Récit de Joseph Lac....

Récit de Joseph Lac....

Souvenirs d’un appelé en Algérie de 58 à 60

Après avoir passé, quatre mois de classe au Centre d'Instruction n° 7 à Constance en Allemagne où nous étions entraînés et formés pour la guerre d’Algérie. Deux marches de 40 km nous étaient imposées, le tir, avec un parcourt instinctif à balles réelles pour tester notre rapidité, le tout coiffé par une mobilisation générale, la totale.

Après une permission de 8 jours, départ de l'Allemagne vers Marseille. Le train bondé de militaires fonce à toute allure, chacun regarde défiler le paysage le nez collé comme une mouche à une vitre. Arrivés à destination, nous voilà au D I M de Marseille, un grand bâtiment nous attend pour dormir.

Le lendemain départ vers le bateau, une longue colonne défile vers la passerelle, le sac marin sur l’épaule, porté comme un sac de blé, c’est la première fois que je monte dans un bateau, le cœur un peu serré, nous rentrons directement dans la cale, il fait sombre et une chaleur étouffante règne à l’intérieur avec tous ces soldats, les paquetages et les valises, couchés à même le sol, je me demande quelle nuit nous allons passer ? Le lendemain tout le monde était monté sur le pont pour respirer l’air pur.

Nous sommes en pleine mer, de gros poissons nous accueillent faisant des bonds de chaque cotés du bateau, ce ballet aquatique attire notre curiosité et puis soudain en se rapprochant, nous commençons à distinguer la côte découpée d’Algérie, tout le monde reste muet, en pensant à cette terre, que nous allons découvrir et fouler pendant deux ans. Nous accostons à Oran, cette belle ville avec au fond la montagne de Santa- Cruz, une belle carte postale.

Débarqués du bateau, nous sommes transportés vers la gare où un train nous conduit jusqu'à Chouly, village du P C de notre bataillon << le 1er du 7ème R I >>. Ce premier contact avec ses combattants, était impressionnant, des hommes en short, brûlés par le soleil, avec des chapeaux de brousse, ils me faisaient penser aux aventuriers dans les films. Il était 15h, on nous propose un déjeuner sur une table en plein soleil, de la viande en sauce, tout le monde a les boyaux noués et personne ne semble affamé, surtout que ce n’est pas notre destination finale.

Plusieurs camions arrivent et nous voilà embarqués pour la 3ème compagnie, devant le convoi, une Half-track avec une mitrailleuse de 30 placée sur une tourelle, à l’arrière l’escorte dans un 4X4 six hommes armés de P M et d'un fusil mitrailleur 24/29. Devant cette mise en place, nous prenions conscience du danger.

Le convoi démarre, direction le poste de Meurbah, nous traversons le petit bourg de Lamoricière et direction Sebdou, un groupe descend à Aïn-Isser et enfin nous voilà rendus à la 3ème compagnie, Meurbah. Le poste comprend une grande maison forestière où sont logés les gradés, nous les appelés, nous prenons place dans les baraquements couverts avec des tôles ondulées, le tout protégé par une mitrailleuse 12/7 et un mortier. Dans ce petit douar les habitants vivent sous des Raïmas genre de tentes recouvertes d’une épaisse carapace, pour nous c'était une découverte originale.

Le lendemain un peu plus décontractés, nous regardons le paysage qui nous entoure, des pitons aux sommets arrondis, dominés par le plus impressionnant <<le Dar cheïkh >>. Les jours suivant nous commençons par monter la garde, la surveillance est exemplaire, pour la première fois, je tiens mon fusil armé prêt à faire feu .Dans la nuit le cri des chacals se répand tout autour du poste, comme des chiens affamés. Le matin de bonne heure ! Le chant du coq nous réveille comme en France et de temps en temps les longs hennissements des bourricots derrière le grillage, nous font lâcher un timide sourire. Puis c’est tout le village qui s'éveille, les hommes, des vieux chibanis dans leurs haussements d'épaules, ajustent leur djellaba, ils se dirigent vers un tas d’ordures encore fumant, répandant une odeur de déchets en décomposition dans tout le douar. Accroupis, les hommes font leur toilette intime, avant de partir vers le djebel pour faire paître leurs troupeaux de moutons et de chèvres. Les femmes à l’allure courbées, cassées par le travail : ramassage du bois, corvée d’eau et cuisine à même le sol. Elles sont entourées de leurs enfants en manque d’hygiène, elles nous semblent être exploitées, mais ce sont leurs façons de vivre.

