallée-Jonction ont retenu leur attention.
Le président du Parti Québécois de Beauce-Sud, André Côté écrit dans un communiqué que l'autoroute devrait se terminer en 3 phases. La première consiste à ce que le tronçon de Beauceville à Saint-Georges soit complété. Deuxièmement, le tronçon de Saint-Georges aux frontières américaines devrait être terminé au cours des 5 prochaines années. M.Côté rappelle d'ailleurs que lors de sa campagne, «Stephen Harper ne voyait pas pourquoi l'autoroute 73 ne se rendrait pas jusqu'à la frontière américaine», lit-on.
La troisième et dernière phase consisterait à terminer la construction de la deuxième voie de Sainte-Marie à la frontière.
14 MARS 2008
Le viaduc ne plait pas au maire de Notre-Dame-des-Pins
Éclaireur Progrès - Vicky Kenty
Reportages - «Le ministère des Transports va massacrer la vue et la quiétude de tout Notre-Dame-des-Pins», disait le maire de la municipalité, Viateur Boucher alors que ce dernier menait une opération de sensibilisation à l'endroit même où passera un viaduc de 1200 pieds de long à 100 pieds dans les airs lorsque l'Autoroute 73 se prolongera jusqu'à Saint-Georges.
En fait, M. Boucher a loué un camion de pompier de Saint-Georges et a accroché des ballons sur la grande échelle qu'il a fait monter à 100 pieds dans les airs sur la 34e rue.
M. Boucher réclame que l'Autoroute 73 passe à l'Ouest de la municipalité au lieu du tracé prévu. «Ça fait quatre ans qu'on se chicane avec le ministère en leur disant que ça n'a aucun bon sens. Nous les petites municipalités de moins de 1000 habitants on est traité comme, excusez l'expression, des trous de cul par le gouvernement du Québec», dit le maire Boucher.
Le viaduc passera en effet, juste au-dessus d'un sentier pédestre, à côté du camping la Roche d'Or. M. Boucher craint que les vacanciers qui appréciaient tellement la tranquillité et la nature que leur offrait le camping ne le désertent totalement alors qu'il sera entouré de béton. «Le ministère essaie de nous faire avaler qu'il est possible de rendre belle une telle structure de béton, mais ça restera du béton et ce sera bruyant», ajoute-t-il.
Le maire de Saint-Georges, Roger Carette réitère la position de la ville dans ce dossier. «Jamais je ne pourrais cautionner le déplacement du viaduc sachant que ça aurait pour effet de retarder d'au moins dix ans la construction de l'Autoroute», soutient-il. Il explique qu'en déplaçant le tracé d'un seul kilomètre, il faut retourner à l'étape du BAPE et recommencer toute la procédure administrative à zéro.
M. Carette a également ajouté que la municipalité de Notre-Dame-des-Pins n'est pas obligatoirement obligée de se développer à l'endroit prévu, soit à l'endroit où passera l'Autoroute, mais qu'elle peut également se développer vers le sud en dézonant quelques terres agricoles.
9 AVRIL 2008
Notre-Dame-des-Pins pourra assister à une simulation visuelle et sonore du viaduc
Le maire de Notre-Dame-des-Pins, Viateur Boucher, invite toute la population à assister le 17 avril prochain à la présentation d'un montage visuel et sonore du milieu de vie qui deviendra celui de la municipalité avec la construction du viaduc nécessaire au passage de l'autoroute 73 jusqu'à Saint-Georges.
18 AVRIL 2008
Le maire de Notre-Dame tente d'évincer une journaliste
Éclaireur Progrès - Jacques Légaré
Le maire de Notre-Dame-des-Pins Viateur Boucher a voulu évincer notre journaliste de l'assemblée publique de jeudi dernier, qui portait sur le tracé de l'autoroute. La journaliste ayant refusé de partir, il a appelé la police. La Sûreté du Québec s'est effectivement rendue sur place, mais n'est pas intervenue.
Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à agir ainsi, M. Boucher a soutenu que seuls les gens de Notre-Dame-des-Pins étaient invités à la réunion. Il a aussi fait part de son mécontentement face à un article paru il y a deux semaines, où notre journaliste Vicky Kenty ne s'était pas contentée d'exprimer le point de vue de M. Boucher, mais était aussi allée chercher celui de M. Carette, étant donné les conséquences du dossier de l 'autoroute pour Saint-Georges. M. Boucher y a vu un parti pris de la journaliste, et n'a pas voulu accepter qu'elle couvre la réunion publique de jeudi dernier.
Après la première partie de la réunion où le Ministère des Transports expliquait les tenants et aboutissants du tracé de l'autoroute à Notre-Dame, il a donc demandé à la journaliste de partir, ce qu'elle a refusé de faire, prétextant qu'il s'agissait d'une réunion publique. Elle a finalement pu rester jusqu'à la fin.
Position de l'Éclaireur
Il va de soi que l'Éclaireur-Progrès condamne le geste de M. Boucher, d'autant plus que le fait de présenter les deux côtés de la médaille dans un article, (ce que le maire reproche à notre journaliste) est une pratique recommandée dans notre profession. Il est d'ailleurs de notre intention de demander au Conseil de presse du Québec, l'organisme qui fait autorité en éthique journalistique au Québec, de se prononcer sur cette question.
Nous porterons aussi plainte au Conseil de presse contre M. Boucher et la municipalité, pour atteinte au droit du public à l'information.
Il est enfin de notre intention de demander au Cercle de presse de Beauce et à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec de condamner la tentative d'éviction de la journaliste.
22 AVRIL 2008
L'autoroute de la Beauce : Au plus vite!
Les résidants de Notre-Dame-des-Pins ont opté à près de 98 % pour le tracé actuel du viaduc de l'autoroute 73. Pour le maire, Viateur Boucher, « la réponse est claire, nette et précise et sera exaucée, mais c'est très regrettable pour les générations futures », pense-t-il.
Près de 200 personnes, de tous âges, ont participé à la présentation visuelle du futur viaduc de l'autoroute 73 à Notre-Dame-des-Pins, jeudi dernier, mais le ministère n'a pas fourni, comme prévu, les données sur l'impact sonore. « Certains résidants de la 34e Rue et du nouveau développement résidentiel, les plus touchés par le passage du viaduc, auraient préféré que le tracé soit repoussé un peu plus loin, de quelques mètres, mais la majorité des gens sur place ont appuyé le tracé actuel... Ils préfèrent que rien ne retarde l'échéancier déjà prévu », nous a affirmé le directeur général de la municipalité, François Fontaine, lundi matin.
« Je me dis que ça aurait probablement été préférable de repousser un peu plus loin le passage de ce viaduc, mais les gens de la place ne sont pas tous touchés d'aussi près... Comme le propriétaire du terrain de camping La Roche d'Or et certains résidants du secteur de la 34e Rue... Nous, à la municipalité, on est plus conscients peut-être de la réalité de certaines personnes », a ajouté M. Fontaine. « Lors de l'assemblée publique de ce lundi soir, le conseil pourrait revenir sur le sujet et tranché... », explique ce dernier. « Nous en saurons plus après cette rencontre », approuve M. Boucher.
Mentionnons que le représentant du ministère des Transports, Michel Labrie, est un ancien résidant de Notre-Dame-des-Pins et qu'il aurait mentionné que s'il « était à ce poste depuis dix ans, l'autoroute ne passerait pas à cet endroit... » Cependant, il poursuit le travail de ses prédécesseurs, de dire M. Boucher.