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Je remercie les gentils contributeurs qui m'ont donné un coup de main
et adressé leurs photos pour enrichir ce site. Je veux citer :


11 novembre 1918, signature de l'armistice qui marque le fin des combats d'une boucherie sans précédent.

Pour ne citer que les plus célèbres batailles, les pertes coté français seulement sont pour :

- Verdun, 163000 morts

- Marne, 1914, 80000 morts

- Somme, 66000 morts

- Chemin des Dames, 52000 morts

- Marne 1918, 30000 morts

- Artois, 35000 morts.

Au total, ce sont entre 1 400 000 et 2 000 000 français et entre 70 000 et 98 000 coloniaux qui ont péri durant ces 4 années.

Ce sont des hommes qui sont rentrés chez eux physiquement, mais qui, psychologiquement, ne se sont jamais remis du traumatisme.

Ce sont toutes les familles qui ont eu à pleurer un mort, un disparu ou un grand blessé.

Demain, seule la mémoire de ces hommes devra être honorée.

Pas les raisons qui les ont amenés à être sacrifiés.

Source : Catherine Faure Pro



Pourquoi les poilus ?
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805. 


Le deuil de la Grande Guerre a déterminé les communes à rendre hommage à leurs morts pour la Patrie.

Dans les années 1920-1925, ce sont quelque 35 000 monuments aux morts qui sont érigés malgré les difficultés de la reconstruction (plus de 95 % des communes françaises en possèdent un). L'État est intervenu pour accorder des subventions et réglementer les édifications, les souscriptions publiques couvrant parfois la totalité des dépenses.

Quelques très rares communes n'ont pas de monument aux morts, par exemple Thierville dans l'Eure, n'ayant pas eu de morts parmi ses habitants pendant les guerres depuis 1870.

La loi du 25 octobre 1919 dite « loi sur la commémoration et la glorification des Morts pour la France » fixe notamment les modalités d'attribution par l'État d'une éventuelle subvention, variant de 4 à 25 % du montant global du coût du monument, cette participation ayant plus une fonction de légitimation. Devant le déferlement de monuments en voie de création marqués par une certaine banalité (recours notamment pour la statuaire à des moulages commerciaux pour des raisons financières mais surtout de commodité — stocks permanents, délai de livraison — et de mode, ces modèles standardisés connaissant un certain succès), le ministère de l'Intérieur décide, par la circulaire du 20 mai 1920, de la mise en place de commissions artistiques départementales chargées de l'examen de ces projets.

Les pertes massives (en France, il y eut 1,4 million de morts et 3 millions de blessés sur 8 millions de mobilisés, pour une population de 40 millions d'habitants) amènent, le plus souvent, non à glorifier la victoire, mais à honorer ceux qui ont perdu la vie. Cet aspect est important, car la très grande majorité des monuments élevés à cette occasion le sont à l’initiative, ou au moins avec la participation financière des anciens combattants, qui formaient 90 % des hommes de 20 à 50 ans en France. Leur motivation à continuer de se battre était l’espérance que cette guerre serait la dernière (« la Der des Ders »), et que leur sacrifice ne serait pas vain ; les monuments sont aussi là, dans une certaine mesure, pour rappeler ce sacrifice. Il n'est donc pas étonnant de trouver ces lieux de mémoire partout dans les départements, même éloignés des conflits, et les colonies.

Leur construction commence dans l’immédiat après-guerre, mais se prolonge tout au long du XXème siècle. Dans la plupart des pays, on ajoute à la liste des morts de la Grande Guerre ceux de la Seconde Guerre mondiale, puis des guerres suivantes (guerres de décolonisation (Indochine, Algérie en France) ou guerre du Viêt Nam aux États-Unis).

En France, on y trouve parfois aussi une copie de l’appel du 18 Juin. Dans les autres pays, les monuments restent collectifs : les listes de noms sont très rares dans l’URSS, la Chine ou le Japon. La commémoration des morts des conflits postérieurs à la Grande Guerre est plus hétérogène et dispersée. En France, l'insertion de listes concernant les morts civils, militaires et résistants de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre d'Algérie est généralement réalisée sur d'autres faces (en arrière et sur le côté) du monument aux morts de la guerre 14-18, ou sur des plaques ajoutées (faute de place) au pied de ce monument.

La période de construction est importante dans les années 1920, dans les pays occidentaux : 35 000 de 1918 à 1925 en France, soit environ (quinze inaugurations par jour les trois premières années d’après-guerre), les monuments prenant la forme d'obélisques ou de colonnes d'une même inspiration (avec ou le plus souvent sans groupe statuaire car beaucoup de communes n’ont pas les moyens financiers d'assurer l'élévation d’'un monument grandiose), de stèles ou de simples plaques.

Source : Wikipédia



Saint-Julien Beychevelle possède un monument aux morts qui sort de l'ordinaire.



NB : Les principaux monuments aux morts ont maintenant été photographiés mais il doit bien rester encore dans quelque église, ou ailleurs, des plaques commémoratives de la Grande Guerre.