Au bout de deux semaines d’adaptation, commencent les choses sérieuses. Mutés dans la voltige avec comme arme un P M, nous partons sur le terrain avec le bataillon, toute la journée, nous marchons formant une longue colonne, ratissant pitons après pitons, sous les gueulantes de notre commandant :<< Avancez non de Dieu ! >>.Tous munis de boites d’allumettes, nous mettons le feu à la végétation afin de faciliter les prochains ratissages, à l’époque nos responsables ne connaissaient pas le mot écologie. Le soir de retour au poste, nous étions contents de cette première opération sans difficultés.

Plus tard, c’est presque tous les jours qu’il faut sortir, maintenant nous sommes rodés à cette vie d’endurance. Pour les opérations de plusieurs jours, chacun reçoit une boîte de rations, type E (Européen) et type M (Musulman), à l’intérieur, des boîtes de pâté, viande de bœuf et sardines, portion de fromage, avec du pain de guerre dur comme du béton et pour terminer une pâte de fruit et un petit flacon d'alcool .Très souvent, nous changeons de compagnie. En plus du maintien de l’ordre, notre bataillon doit faire différents travaux, abattre du bois sur les pitons, construire des pistes à flanc de coteaux avec des pelles et des pioches, parfois pour les chantiers les plus importants, nous avions l’aide des civils. Toutes ces pistes réalisées par nous-mêmes, étaient très dangereuses par temps de pluie, mais le but était de gagner le sommet, le plus rapidement possible avec les camions. Pour les chauffeurs de G M C, il fallait utiliser toute la puissance du véhicule, au risque de l’accident. Parfois nous avions l’aide des véhicules du train.

Une journée nous sommes avec la harka de Chouly, commandée par l’adjudant Sanchez, qui était toujours armé d’un fusil de chasse. Le matin départ vers une piste, devant nous une compagnie de perdreaux se poudrait dans la poussière provoquée par le passage des camions. Sanchez d’un coup de fusil réussit un tableau de maître. Arrivé au P C, il porte son trophée au mess officiers avec les remerciements du commandant Lavoine. Pendant ce temps, nous les appelés, le repas est toujours le même, viande en sauce, les caisses bleues viande à bouillir, les caisses rouge viande à rôtir, de toutes façons dans tous les cas, il fallait avoir de bonnes dents pour triturer cette nourriture.

Un jour au cours d’une opération, l’Adjudant Sanchez, reçoit une décharge en pleine poitrine tirée par les rebelles, blessé mortellement, il décède plongeant toute la section des harkis de Chouly dans la tristesse.

Tous les jours nous avons la visite du Piper qui survole le secteur comme un vautour qui cherche sa proie et aussi les deux T 6 plus bruyants et bien armés. Je me souviens d’une opération dans la vallée de Oued-Chouly, une bande de fellagas est repérée, l'oued est très boisé, difficile à progresser le bataillon est en bouclage, les deux T 6 lancent des roquettes pour les déloger, mais devant la résistance, les avions lancent du napalm, l’extermination fût totale. Un autre fait dramatique, nous sommes avertis qu’une inspection sanitaire des postes aura lieu demain, nous devons tout nettoyer, pour le contrôle. Le lendemain le convoi armé, avec au milieu la 2 0 3 Peugeot où est installé à coté du chauffeur, le capitaine inspecteur qui se dirige vers Yébdar, à l’arrière coté gauche le commandant Lavoine, soudain une déflagration suivie d’un nuage de poussière, une mine télécommandée vient d’exploser. Le capitaine est mort, le commandant et le chauffeur sont indemnes, après cet attentat meurtrier, s'en est suivi une opération de nettoyage. Le commandant Lavoine qui aimait bien ses petits soldats crapahuteurs, faisait toujours suivre la petite remorque pleine de bière refroidie par des pains de glace, un geste très apprécié de ses hommes qui avaient marché toute la journée avec le treillis trempé de sueur, c’était la récompense.

