Marilyse Leroux
Le genêt éparpille ses syllabes
au bord de l’île
et la mer balbutie.
*
C’est un petit jour
qui rayonne
du peu qu’on lui demande
Juste assez
pour le bonheur du dos
et l’allant de la marche
On suit la route
qui va d’elle-même
où il faut aller
semblable au panier
que l’on porte
Si on lui demandait plus
où irait-on ?