Katia Roessel

rouen / décembre 2011

dans un espace dégagé il n’y avait plus

ni route, ni pont. la cloche pendait à la

chanson. les flots de pluie, puis un crachin

tamisaient la nuit sombre. des voies surprises

par les faisceaux des vitraux transparents.

voies du désordre. les madones torves et

ocreuses à la seconde cuivrée.

les madones qui s’effritaient.

*

le cliché pâle, sortait, flottait sans

une ride par dessus le caniveau.

l’étranger tourna la tête, se leva et

se dirigeait vers sa base épiscopale.

voici qu’il marchait solennellement.

voici que les façades se fondaient en

partitions, décemment exécutées.

les portes le recevaient dorénavant

avec un profond respect, gagnaient

de lui, hiératiques par la sobriété

de son approche drue, et à ce

moment-là je le comprends.