Puis un jour changement de travail, je me vois affecter un G M C, désormais je transporte les camarades au pied des pitons et je les récupère en fin de journée. Sur la route du retour, un danger nous menace << l’Embuscade >> nous roulons très espacés les uns des autres tout phares éteints et seuls les blakouts signalent les intervalles entre chaque camions, avec la poussière c'est la galère.

Dans les postes, les distractions sont routinières, les jeux de cartes, le courrier, la radio que l’on écoute avec une canette de bière à la main. Ah ce soir une nouveauté, cinéma en plein air le titre <<Convoi de Femmes >>, tout le monde assis par terre les yeux rivés sur une toile blanche. L’opérateur installe ses bobines, comme le courant est assuré par groupe électrogène donc pas très régulier, soudain la lumière devient blanche, un bruit bizarre se fait entendre, l'ampoule est grillée, c'est terminé. C'est ainsi que nous sommes restés 2 ans sans aller au cinéma. Nous avions aussi très rarement, la visite de l’Aumônier militaire, nous participions à la messe, un moment de réflexion très apprécié dans ce djebel dépourvu de tout contact. Au 1er bataillon j’ai eu la chance de parler à ma famille, enregistré sur le terrain, c’était diffusé sur les ondes en France << les soldats vous parlent >>.

Plus tard au P C, je reçois un nouveau camion, un U 55 Citroën pour le ravitaillement, deux fois par semaine, direction Tlemcen pour ramener le pain, la viande, les légumes etc. Il fallait faire aussi un tour pour l'essence livrée en fûts de 200 litres. Toutes ces marchandises, étaient partagées part le nombre de compagnies et livrées par nos soins, toujours sous escorte fortement armée. La vie au P C de Chouly est différente, c'est ici que sont prisent toutes les décisions, le poste possède le deuxième bureau, un lieu qui se charge de torturer les prisonniers pour obtenir des renseignements, des méthodes condamnables, mais souvent employées.

Ce poste comprend quatre points de garde, plus un mirador au milieu, gardé à longueur de jour. A l'ouest deux canons de 155 pour faire des tirs de barrages sur des bandes qui auraient franchi la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Tous les soirs en rentrant au poste, je me dirige vers la liste de garde, ah! Je suis de minuit à 2h, une très mauvaise heure, plongé dans un profond sommeil, le gradé de quart me réveille, il me chuchote ! Il est l’heure, je m’habille, enveloppé dans ma grosse capote, les cartouchières sur le ventre, je prends mon fusil M A S 36 et me voilà à mon poste. Depuis que le groupe électrogène est éteint, il règne un silence de cathédrale à l’intérieur du camp, la surveillance est opérationnelle.

Au bout d’un moment la tension baisse et mes pensées sont ailleurs, je pense à ma famille, mes parents, mes frères et mes sœurs. Mes parents parlons-en ! Je suis le troisième enfant en service commandé sur le sol d'Afrique du nord et le quatrième qui se prépare à venir me remplacer. J’imagine l'inquiétude qu’ils ressentent, la peur d'une mauvaise nouvelle est toujours présente, mais grâce à Dieu, nous sommes tous rentrés sains et saufs. Certes comme tous ces soldats à l'âge de vingt ans, nous vivions un peu dans l’insouciance et la phrase la plus souvent répétée était : « Combien au jus et vivement la quille ! » Dans cette vie de militaires, nous avons appris à vivre ensemble, à échanger, à partager, à se soutenir dans les moments de cafard.

Il me restait encore des mois à faire, quand le chef du bataillon nous annonce la mutation du 7ème dans le Constantinois, grand branle-bas de combat, il faut tout charger sur un train, le travail accompli, nous voilà partis, le voyage dure trois jours, nous découvrons d’autres horizons. Le confort est précaire, nous dormons sur le plancher tout habillés.

A la queue du train la roulante bien bloquée fume comme une vieille locomotive. Le paysage défile tantôt c’est une plaine, tantôt la montagne, à la traversée de Palestro, nous avons remarqué une région encore plus dangereuse que les monts de Tlemcen. Arrivés à Constantine, des camions nous emmènent à Oued- Zénati ou le P C va s’installer. Cette région est vraiment différente de l'Oranais, un gros problème dans ce nouveau poste, c'est le manque d’eau, 2 h d'ouverture par jour, nous avions intérêt à remplir tous les bidons disponibles, pour se faire une bonne réserve. Nous avions des postes tout autour à Ain- Abessa, Sétif etc. Le ravitaillement se faisait à Constantine. Pour les pommes de terre, nous allions charger à Bône, c’était une vraie expédition avec une bonne escorte. Pour le retour il fallait gravir le col, sous la chaleur les camions chauffaient, nous étions obligés de nous arrêter un moment avant de repartir. Pour nous qui approchions de la quille, nous avions dit aux gradés de nous exonérer d’opérations, alors nous assurions la garde du poste tous les jours. Puis le grand jour est arrivé, la quille enfin, ce moment tant attendu. La veille du départ, la caisse de bière trône sur la table, il règne une certaine gaieté dans la chambrée, après avoir passé deux ans, ainsi que deux fêtes de Noël avec une seule permission. Le lendemain matin c’est le départ, nous sommes joyeux, mais au fond de nous-mêmes, une certaine tristesse de laisser des amis sur cette terre d’Algérie. Je ne vous parlerai pas de nos camarades tombés au service de la France. Quand je pense que 30000 ont payé de leur vie dans ce conflit qu’on a refusé longtemps d’appeler << GUERRE >>

JD

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Joseph, poussé par une nostalgie naturelle, est retourné en Algérie en 2006 et 2010 retrouver les lieux de son séjour. il a rapporté une quantité de photos dont voici les sélectionnées les plus significatives pour le site.

Cinquante ans après, rien n'a vraiment changé. La corvée d'eau absorbe une partie du quotidien de cette femme, s'y ajoute toute interdiction de la photographier. ( le webmaster)

Voici son récit de ses retours en Algérie.

45 ans après, le retour à Chouly et tout le secteur du 1er Bataillon

Suite à une invitation d’un français, parue dans les journaux militaires, vivant actuellement en Algérie depuis 1976, je me décide de retourner dans ce secteur, que j’ai bien connu et où j’ai laissé beaucoup de souvenirs. Pour ce voyage nous partons à trois, mon gendre, mon épouse et moi-même. Les passe- ports en ordre, les visas récupérés à Nantes, nous partons pour Paris, pour décoller d’Orly via Oran. A l’arrivée notre ami J L nous attend avec sa voiture et nous conduit chez lui pour prendre l'apéritif tout en visionnant notre séjour. Le lendemain, départ vers la côte, magnifiques paysages encore épargnés par les promoteurs immobiliers. Nous sommes à Béni-saf, un arrêt pour déjeuner, ensuite nous traversons les monts du Fillaoussene, direction Nédroma avec ses ruelles et ses artisans, puis nous remontons vers Tlemcen, visite de la ville. Le Méchoir la belle mosquée de Sidi Boumédienne, le souk, un quartier pour tout achats et enfin installation pour plusieurs jours dans un ancien monastère, tenu par un groupe de Focolari. Le lendemain retour vers Chouly nous prenons la route des cascades, avec ces nombreux virages, ses falaises de couleur ocre, traversées par la voie ferrée aux nombreux tunnels. Après avoir traversé le village d’Ain-fezza nous arrivons à Chouly. Ce petit village a bien changé, plus de traces des militaires beaucoup de constructions en chantier, je retrouve l’ancienne école qui abritait les gradés du P C et aussi les bâtiments de la S A S. Une remarque importante, tous les Algériens nous accueillent avec un seul mot à la bouche << bienvenue >> vraiment ce langage nous rassure. Avec notre ami J L, nous partageons le couscous dans une famille Algérienne. Notre visite continue direction les compagnies, Yébdar, Bel hadj, Ain- Isser, Ain-essouk, Merbah. La gare d’Oued Chouly a été supprimée. Notre séjour touche à sa fin, nous visitons Mostaganem, Sidi- Bel -Abbes, Sidi lakdar. Retour sur Oran, nous montons à Santa-Cruz, puis visite de la ville, un voyage inoubliable.

Un grand merci à notre ami J L qui nous a fait découvrir cette Algérie nouvelle. Depuis cette rencontre, j’ai la chance de le recevoir tous les ans à la maison pour plusieurs jours.

Après ce voyage, je me décide de mettre sur internet mon voyage en pensant recevoir des questions des camarades militaires, pas une seule réponse n’est venue sur mon ordinateur. Au bout d’un certain temps, une annonce inattendue sur mon ordinateur, il s’agit d’un Algérien qui habite à Ain- fezza et qui m'invite à passer une semaine chez lui, son nom, H M.

Grâce à la gentillesse de mon gendre, nous recommençons l’expérience. Nous sommes en 2010, départ de Paris via Tlemcen. A notre arrivée à l’aéroport H M et son épouse nous attendent, quelques mots de bienvenue et nous embarquons pour Ain-Fezza, une chose appréciable, ce couple cultivé, parle parfaitement le français. Une magnifique maison nous attend ornée de fleurs, le contact est très chaleureux, la table dressée déborde de plats magnifiquement préparés.

Au bout de plusieurs jours, nous apprenons à connaître toute la famille, les enfants, les frères et sœurs, partout l’accueil est chaleureux et très convivial. Dans les jours qui ont suivi, nous avons visité les magnifiques grottes d’Ain-Fezza en compagnie de M le maire ainsi que le centre de soins très bien équipé. Grâce à mon ami H M, nous visitons la source, où ABD EL-KADER abreuvait ses chevaux avant de regagner la ville de Tlemcen. A Chouly, guidés par l’instituteur, nous avons remarqué un très grand lycée, dans ce village nous avons reçu un vrai bain de foule les gens nous souhaitaient la bienvenue. Vraiment l'Algérie a beaucoup changé, les pistes sont bitumées et l'autoroute traverse ce pays d’est en ouest. Pendant notre séjour, nous avons visité Lamoricière, son église en pleine restauration deviendra une bibliothèque. Nous prenons la direction de Sebdou, à droite le djebel Mièze, plus loin à gauche Ain Isser, nous en profitons pour saluer un autre ami algérien, ensuite nous marchons à pied pour découvrir la source de la Tafna, puis c’est Merbah, le lieu de la 3ème compagnie, nous remarquons la maison forestière toujours debout . Enfin Sebdou, à droite nous prenons la route de Tlemcen avec ses nombreux virages, nouvel arrêt pour visiter un vieux moulin à eau en réparation. Arrivés au sommet, nous sommes à la hauteur du barrage d’EL Mafrouch qui a supprimé la belle cascade que l’on voyait en 58.

Notre séjour est terminé, le soir c'est le dîner d’adieu, un repas très copieux préparé par l’épouse d’HM et sa famille, tous nos amis sont autour de la table pour partager ce moment très convivial. Le lendemain matin, c’est le départ, nous remercions nos amis qui nous accompagnent jusqu’à l'aéroport. Après les embrassades le cœur un peu serré, un dernier salut de la main, nous quittons ce beau pays << l ‘Algérie ! >> . Nous n’oublierons jamais ce voyage passé au milieu de nos amis Algériens. Si je devais formuler un vœu, il serait que nos deux pays enterrent pour toujours, la hache de guerre qui nous sépare. Certes le sang qui a coulé dans les deux camps, mérite un profond respect.

J D

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